À la recherche du surhomme : page 11. Avons nous déjà rencontré l'humain ?
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Étude réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194 & X263 extraites de la première liasse,
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
11. Avons nous déjà rencontré l'humain
?
L’homme évolué n’est pas un surhomme… il est humain !
Reprenons encore une fois la citation de Marguerite YOURCENAR :
Reprenons encore une fois la citation de Marguerite YOURCENAR :
« Peu de bipèdes depuis Adam
Ont mérité le nom d'humain ».
Ont mérité le nom d'humain ».
Le surhomme est certainement une illusion pour gens frustrés, ou
peut-être une théorie de plus, proposée pour tenter de dominer un peuple par la
crainte…
Quand un homme prend conscience de son humanité — qu’il devient — alors le monde entier peut représenter un danger potentiel. Sa vie se trouve mise en péril en raison des peurs ou des jalousies.
Il n’y a pas alors d’espace sécurisé… pas même une « planète sûre », nous rappelait encore Alfred Elton van VOGT, dans « La Fin du Ā » !
Quand un homme prend conscience de son humanité — qu’il devient — alors le monde entier peut représenter un danger potentiel. Sa vie se trouve mise en péril en raison des peurs ou des jalousies.
Il n’y a pas alors d’espace sécurisé… pas même une « planète sûre », nous rappelait encore Alfred Elton van VOGT, dans « La Fin du Ā » !
L'humain évolué ?
« Où sont les humains » ?
« Où sont les humains » ?
Voici le Chapitre XVIII du « Petit Prince » d’Antoine de
SAINT-EXUPÉRY :
« Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
- Bonjour, dit le petit prince.
- Bonjour, dit la fleur.
- Où sont les hommes ? demanda poliment le petit prince.
La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
- Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
- Adieu, fit le petit prince.
- Adieu, dit la fleur. ».
L’humain est un être bien fragile qui manque cruellement de racines…
La réelle sécurité est dans l’espérance, dans l’espoir libéré des certitudes. C’est donc dans la « potentialité » « la possibilité d’une porte » à ouvrir pour cheminer vers l'humanité.
Michel HOUELLEBECQ, avec « La Possibilité d’une île », nous offre une grosse et lourde ratatouille d’idées, de découvertes et de provocations… en reprises à peine modifiées d’écrivains talentueux dont nous avons, dans cet article, proposé quelques panégyriques. Ces auteurs savaient, en moins de 300 pages (parfois certains en une ou deux dizaines), nous édifier ou nous inviter à la question… sur le futur, l’homme différent, la liberté ou la légèreté, l’absurde de la vie… la peur de la mort ! Là, chez Michel HOUELLEBECQ — comme de bien entendu — il est difficile de profiter de tous ces goûts mélangés et réchauffés dans une sauce épaisse et souvent vulgaire. Il y a tant de recyclage dans son livre que nous avons l’impression d’avoir fait les poubelles et récupéré les épluchures de nos bibliothèques. S’il semble naturel que pour écrire un poème qui nous soit propre, il soit nécessaire d’en avoir lu quelques milliers… pour être génial au piano, les gammes s’imposent ! Oui, rappelait souvent le frère Michel-Robert BOUS au frère Yves Philippe de FRANCQUEVILLE — alors étudiant dominicain en philosophie et en théologie au couvent des Dominicains de Lille, de l'Ordre des frères prêcheurs — lorsqu'il prenait ses cours de poésie :
« Le petit prince traversa le désert et ne rencontra qu'une fleur. Une fleur à trois pétales, une fleur de rien du tout...
- Bonjour, dit le petit prince.
- Bonjour, dit la fleur.
- Où sont les hommes ? demanda poliment le petit prince.
La fleur, un jour, avait vu passer une caravane:
- Les hommes ? Il en existe, je crois, six ou sept. Je les ai aperçus il y a des années. Mais on ne sait jamais où les trouver. Le vent les promène. Ils manquent de racines, ça les gêne beaucoup.
- Adieu, fit le petit prince.
- Adieu, dit la fleur. ».
L’humain est un être bien fragile qui manque cruellement de racines…
La réelle sécurité est dans l’espérance, dans l’espoir libéré des certitudes. C’est donc dans la « potentialité » « la possibilité d’une porte » à ouvrir pour cheminer vers l'humanité.
Michel HOUELLEBECQ, avec « La Possibilité d’une île », nous offre une grosse et lourde ratatouille d’idées, de découvertes et de provocations… en reprises à peine modifiées d’écrivains talentueux dont nous avons, dans cet article, proposé quelques panégyriques. Ces auteurs savaient, en moins de 300 pages (parfois certains en une ou deux dizaines), nous édifier ou nous inviter à la question… sur le futur, l’homme différent, la liberté ou la légèreté, l’absurde de la vie… la peur de la mort ! Là, chez Michel HOUELLEBECQ — comme de bien entendu — il est difficile de profiter de tous ces goûts mélangés et réchauffés dans une sauce épaisse et souvent vulgaire. Il y a tant de recyclage dans son livre que nous avons l’impression d’avoir fait les poubelles et récupéré les épluchures de nos bibliothèques. S’il semble naturel que pour écrire un poème qui nous soit propre, il soit nécessaire d’en avoir lu quelques milliers… pour être génial au piano, les gammes s’imposent ! Oui, rappelait souvent le frère Michel-Robert BOUS au frère Yves Philippe de FRANCQUEVILLE — alors étudiant dominicain en philosophie et en théologie au couvent des Dominicains de Lille, de l'Ordre des frères prêcheurs — lorsqu'il prenait ses cours de poésie :
« Pour écrire un poème original,
Il est primordial que vous en ayez lu au moins mille » !
Il est primordial que vous en ayez lu au moins mille » !
Alors la rencontre honnête avec le livre et l’humain nous permet de réaliser une œuvre qui sera nôtre. Hélas, Michel HOUELLEBECQ est (même s'il
joue à l'original, hors des lois de ce monde) un objet — un pion — du système
économique du livre où l'écrit doit être rentable et accessible aux
consommateurs, avant d'être de qualité ! Ce monsieur — pour commettre ses
romans — a dû visiter (à travers quelques résumés) Aldous HUXLEY, Herbert
George WELLS, René BARJAVEL, Georges BATAILLE, Pierre BOULLE et d’autres
écrivains talentueux comme certainement aussi William Seward BURROUGHS qui sont
à citer respectueusement dans cette étude à la recherche du surhomme. Oui, pour
M.H., de ses lectures peut-être « en diagonale », il n’est sorti
hélas « rien de nouveau sous le
soleil »… aurait pu dire encore et toujours QOHELET dans « L’Ecclésiaste ». N'en déplaise à
celles et ceux qui se retrouvent dans les écrits de Michel HOUELLEBECQ, il reste
un « Zarathoustra des classes
moyennes » comme il se cite en Daniel1
dans son roman… sans Extension du Domaine de la lutte ?
Les médiocres cherchent encore et toujours des maîtres et des dieux, et se contentent donc de maîtres et de dieux à leur niveau… Nous avons les présidents que nous élisons, et les écrivains que nous lisons ! Voter pour un crétin nous range parmi les super crétins… c’est penser que nous devons obéir à des crétins… Cependant, de « La Possibilité d’une île », nous garderons le titre splendide pour conclure cette quête de l’homme, et non du surhomme !
Une île, c'est — l'espace d'un instant — la possibilité de reprendre des forces avant de poursuivre sa route !
Il faut que l’île soit saine et plaisante pour savoir partir à l’aventure et se réjouir de revenir « chez soi ».
L’île est un espace fragile et temporel… Elle a son sens tant que l’envahisseur ne l’a pas découverte, annexée, soumise aux exigences d’une couronne ou d’une doctrine religieuse ! Et si l’île est détruite, il faut s’en créer une autre ! Que cet essai soit donc une île — à la différence des écrits de certitudes — un espace agréable et constructif de questions utiles, ouvertes à la poursuite de recherches nouvelles. Oui, tout de même, merci Michel HOUELLEBECQ, splendide idée retrouvée que :
Les médiocres cherchent encore et toujours des maîtres et des dieux, et se contentent donc de maîtres et de dieux à leur niveau… Nous avons les présidents que nous élisons, et les écrivains que nous lisons ! Voter pour un crétin nous range parmi les super crétins… c’est penser que nous devons obéir à des crétins… Cependant, de « La Possibilité d’une île », nous garderons le titre splendide pour conclure cette quête de l’homme, et non du surhomme !
Une île, c'est — l'espace d'un instant — la possibilité de reprendre des forces avant de poursuivre sa route !
Il faut que l’île soit saine et plaisante pour savoir partir à l’aventure et se réjouir de revenir « chez soi ».
L’île est un espace fragile et temporel… Elle a son sens tant que l’envahisseur ne l’a pas découverte, annexée, soumise aux exigences d’une couronne ou d’une doctrine religieuse ! Et si l’île est détruite, il faut s’en créer une autre ! Que cet essai soit donc une île — à la différence des écrits de certitudes — un espace agréable et constructif de questions utiles, ouvertes à la poursuite de recherches nouvelles. Oui, tout de même, merci Michel HOUELLEBECQ, splendide idée retrouvée que :
« La
possibilité d’une île » !
Maintenant, en route d'un clic
vers la conclusion de cette étude,
avec la page 12.
À la découverte de l'humain…
Enfin !
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avec la page 12.
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Enfin !
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Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots. Tous droits reservés ©.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville