Mémoires d'un vivant, deuxième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène sixième
Philanalyste ou psychanalyste ?
L'art de la Philanalyse…
Pour rappeler à notre mémoire l'anecdote de la grenade quadrillée, il faut savoir qu'elle explose en petits morceaux de fonte prédécoupés qui s'éparpillent avec art, pour parfois donner la mort ou occasionner des blessures au vilain soldat ou au (gentil ?) civil passant. Lorsque l'engin n'est pas quadrillé, l'explosion envoie des morceaux de manière plus aléatoire, et la chance de recevoir un éclat est plus limitée !
Interdite, parce que trop "tueuse" la parade fut donc de faire des grenades pré-fragmentées mais de l'intérieur… pour que cela ne se voit pas !
Dans la conception même de la philanalyse il ne doit pas y avoir de tricherie dans ce travail d'écoute, sous couvert d'un pseudo secret professionnel. Ce dernier qui est bafoué par tant et tant de médecins ou de psychologues, dès que l'occasion de se faire mousser par une petite gloire, dans un entretien, un colloque ou une intervention dans les médias, ou par plaisir de la délation… ou encore pour commettre un livre !
Pour un philanalyste, tout son travail devrait certainement se résumer en un mot : considération.
Que ce soit un enfant ou un vieillard, qu'il ait vécu un drame ou qu'il en soit l'auteur… l'être qui parle communique à lui-même, et l'analyste a juste pour rôle d'être à son côté afin de l'aider à formuler les paroles libératrices. Qu’elles lui donnent la force, la volonté, l'audace pour se libérer de ses peurs… des peurs de ses peurs surtout !
C'est une démarche essentiellement axée sur l'intérêt sincère de la valeur de l'humain. Elle engendre surtout des actes libérés de la morale sociétale ou de la rentabilité financière d'un acte !
Le philanalyste reste cependant un personnage fragile dans la rencontre humaine où, à tout moment un dérapage, voire un drame, est si facile : pour lui, comme pour le patient.
Rappelons-nous tous ces livres ou films relatant des relations complexes, amoureuses, voire sexuelles entre patients et médecins, curés ou pasteurs, comme dans la Symphonie pastorale d'André GIDE, ou dans le film Color of night. Dans ce dernier, Bruce WILLIS subit en directe le suicide d'une de ses patientes… Pour se remettre de ses émotions, il enquête sur des faits étranges chez son collègue et ami. Il découvre alors, parmi celles et ceux qui viennent en consultation… un tueur en série !
Un philanalyste n'écoute pas l'autre en tant que médecin, juge, curé, pasteur, imam, rabbin ou gendarme, même si parfois il associe dangereusement pour des raisons politiques, religieuses ou financières quelques unes de ces professions !
L'écoute se devrait d'être neutre… la plus neutre possible : essentiellement humaniste et sans aucune prise de position.
Cependant nous sommes juste des êtres humains avec nos failles, nos faiblesses…
Interdite, parce que trop "tueuse" la parade fut donc de faire des grenades pré-fragmentées mais de l'intérieur… pour que cela ne se voit pas !
Dans la conception même de la philanalyse il ne doit pas y avoir de tricherie dans ce travail d'écoute, sous couvert d'un pseudo secret professionnel. Ce dernier qui est bafoué par tant et tant de médecins ou de psychologues, dès que l'occasion de se faire mousser par une petite gloire, dans un entretien, un colloque ou une intervention dans les médias, ou par plaisir de la délation… ou encore pour commettre un livre !
Pour un philanalyste, tout son travail devrait certainement se résumer en un mot : considération.
Que ce soit un enfant ou un vieillard, qu'il ait vécu un drame ou qu'il en soit l'auteur… l'être qui parle communique à lui-même, et l'analyste a juste pour rôle d'être à son côté afin de l'aider à formuler les paroles libératrices. Qu’elles lui donnent la force, la volonté, l'audace pour se libérer de ses peurs… des peurs de ses peurs surtout !
C'est une démarche essentiellement axée sur l'intérêt sincère de la valeur de l'humain. Elle engendre surtout des actes libérés de la morale sociétale ou de la rentabilité financière d'un acte !
Le philanalyste reste cependant un personnage fragile dans la rencontre humaine où, à tout moment un dérapage, voire un drame, est si facile : pour lui, comme pour le patient.
Rappelons-nous tous ces livres ou films relatant des relations complexes, amoureuses, voire sexuelles entre patients et médecins, curés ou pasteurs, comme dans la Symphonie pastorale d'André GIDE, ou dans le film Color of night. Dans ce dernier, Bruce WILLIS subit en directe le suicide d'une de ses patientes… Pour se remettre de ses émotions, il enquête sur des faits étranges chez son collègue et ami. Il découvre alors, parmi celles et ceux qui viennent en consultation… un tueur en série !
Un philanalyste n'écoute pas l'autre en tant que médecin, juge, curé, pasteur, imam, rabbin ou gendarme, même si parfois il associe dangereusement pour des raisons politiques, religieuses ou financières quelques unes de ces professions !
L'écoute se devrait d'être neutre… la plus neutre possible : essentiellement humaniste et sans aucune prise de position.
Cependant nous sommes juste des êtres humains avec nos failles, nos faiblesses…
La rencontre avec des patients déclinant apparemment quelques névroses ou autres psychoses ressort naturellement de la responsabilité du psychiatre, avec lequel il faut savoir faire bonne entente. L'analyste est donc sensé diriger vers le médecin compétent celle ou celui qui ne saurait être aidé que par une écoute simple.
Le problème se complique quand nous constatons que notre société ne donne pas vraiment aux psychiatres la liberté d'aider au mieux leurs patients.
Hélas, les psychiatres — agents de l’État souvent malgré eux au début de leur carrière puis malheureusement dociles pour bénéficier de privilèges — ces diplômés d’un doctorat en médecine (autrefois, hors les passionnés humanistes, choisissant cette voie de spécialité parce qu’ils étaient mal notés aux concours et que des places ne restaient que dans cette dernière), sont contraints ou soucieux de maintenir "leurs malades" le plus souvent sous camisoles physiques et surtout chimiques.
Le problème se complique quand nous constatons que notre société ne donne pas vraiment aux psychiatres la liberté d'aider au mieux leurs patients.
Hélas, les psychiatres — agents de l’État souvent malgré eux au début de leur carrière puis malheureusement dociles pour bénéficier de privilèges — ces diplômés d’un doctorat en médecine (autrefois, hors les passionnés humanistes, choisissant cette voie de spécialité parce qu’ils étaient mal notés aux concours et que des places ne restaient que dans cette dernière), sont contraints ou soucieux de maintenir "leurs malades" le plus souvent sous camisoles physiques et surtout chimiques.
Vers la
Scène septième
Mémoires d'un vivant, deuxième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville