Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène neuvième
Et du côté paternel ?
Oui, du côté paternel…
Yves, pour son père alors encore bien jeune et crédule, c’est bien le prénom de celui qui est estimé, reconnu, apprécié. C’est celui dont on parle dans la famille.
Ce cousin prêtre a été construit sur un idéal aristocratique mondain d’entre deux guerres. Il faut y ajouter la mort de son jeune frère de maladie, « sanctifié » par la piété familiale. Enfin, n'oublions pas l'influence certaine de la tante tutrice — la propre mère du père de Yves de FRANCQUEVILLE — très intéressée par l’intelligence apparente chez deux de ses neveux.
Oui, soucieuse du potentiel de ces deux garçons — rejetant sans complexe ses propres enfants qu’elle trouvait peu brillants — elle consacrera beaucoup de son temps et de son plaisir à éduquer ses neveux ! Le premier prit les armes et finira sa carrière militaire comme général de brigade. lui, Yves, sera Jésuite et se complaira semble-t-il fort bien dans cette Compagnie de Jésus où il saura - avec art – ne jamais prendre complètement parti pour quelque cause que ce soit… Il laissera parfois, hélas, la justice ou l’injustice se développer sans lui… même au sein de sa propre famille. Il était si conciliant et si modéré… que certains pouvaient même le trouver tiède.
Non, il devait certainement être juste… bien au dessus des soucis du monde ?
Un bon père Jésuite obéissant à son Ordre…
Oui. Peut-être faut-il juste croire que le sang de cet oncle manquait de feu ?
Fallait-il donc que le jeune Yves devienne — pour la gloire de son père — celui qui accomplît ce qu’il n’avait pas pu lui-même réaliser ?
Lorsque Yves Philippe de FRANCQUEVILLE annonça à sa famille son entrée dans l’Ordre des frères Prêcheurs — les Dominicains — afin d’y suivre un cursus étudiant en philosophie et en théologie, notamment au couvent des dominicains de Lille, la réponse familiale par la bouche de son frère aîné fut plutôt violente et lapidaire : « il n’était pas assez intelligent pour entrer chez les Jésuites ».
Yves, pour son père alors encore bien jeune et crédule, c’est bien le prénom de celui qui est estimé, reconnu, apprécié. C’est celui dont on parle dans la famille.
Ce cousin prêtre a été construit sur un idéal aristocratique mondain d’entre deux guerres. Il faut y ajouter la mort de son jeune frère de maladie, « sanctifié » par la piété familiale. Enfin, n'oublions pas l'influence certaine de la tante tutrice — la propre mère du père de Yves de FRANCQUEVILLE — très intéressée par l’intelligence apparente chez deux de ses neveux.
Oui, soucieuse du potentiel de ces deux garçons — rejetant sans complexe ses propres enfants qu’elle trouvait peu brillants — elle consacrera beaucoup de son temps et de son plaisir à éduquer ses neveux ! Le premier prit les armes et finira sa carrière militaire comme général de brigade. lui, Yves, sera Jésuite et se complaira semble-t-il fort bien dans cette Compagnie de Jésus où il saura - avec art – ne jamais prendre complètement parti pour quelque cause que ce soit… Il laissera parfois, hélas, la justice ou l’injustice se développer sans lui… même au sein de sa propre famille. Il était si conciliant et si modéré… que certains pouvaient même le trouver tiède.
Non, il devait certainement être juste… bien au dessus des soucis du monde ?
Un bon père Jésuite obéissant à son Ordre…
Oui. Peut-être faut-il juste croire que le sang de cet oncle manquait de feu ?
Fallait-il donc que le jeune Yves devienne — pour la gloire de son père — celui qui accomplît ce qu’il n’avait pas pu lui-même réaliser ?
Lorsque Yves Philippe de FRANCQUEVILLE annonça à sa famille son entrée dans l’Ordre des frères Prêcheurs — les Dominicains — afin d’y suivre un cursus étudiant en philosophie et en théologie, notamment au couvent des dominicains de Lille, la réponse familiale par la bouche de son frère aîné fut plutôt violente et lapidaire : « il n’était pas assez intelligent pour entrer chez les Jésuites ».
Pour mémoire, voici deux feuilles de notes du cursus universitaire, sur la centaine, non trouvée par les gendarmes… assistés du vieux Major Van Der P*** — surnommé POL-POT — lors de la perquisition donc non saisies… ainsi qu'une de ses cartes d'étudiant qui a échappée au vol manifeste ! (Rien n'a été rendu depuis).
Patience, nous sauront un jour restaurer tout cela !
Patience, nous sauront un jour restaurer tout cela !
Il y en a eu un sacré nombre de feuilles de notes et d'appréciations, sanctionnant tant et tant de cours, de cursus et de formations en cinq années de vie religieuse… de la Maison Saint-Augustin, à Paris, jusqu'à la faculté catholique de Lille, sans oublier le couvent des dominicains de Strasbourg, boulevard de la Victoire…
Le plaisir d'apprendre sans toujours nécessairement comprendre… le plaisir de lire, de rencontrer, d'écouter, de partager… sans se cantonner cependant à user ses culottes sur des bancs d'écoles ou d'universités !
"doctus cum libro" n'est pas suffisant… Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est aussi un passionné de l'humain, et cet aventurier de la vie n'a pas peur de l'aventure !
C'est sur le terrain aussi qu'il cherche… afin de mieux saisir le sens de l'écoute… "l'analyse de l'amour humain"… qui le conduira à tenter de définir la philanayse !
Le plaisir d'apprendre sans toujours nécessairement comprendre… le plaisir de lire, de rencontrer, d'écouter, de partager… sans se cantonner cependant à user ses culottes sur des bancs d'écoles ou d'universités !
"doctus cum libro" n'est pas suffisant… Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est aussi un passionné de l'humain, et cet aventurier de la vie n'a pas peur de l'aventure !
C'est sur le terrain aussi qu'il cherche… afin de mieux saisir le sens de l'écoute… "l'analyse de l'amour humain"… qui le conduira à tenter de définir la philanayse !
Il est intéressant de noter que sur la photo de cette carte d'étudiant en licence de théologie, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE est en tenue d'uniforme de lieutenant de l'Armée de l'Air française ! Il étudiait alors la philosophie et la théologie tout en continuant ses activités d'instructeur parachutiste… en étant au studentat des Dominicains de Lille, frère dominicain pendant ces cinq années de vie religieuses dont trois au couvent des dominicains de Lille, de l'Ordre des frères prêcheurs, ce couvent qui fut pensé et souhaité et réalisé grâce au frère Michel Robert BOUS, un homme exceptionnel qui fut un magister formidable pour notre poète…
Pourquoi donc s'imposer des études de théologie lorsque l'on a pas en soi "la notion de l'idée d'un dieu" ?
Pourquoi donc s'impliquer totalement dans cette idée de vouloir comprendre cette "hors normalités", en allant jusqu'à vivre un temps donné la vie monastique ?
Ne pas être en mesure de croire… ne pas savoir croire, comme le diraient les wallons, et entrer dans un ordre religieux comme celui des frères prêcheurs ?
Folie ?
Certainement… mais quelle expérience formidable !
Un moyen notamment de se préserver des certitudes familiales.
C'est confronter cette situation "d'a-croyant" avec des religieux dont beaucoup se pensent porteurs de la Vérité, ou plutôt de leurs vérités… afin de s'éprouver…
Un couvent est un lieu privilégié pour saisir enfin l'espace d'erreurs dans lequel beaucoup survivent et lui permettre de se conforter à poursuivre sa quête de l'humain… sans s'imposer la nécessité de dieux !
Étudier au sein même des porteurs de la connaissance et du savoir à transmettre au monde… c'est justement pour cela qu'il lui semblait plus que nécessaire de chercher les mécanismes de l'homme le conduisant à s'enfermer dans des croyances et des peurs…
La théologie comprise sous un regard neutre ou "laïc" est un outil précieux pour déjouer les tricheries des puissants en les confrontant simplement à leurs incohérences. Apprendre le maniement des mécanismes sectaires de toutes les religions est fort utile pour en prévenir le "fidèle" esclave d'une doctrine et l'aider à se libérer.
L'étude de la théologie permet d'être plus attentif dans l'écoute sincère de l'autre… C'est complémentaire à l'étude de la philosophie !
La rencontre avec la vie monastique dans cette soif d'apprendre sans nécessairement comprendre est contée avec talent et humour dans le premier tome du Cycle de l'Austrel : Souvenir d'un amour, à lire ou à télécharger gratuitement ou à acheter en quelques clics pour la version papier… un joli livre qui arrive chez soi en moins d'une semaine… Une approche ludique de la philanalyse !
Le frère Yves Philippe de FRANCQUEVILLE — dominicain — a beaucoup reçu de ces cinq années de vie religieuses (ne pas oublier aussi l'année à Paris et les aventures à la Maison Saint-Augustin, l'anti-chambre du grand séminaire de Paris où se vivent tant d'histoires qu'il sera plaisant d'en découvrir pour certaines) !
Ses rencontres furent riches et cela fera certainement partie d'articles ou d'actes disponibles bientôt sur la toile de l'Internet, afin de vous conter ses rires, ses larmes, ses déceptions et ses joies… partager ses découvertes, ses amours… dévoiler la vie, la survie et surtout la sousvie de toutes ces "sœurs" et ces "frères" qui sont séparés du monde en illusion… au sein de prisons dorées !
Il y a rencontré un grand nombre de médiocres, mais aussi des sains… parfois même des saints… que cela soit au couvent des Dominicains de Lille, (celui du frère Michel BOUS, un homme éprouvé par ses frères au point d'en avoir le corps brisé par la maladie) et de celui de Strasbourg — lieu de tous les extrêmes — où il a vécu quelques années, mais aussi bien d'autres couvents de France et d'Europe… où il passa… des couvents où la misère affective transforme hélas ces hommes et ces femmes en mendiants d'amour !
Il garde précieusement dans son cœur, son esprit et même aussi son corps, les rencontres, plaisirs et découvertes avec quelques géants fragiles… esquivant au mieux le danger !
Mais hélas, ces espaces protégés sont surtout le refuge de beaucoup de minables ambitieux… de pauvres hères qui payent leur handicap, leurs fautes ou celles de leurs ancêtres… et — plus dramatique — de dangereux tyrans, ou autres pervers destructeurs…
Le médiocre et le génial se côtoient mais aussi le monstrueux se terrent, se cachent, pour mieux surprendre leurs proies.
Couvents et monastères sont des zones de non-droit où des malades se croient porteurs de vérités leur donnant la toute puissance sur des créatures fragiles !
On entre en ces lieux se croyant libres…
En sortir "debout" est quasiment impossible… et émettre ce choix nous condamne systématiquement : vous passez en un instant de l'état de "très cher frère bien aimé" à un "paria de toujours", voire — plus douloureux certainement — à "celui que l'on ne connaît pas"… L'inconnu qui n'a jamais existé… Oublié !
Vers la
Scène dixième
Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain ! Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville