À la recherche du surhomme : présentation, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Étude réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194 & X263 extraites de la première liasse,
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici :
À la recherche du surhomme ?
1. Présentation…
Depuis des millénaires, les politiciens, les théologiens, les
historiens d’État — dont beaucoup osent se dire philosophes — se passionnent
pour « le genre humain », à tenter souvent de le croire supérieur à
la Nature, puis d’y chercher en son sein des différences hiérarchiques… ou,
plus dramatique, de désigner certains « humains » comme inférieurs à
d’autres.
Déjà, comme la plupart ont eu l'audace de mettre « l'homme » en haut d'une pyramide de l'évolution, quelques-uns ont souhaité le développement de castes, de races, d’ethnies et d’espèces aux valeurs et aux droits différents.
Le mot « race » est ôté officiellement en l’an 2013 de notre ère, des considérations humaines… comme le mot « espèces » le sera peut-être un jour ?
Faire disparaître un mot de notre vocabulaire déjà bien pauvre ne transformera pas le « genre humain » en un peuple où nous serions :
Déjà, comme la plupart ont eu l'audace de mettre « l'homme » en haut d'une pyramide de l'évolution, quelques-uns ont souhaité le développement de castes, de races, d’ethnies et d’espèces aux valeurs et aux droits différents.
Le mot « race » est ôté officiellement en l’an 2013 de notre ère, des considérations humaines… comme le mot « espèces » le sera peut-être un jour ?
Faire disparaître un mot de notre vocabulaire déjà bien pauvre ne transformera pas le « genre humain » en un peuple où nous serions :
« Libres et égaux en droits, de droit »…
Il y a les chiens et les chats, les chevaux et les poules… et les humains…
Sont-ils tous de la même espèce ou de la même race dans leur spécificité ? Un cheval de labour est-il à classifier dans la même « famille » que tel ou tel cheval de course ? Et le quel est le plus important ? Le quel est supérieur à l’autre ?
Pour les « humains », nous devons aujourd’hui « officiellement » considérer qu’ils sont tous identiques, sous peine de prison et d’amende… donc il est évident de rappeler qu’un « Coréen » se confond naturellement avec un « Norvégien »… qu’un « Amérindien » cousine fortement avec un « Pygmée » et qu’un « Inuit » s’apparente à s’y méprendre à un « Bourguignon » !
Ah, ces humains… ils se ressemblent tous… comme ce « Setter irlandais » et ce « Teckel à poil ras »… comment les différencier ?
Et pendant que nous palabrons, dans un autocar au Texas, un noir évitera surtout de s’asseoir à une place réservée aux blancs, pour éviter la polémique. Et en France, un étudiant français ayant aussi la nationalité marocaine, et une couleur de peau un peu plus mate que la mienne, aura beaucoup plus de difficultés à s’inscrire à la faculté et à trouver un logement ou un stage qu'un pur "caucasien"…
Il y a depuis des millénaires, une grande tradition de « l’homme supérieur », qu'il soit "jaune", "noir" ou "blanc"… Le ridicule de cette démarche est dû à la passion qu'ont les hommes de s’entre-tuer et à cette obsession à vouloir se mesurer sans cesse pour savoir qui est le plus fort, à la méprise… à l’envie ou à la jalousie. Les tyrans qui nous dirigent créent les inégalités… en nous invitant à ne pas les voir.
Alors pour simplifier… l’on nous annonce, on nous rabâche que nous sommes tous « égaux », « frères »…
« Identiques »… hélas, comme le disait COLUCHE :
Sont-ils tous de la même espèce ou de la même race dans leur spécificité ? Un cheval de labour est-il à classifier dans la même « famille » que tel ou tel cheval de course ? Et le quel est le plus important ? Le quel est supérieur à l’autre ?
Pour les « humains », nous devons aujourd’hui « officiellement » considérer qu’ils sont tous identiques, sous peine de prison et d’amende… donc il est évident de rappeler qu’un « Coréen » se confond naturellement avec un « Norvégien »… qu’un « Amérindien » cousine fortement avec un « Pygmée » et qu’un « Inuit » s’apparente à s’y méprendre à un « Bourguignon » !
Ah, ces humains… ils se ressemblent tous… comme ce « Setter irlandais » et ce « Teckel à poil ras »… comment les différencier ?
Et pendant que nous palabrons, dans un autocar au Texas, un noir évitera surtout de s’asseoir à une place réservée aux blancs, pour éviter la polémique. Et en France, un étudiant français ayant aussi la nationalité marocaine, et une couleur de peau un peu plus mate que la mienne, aura beaucoup plus de difficultés à s’inscrire à la faculté et à trouver un logement ou un stage qu'un pur "caucasien"…
Il y a depuis des millénaires, une grande tradition de « l’homme supérieur », qu'il soit "jaune", "noir" ou "blanc"… Le ridicule de cette démarche est dû à la passion qu'ont les hommes de s’entre-tuer et à cette obsession à vouloir se mesurer sans cesse pour savoir qui est le plus fort, à la méprise… à l’envie ou à la jalousie. Les tyrans qui nous dirigent créent les inégalités… en nous invitant à ne pas les voir.
Alors pour simplifier… l’on nous annonce, on nous rabâche que nous sommes tous « égaux », « frères »…
« Identiques »… hélas, comme le disait COLUCHE :
« Les hommes naissent libres et égaux,
Mais certains sont plus égaux que d'autres ».
Mais certains sont plus égaux que d'autres ».
Aujourd’hui, ce qui devrait différencier un humain d’un autre, c’est son
train de vie… sa survie alimentaire ou son opulence et son plaisir à gaspiller…
Certains humains sont donc égaux entre eux devant la loi à devoir travailler à la chaîne (ou enchaînés) pour d’autres puissants qui sont aussi des « humains »…
Combien de castes les séparent ?
Les races n’existent plus… soit, mais la différence n’est vraiment pas flagrante entre les maîtres et les esclaves : ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui !
Un « surhomme » existerait-il ?
Devons-nous le chercher ?
Pouvons-nous l'atteindre ?
Non, cela semblerait une vaine quête…
L’animal en nous est trop présent encore !
Un « humain »… c'est un individu instruit qui aime apprendre et éduquer et ce n’est pas le guerrier combattant qui veut dominer ! Sommes-nous peut-être, finalement, à la poursuite de « l’humain » ?
Certains humains sont donc égaux entre eux devant la loi à devoir travailler à la chaîne (ou enchaînés) pour d’autres puissants qui sont aussi des « humains »…
Combien de castes les séparent ?
Les races n’existent plus… soit, mais la différence n’est vraiment pas flagrante entre les maîtres et les esclaves : ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui !
Un « surhomme » existerait-il ?
Devons-nous le chercher ?
Pouvons-nous l'atteindre ?
Non, cela semblerait une vaine quête…
L’animal en nous est trop présent encore !
Un « humain »… c'est un individu instruit qui aime apprendre et éduquer et ce n’est pas le guerrier combattant qui veut dominer ! Sommes-nous peut-être, finalement, à la poursuite de « l’humain » ?
Être en quête de la femme et de l'homme évolué !
Diogène de SINOPE — le Cynique — continue encore et toujours à se promener nu dans les rues d’Athènes, en plein jour, une lanterne à la main… à la recherche d’un « homme »… à la recherche de l’humain ?
Est-ce donc bien un autre regard sur la folie que de considérer DIOGÈNE comme un sage ?
Il était « citoyen du monde », et si seul !
Est-ce donc bien un autre regard sur la folie que de considérer DIOGÈNE comme un sage ?
Il était « citoyen du monde », et si seul !
L’humain — être soi-disant évolué dans la longue suite générationnelle des espèces animales — n’est pas « au-dessus », « mieux ou meilleur » ou encore « supérieur », mais souvent fort fragile… plus vulnérable.
Il est davantage à côté.
La pierre taillée se casse plus facilement que le caillou brut. La porcelaine est bien délicate, face à l’écuelle… comme le verre en cristal, comparé à la timbale en plastique. La quête de la beauté engendre une sensibilité affective, comme la connaissance peut finalement affaiblir l'être évolué pacifique face à l’idiot armé, sûr de lui. Ouvrir des portes pour laisser passer la lumière, nous oblige à concevoir le fait qu’il n’y a plus d’espace protégé. Seul, le mouvement — la mobilité — nous assure alors parfois une certaine sécurité.
Tout évolue, se transforme ou s’oublie… Savoir que l’on ne sait rien devient très vite une pensée presque orgueilleuse de SOCRATE selon les dires de PLATON…
Penser, croire en l’idée de « surhomme », achève la race de l’humain.
Mais « l’humain » existe-t-il déjà ?
Marguerite YOURCENAR écrivait avec désolation que :
« Bien peu de bipèdes depuis Adam peuvent prétendre à l’appellation d’humains ».
Dans les réflexions anthroposophiques de Rudolf STEINER, l’on comprend très vite que nous sommes encore fort loin d’un monde où les êtres éveillés seraient en sécurité. Pourquoi Rudolf STEINER se croit-il obligé cependant de chercher un dieu absent pour expliquer l’homme en construction, en devenir ?
Il y a de très bonnes questions sur la nature de l’homme et de la femme chez Rudolf STEINER, et les anthroposophes, mais leurs réponses ne sont pas libérées des problématiques judéo-chrétiennes ou parfois même pangermanistes ou prosélytes.
L’anthroposophie — littéralement « la sagesse de l’homme » — devrait davantage se préoccuper de sa raison d’être : l’homme… L'homme en tant que femmes et hommes… l'humain !
Les croyances en quelques dieux et autres diables sont des sources dramatiques de menterie, dirait Pierre GRIPARI, et entraînent divisions, conflits… massacres !
Penser que l’humain peut évoluer nous offre de sages perspectives quant au plaisir de vivre avec des êtres qui nous ressemblent, mais cela ne sera peut-être jamais l’avis des fanatiques de l’Ordre et de la Morale.
Oui, ces "garants" de l'Ordre et de la Morale — ces manipulateurs de nos esprits — se croient au-dessus de tous et se pensent "surhommes"… ils ne sont que de dangereuses marionettes de leurs pauvres illusions… autour de l'idée d'un Nouvel Ordre Mondial… créateur de fourmis, voire de moutons !
Alfred Elton van VOGT donne donc du sens aux Marchands d’Armes, pour que ne soit pas oubliée la triste réalité des Slans… — êtres évolués — dont les soushommes seront — hélas — pendant encore bien longtemps, les prédateurs…
« Les larmes lui vinrent aux yeux quand il pensa à la devise "Être armé, c'est être libre" ». Cette triste affirmation du héros des Armureries d'Isher rejoint le final non censuré de la chanson de Boris VIAN, Le Déserteur. En effet, Boris VIAN — pirate des mots — admirateur et aussi traducteur en français d'une partie de l'œuvre d'Alfred Elton van VOGT, dans Le Déserteur, annonce : « prévenez vos gendarmes, que j'emporte des armes, et que je sais tirer ». Même si Marcel André MOULOUDJI a préféré transformer d'une manière soumise, le final de cette hymne à la liberté, la triste réalité se confond avec les paroles originelles : être pour la non violence implique aussi hélas, quelques vaines luttes avant d'espérer la paix !
L'homme évolué aspire à la liberté. Il ne souhaite pas combattre, car « combattre est déjà une défaite » mais si un "bipède" menace son espace de vie, doit-il se défendre ?
Il est davantage à côté.
La pierre taillée se casse plus facilement que le caillou brut. La porcelaine est bien délicate, face à l’écuelle… comme le verre en cristal, comparé à la timbale en plastique. La quête de la beauté engendre une sensibilité affective, comme la connaissance peut finalement affaiblir l'être évolué pacifique face à l’idiot armé, sûr de lui. Ouvrir des portes pour laisser passer la lumière, nous oblige à concevoir le fait qu’il n’y a plus d’espace protégé. Seul, le mouvement — la mobilité — nous assure alors parfois une certaine sécurité.
Tout évolue, se transforme ou s’oublie… Savoir que l’on ne sait rien devient très vite une pensée presque orgueilleuse de SOCRATE selon les dires de PLATON…
Penser, croire en l’idée de « surhomme », achève la race de l’humain.
Mais « l’humain » existe-t-il déjà ?
Marguerite YOURCENAR écrivait avec désolation que :
« Bien peu de bipèdes depuis Adam peuvent prétendre à l’appellation d’humains ».
Dans les réflexions anthroposophiques de Rudolf STEINER, l’on comprend très vite que nous sommes encore fort loin d’un monde où les êtres éveillés seraient en sécurité. Pourquoi Rudolf STEINER se croit-il obligé cependant de chercher un dieu absent pour expliquer l’homme en construction, en devenir ?
Il y a de très bonnes questions sur la nature de l’homme et de la femme chez Rudolf STEINER, et les anthroposophes, mais leurs réponses ne sont pas libérées des problématiques judéo-chrétiennes ou parfois même pangermanistes ou prosélytes.
L’anthroposophie — littéralement « la sagesse de l’homme » — devrait davantage se préoccuper de sa raison d’être : l’homme… L'homme en tant que femmes et hommes… l'humain !
Les croyances en quelques dieux et autres diables sont des sources dramatiques de menterie, dirait Pierre GRIPARI, et entraînent divisions, conflits… massacres !
Penser que l’humain peut évoluer nous offre de sages perspectives quant au plaisir de vivre avec des êtres qui nous ressemblent, mais cela ne sera peut-être jamais l’avis des fanatiques de l’Ordre et de la Morale.
Oui, ces "garants" de l'Ordre et de la Morale — ces manipulateurs de nos esprits — se croient au-dessus de tous et se pensent "surhommes"… ils ne sont que de dangereuses marionettes de leurs pauvres illusions… autour de l'idée d'un Nouvel Ordre Mondial… créateur de fourmis, voire de moutons !
Alfred Elton van VOGT donne donc du sens aux Marchands d’Armes, pour que ne soit pas oubliée la triste réalité des Slans… — êtres évolués — dont les soushommes seront — hélas — pendant encore bien longtemps, les prédateurs…
« Les larmes lui vinrent aux yeux quand il pensa à la devise "Être armé, c'est être libre" ». Cette triste affirmation du héros des Armureries d'Isher rejoint le final non censuré de la chanson de Boris VIAN, Le Déserteur. En effet, Boris VIAN — pirate des mots — admirateur et aussi traducteur en français d'une partie de l'œuvre d'Alfred Elton van VOGT, dans Le Déserteur, annonce : « prévenez vos gendarmes, que j'emporte des armes, et que je sais tirer ». Même si Marcel André MOULOUDJI a préféré transformer d'une manière soumise, le final de cette hymne à la liberté, la triste réalité se confond avec les paroles originelles : être pour la non violence implique aussi hélas, quelques vaines luttes avant d'espérer la paix !
L'homme évolué aspire à la liberté. Il ne souhaite pas combattre, car « combattre est déjà une défaite » mais si un "bipède" menace son espace de vie, doit-il se défendre ?
Cette recherche du surhomme est à retrouver dans le livre
Amours & sexualité
Amours & sexualité
À la recherche du surhomme : présentation, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots. Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville