À la recherche du surhomme : page 3, Des dieux et des humains… Des humains et des dieux !
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Étude réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194 & X263 extraites de la première liasse,
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : À la recherche du surhomme ?
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : À la recherche du surhomme ?
3. Des dieux et des humains…
Des humains et des dieux !
Il était fort courant dans les généalogies nobles égyptiennes, grecques
et romaines, celtes ou scandinaves, chinoises ou mongoles… de trouver parmi les
ancêtres plus ou moins lointains quelques dieux en tête d'une histoire de
famille…
Les jeunes dynasties européennes, dont celles des rois de France n’ont pas dérogé à cette règle. Une légende donne parfois le sourire, mais le plus souvent, elle permet surtout de maintenir un peuple par et dans la crainte… Être fils ou petit-fils d’un dieu, cela impose le respect !
Adam, dans la Bible — dans la Genèse — appelle son dieu « père ». Et nous sommes, aux dires de beaucoup, tous issus d’Adam…
Le général Douglas Mac ARTHUR — grand maître de la bombe — osa dénoncer la généalogie de l’Empereur du Japon en imposant à HIRO-HITO d’affirmer devant son peuple qu’il n’était pas (plus) un dieu vivant, descendant de la déesse AMATERASU. Cet ex-dieu devait donc dénoncer sa simple humanité pour avoir le droit (tout de même) de conserver son trône terrestre et poursuivre son règne sur un peuple soumis…
Le général Douglas Mac ARTHUR était selon ses dires un fervent chrétien… Que HIRO-HITO soit dieu n’était pas concevable, mais qu’il reste empereur ayant droit de vie et de mort sur son peuple, ne le choquait pas, lui qui aimait la guerre !
Roger LELOUP nous met en garde par la voix de Yoko TSUNO, dans la « Spirale du Temps » :
Les jeunes dynasties européennes, dont celles des rois de France n’ont pas dérogé à cette règle. Une légende donne parfois le sourire, mais le plus souvent, elle permet surtout de maintenir un peuple par et dans la crainte… Être fils ou petit-fils d’un dieu, cela impose le respect !
Adam, dans la Bible — dans la Genèse — appelle son dieu « père ». Et nous sommes, aux dires de beaucoup, tous issus d’Adam…
Le général Douglas Mac ARTHUR — grand maître de la bombe — osa dénoncer la généalogie de l’Empereur du Japon en imposant à HIRO-HITO d’affirmer devant son peuple qu’il n’était pas (plus) un dieu vivant, descendant de la déesse AMATERASU. Cet ex-dieu devait donc dénoncer sa simple humanité pour avoir le droit (tout de même) de conserver son trône terrestre et poursuivre son règne sur un peuple soumis…
Le général Douglas Mac ARTHUR était selon ses dires un fervent chrétien… Que HIRO-HITO soit dieu n’était pas concevable, mais qu’il reste empereur ayant droit de vie et de mort sur son peuple, ne le choquait pas, lui qui aimait la guerre !
Roger LELOUP nous met en garde par la voix de Yoko TSUNO, dans la « Spirale du Temps » :
« Les hommes se donnent des dieux pour se
rassurer
Puis leur inventent des légendes pour se faire peur ! ».
Puis leur inventent des légendes pour se faire peur ! ».
Dans la Genèse encore, en 3.8, « Yahvé dieu » marche dans le jardin pendant que « ses enfants », l'homme et la femme,
se cachent… inquiets de la punition qu'ils encourent pour avoir désobéi au père : quelle
faute grave en effet que celle de désirer apprendre, s’éveiller à la connaissance !
Oui, avant d’ouvrir les yeux sur la nature du père et de la mère, l'enfant ne les considère-t-il pas — la plupart du temps — comme des dieux ?
Et lorsqu’ils les ont quittés, ces pères et ces mères, l’absence face à l’angoisse du néant les transforme parfois encore en nouvelles divinités qu’il est si facile d’implorer ou de maudire…
Des dieux qui donnent, des dieux qui prennent et qui sanctionnent… Miséricordieux !
Parfois de bons dieux, ou de méchants dieux… pour citer l’ouvrage pédagogique un peu bâclé de Pierre GRIPARI : « L’histoire du méchant dieu » !
Charles Augustin SAINTE-BEUVE ose cette remarque savoureuse et tragique qui en dit long sur tous les tyrans, qu’ils soient dieux, papes, princes, juges ou critiques littéraires… il en plagie presque le grand saint Augustin d’HIPPONE :
Oui, avant d’ouvrir les yeux sur la nature du père et de la mère, l'enfant ne les considère-t-il pas — la plupart du temps — comme des dieux ?
Et lorsqu’ils les ont quittés, ces pères et ces mères, l’absence face à l’angoisse du néant les transforme parfois encore en nouvelles divinités qu’il est si facile d’implorer ou de maudire…
Des dieux qui donnent, des dieux qui prennent et qui sanctionnent… Miséricordieux !
Parfois de bons dieux, ou de méchants dieux… pour citer l’ouvrage pédagogique un peu bâclé de Pierre GRIPARI : « L’histoire du méchant dieu » !
Charles Augustin SAINTE-BEUVE ose cette remarque savoureuse et tragique qui en dit long sur tous les tyrans, qu’ils soient dieux, papes, princes, juges ou critiques littéraires… il en plagie presque le grand saint Augustin d’HIPPONE :
« On peut être cruel en pardonnant
Et miséricordieux en punissant ».
Et miséricordieux en punissant ».
Au nom d'un dieu, depuis si longtemps, des tyrans sûrs d'eux-mêmes et de leurs
croyances — assurés d'être porteurs de la vérité — condamnent avec art les
femmes et les hommes qui ne croient pas…
L'humain qui ne se sent pas concerné par une divinité quelconque avec ses obligations et ses interdits, est d’abord soupçonné d’immoralité puis méprisé, voire rejeté pour être encore à ce jour parfois précipité dans la mort terrestre avant d’être soi-disant assuré de subir les damnations célestes qu’on lui promet !
L'humain doit donc se plier, obéir, fuir ou mourir pour des idées vis-à-vis desquelles il se sent étranger…
La violence psychologique des croyances religieuses pour un dieu ne donne pas au « bipède » la possibilité d’exister par lui-même, et il continue à se traîner en sous-homme.
Le « sous-homme » marque de son sang l’Histoire, de génération en génération… comme de branche en branche, l’arbre s’étend, alors que certains « bipèdes » deviennent « humains », comme la fleur qui naît pour devenir fruit…
Le « sous-homme » continue à remettre entre les mains du plus fort de l'instant, les clefs de sa vie. Il accepte souvent sans condition d’être conduit à l’abattoir… pour un bout de terre, « l’honneur » d’un pays ou quelques certitudes paradisiaques religieuses.
Cela se passe parfois de manière insidieuse, surtout dans la politique, où des sauveurs se présentent toujours pour nous guider vers le bonheur promis, après nous avoir enchaînés…
Mais être d’heureux esclaves à bâtir des « sousvies »… finalement, pourquoi pas ? Pourquoi vivre dans la lutte puisque nous allons mourir ? Pourquoi s’obliger tant d’efforts vains ?
Pourquoi ne pas se contenter de suivre le troupeau, puisque que la plupart du temps un berger est là pour s’occuper de nous, moyennant quelques soumissions, quelques abandons de liberté ?
Nous irons un jour ou l’autre à l’abattoir, mais si l’herbe est bien verte à l’instant… Pour le moment, tout va bien, tant que l’on me donne le pain et les jeux…
À quoi bon ?
L'humain qui ne se sent pas concerné par une divinité quelconque avec ses obligations et ses interdits, est d’abord soupçonné d’immoralité puis méprisé, voire rejeté pour être encore à ce jour parfois précipité dans la mort terrestre avant d’être soi-disant assuré de subir les damnations célestes qu’on lui promet !
L'humain doit donc se plier, obéir, fuir ou mourir pour des idées vis-à-vis desquelles il se sent étranger…
La violence psychologique des croyances religieuses pour un dieu ne donne pas au « bipède » la possibilité d’exister par lui-même, et il continue à se traîner en sous-homme.
Le « sous-homme » marque de son sang l’Histoire, de génération en génération… comme de branche en branche, l’arbre s’étend, alors que certains « bipèdes » deviennent « humains », comme la fleur qui naît pour devenir fruit…
Le « sous-homme » continue à remettre entre les mains du plus fort de l'instant, les clefs de sa vie. Il accepte souvent sans condition d’être conduit à l’abattoir… pour un bout de terre, « l’honneur » d’un pays ou quelques certitudes paradisiaques religieuses.
Cela se passe parfois de manière insidieuse, surtout dans la politique, où des sauveurs se présentent toujours pour nous guider vers le bonheur promis, après nous avoir enchaînés…
Mais être d’heureux esclaves à bâtir des « sousvies »… finalement, pourquoi pas ? Pourquoi vivre dans la lutte puisque nous allons mourir ? Pourquoi s’obliger tant d’efforts vains ?
Pourquoi ne pas se contenter de suivre le troupeau, puisque que la plupart du temps un berger est là pour s’occuper de nous, moyennant quelques soumissions, quelques abandons de liberté ?
Nous irons un jour ou l’autre à l’abattoir, mais si l’herbe est bien verte à l’instant… Pour le moment, tout va bien, tant que l’on me donne le pain et les jeux…
À quoi bon ?
D'un clic, allons découvrir la suite !
Vous avez aimé ?
Merci de partager !
Merci de partager !
À la recherche du surhomme : page 3, Des dieux et des humains… Des humains et des dieux !
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots. Tous droits réservés ©.
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots. Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville