Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
Seconde partie
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
Seconde partie
Maintenant —
pour compléter la réflexion issue de ses travaux de recherche — Yves Philippe de Francqueville vous propose une conférence
réalisée voici près de dix ans. Elle est bien entendu revisitée, complétée avec
les nouvelles trouvailles et mises en pages pour une lecture prêtant toujours lieu
au débat :
De
l’Amitié & de l’Amour
« Parce
que c’était lui, parce que c’était moi ».
Michel de MONTAIGNE avec cet
alexandrin nous offre son ressenti à propos de son très cher Étienne de La
BOÉTIE.
Est-ce de l’amitié ?
Est-ce de l’amour ?
Est-ce de l’amour ?
Voici la copie d’un texte un peu
« oublié » pour que soit rappelé cet amour merveilleux qui unissait ces deux amis…
Ces propos éloquents étaient gravés sur le mur de la bibliothèque de sa tour d’écriture, pour faire mémoire à Étienne de La BOÉTIE :
« Michel de MONTAIGNE, privé de l'ami le plus tendre, le plus cher et le plus intime, du compagnon le meilleur, le plus savant, le plus agréable et le plus parfait qu'ait vu notre siècle, voulant consacrer le souvenir du mutuel amour qui les unissait l'un à l'autre par un témoignage de la reconnaissance et ne pouvant le faire d'une manière plus expressive, a voué à cette mémoire tout ce savant appareil d'étude, qui fait ses délices ».
Après la mort d'Étienne de La BOÉTIE, Michel de MONTAIGNE écrivit aussi (issu de deux extraits des « Essais », en mémoire de cet amour) :
« Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part »…
« Je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant :
Parce que c'était lui, parce que c'était moi ».
La littérature et plus particulièrement la poésie nous offre une certaine liberté dans l’usage de mots difficiles à prononcer au quotidien. Il y a cependant des règles du jeu à respecter : se protéger de la censure et redouter sans cesse de tomber dans l’autocensure !
Le petit texte composé pour la fête des mères peut aussi permettre à l’enfant de s’exprimer sans fausse pudeur et serait peut-être plus sincère que les « je t’aime » entrecoupés des colères et des refus de considérer l’art de bien vivre ensemble.
Dire « je t’aime » à l’autre semble étrangement si complexe ou si insuffisant que nous cherchons souvent à ajouter quelques additifs qui finalement dénaturent cette affirmation.
En langue française, le mot « AIMER » est le condensé de tant et tant d’expressions. Nous ne pouvons pas l’expliquer, le partager, le saisir, sans aller au-delà du langage.
Avec l’amitié et l’amour, nous serions à même d’espérer être plus à l'aise dans l’art de dire :
Ces propos éloquents étaient gravés sur le mur de la bibliothèque de sa tour d’écriture, pour faire mémoire à Étienne de La BOÉTIE :
« Michel de MONTAIGNE, privé de l'ami le plus tendre, le plus cher et le plus intime, du compagnon le meilleur, le plus savant, le plus agréable et le plus parfait qu'ait vu notre siècle, voulant consacrer le souvenir du mutuel amour qui les unissait l'un à l'autre par un témoignage de la reconnaissance et ne pouvant le faire d'une manière plus expressive, a voué à cette mémoire tout ce savant appareil d'étude, qui fait ses délices ».
Après la mort d'Étienne de La BOÉTIE, Michel de MONTAIGNE écrivit aussi (issu de deux extraits des « Essais », en mémoire de cet amour) :
« Depuis le jour que je le perdis, je ne fais que traîner languissant ; et les plaisirs qui s'offrent à moi, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Nous étions à moitié de tout ; il me semble que je lui dérobe sa part »…
« Je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant :
Parce que c'était lui, parce que c'était moi ».
La littérature et plus particulièrement la poésie nous offre une certaine liberté dans l’usage de mots difficiles à prononcer au quotidien. Il y a cependant des règles du jeu à respecter : se protéger de la censure et redouter sans cesse de tomber dans l’autocensure !
Le petit texte composé pour la fête des mères peut aussi permettre à l’enfant de s’exprimer sans fausse pudeur et serait peut-être plus sincère que les « je t’aime » entrecoupés des colères et des refus de considérer l’art de bien vivre ensemble.
Dire « je t’aime » à l’autre semble étrangement si complexe ou si insuffisant que nous cherchons souvent à ajouter quelques additifs qui finalement dénaturent cette affirmation.
En langue française, le mot « AIMER » est le condensé de tant et tant d’expressions. Nous ne pouvons pas l’expliquer, le partager, le saisir, sans aller au-delà du langage.
Avec l’amitié et l’amour, nous serions à même d’espérer être plus à l'aise dans l’art de dire :
« Je t’aime ».
Hélas non.
Faudrait-il lire ou relire « La Généalogie de la Morale », de Friedrich NIETZSCHE, et en saisir le long formatage établi par tant de pseudo-philosophes — surtout des théologiens — depuis la nuit des temps ?
Friedrich NIETZSCHE se disait lui-même « le génie du cœur » avant de s’enfermer définitivement dans le mutisme, se sentant si seul… même esseulé… de ne pas se savoir aimé.
Certainement quelques centaines d’ouvrages sont des clefs utiles, et des centaines de millions seraient des portes closes aux interrogations légitimes sur l’amour humain ?
Régulièrement j'ai plaisir à retrouver Le Banquet de PLATON. Malgré les traductions souffrant dramatiquement des influences politiques et religieuses des copistes, il n’y a pas trop de morale dans cet écrit, mais davantage une suite de valeurs qui nous ouvrent à l’axiologie. Par mes travaux et mes recherches, mes lectures et de très nombreuses rencontres à l’écoute de l’autre, j’aimerais essayer de vous offrir quelques nouveaux regards sur l’amitié & l’amour afin de nous voir devenir les hérauts de « l’art d’aimer ».
Lorsque nous entendons un mot inconnu, parfois le réflexe du dictionnaire subsiste, mais pour les expressions d’usage, sommes-nous assurés de ne pas nous tromper, ou d’être trompés… par habitude ?
— AMITIÉ : « un sentiment d’affection, de sympathie qu’une personne éprouve pour l’autre ».
— AMOUR : « un sentiment très intense envers l’autre, une divinité, un idéal »…
C’est un peu léger chez « Madame LAROUSSE ».
J’ai un jour demandé à mon fils âgé alors de 8 ans ou 9 ans, ce que signifiaient selon lui ces deux mots et j’ai retenu cela :
Faudrait-il lire ou relire « La Généalogie de la Morale », de Friedrich NIETZSCHE, et en saisir le long formatage établi par tant de pseudo-philosophes — surtout des théologiens — depuis la nuit des temps ?
Friedrich NIETZSCHE se disait lui-même « le génie du cœur » avant de s’enfermer définitivement dans le mutisme, se sentant si seul… même esseulé… de ne pas se savoir aimé.
Certainement quelques centaines d’ouvrages sont des clefs utiles, et des centaines de millions seraient des portes closes aux interrogations légitimes sur l’amour humain ?
Régulièrement j'ai plaisir à retrouver Le Banquet de PLATON. Malgré les traductions souffrant dramatiquement des influences politiques et religieuses des copistes, il n’y a pas trop de morale dans cet écrit, mais davantage une suite de valeurs qui nous ouvrent à l’axiologie. Par mes travaux et mes recherches, mes lectures et de très nombreuses rencontres à l’écoute de l’autre, j’aimerais essayer de vous offrir quelques nouveaux regards sur l’amitié & l’amour afin de nous voir devenir les hérauts de « l’art d’aimer ».
Lorsque nous entendons un mot inconnu, parfois le réflexe du dictionnaire subsiste, mais pour les expressions d’usage, sommes-nous assurés de ne pas nous tromper, ou d’être trompés… par habitude ?
— AMITIÉ : « un sentiment d’affection, de sympathie qu’une personne éprouve pour l’autre ».
— AMOUR : « un sentiment très intense envers l’autre, une divinité, un idéal »…
C’est un peu léger chez « Madame LAROUSSE ».
J’ai un jour demandé à mon fils âgé alors de 8 ans ou 9 ans, ce que signifiaient selon lui ces deux mots et j’ai retenu cela :
« L’amitié
c’est quand j’aime bien,
L’amour c’est lorsque j’aime ».
L’amour c’est lorsque j’aime ».
Ce mot « bien » dans cette
réponse est-il un réducteur ou un amplificateur ?
De mon analyse, je pense finalement que ce n’est ni l’un ni l’autre : c’est davantage un code temporel pour nous diriger vers d’autres réflexions.
Ce mot « bien » s’inscrit dans le temps, pour montrer que « l’amitié » est figée… contrairement à « l’amour » alors, qui s’inscrirait hors du temps.
En effet, avec « l’amour », comme avec « l’amitié », existe ou surgit un terrible problème « d’espace-temps » : il y aurait les vrais amis et les faux amis, les amitiés de 30 ans qui finissent en guerres fratricides et les grandes amours de jeunesses oubliées, les divorces à 30, 40 ou 50 ans après tant de jours heureux ou malheureux, où malgré tout, comme le dit Michel SARDOU dans sa chanson :
De mon analyse, je pense finalement que ce n’est ni l’un ni l’autre : c’est davantage un code temporel pour nous diriger vers d’autres réflexions.
Ce mot « bien » s’inscrit dans le temps, pour montrer que « l’amitié » est figée… contrairement à « l’amour » alors, qui s’inscrirait hors du temps.
En effet, avec « l’amour », comme avec « l’amitié », existe ou surgit un terrible problème « d’espace-temps » : il y aurait les vrais amis et les faux amis, les amitiés de 30 ans qui finissent en guerres fratricides et les grandes amours de jeunesses oubliées, les divorces à 30, 40 ou 50 ans après tant de jours heureux ou malheureux, où malgré tout, comme le dit Michel SARDOU dans sa chanson :
« J’appelle
toujours ma première femme, MA femme ».
« L’amitié », « l’amour »,
deux mots complexes, riches de longues histoires…
Sigmund FREUD ainsi que « ses amis » comme ses concurrents, détracteurs et prétendants à d’autres gloires, présentent deux voies principales dans la relation « d’amour ».
J’en ai ajouté une troisième — celle du cœur — retrouvée chez les philosophes antiques comme je l’ai expliqué dans ma première partie.
Chez les psychanalystes, nous en saurons peut-être un peu plus sur cette voie manquante d’ici une cinquantaine d’années, lorsque nous pourrons enfin étudier librement les « soi-disant 80.000 documents secrets » des sources freudiennes, notamment sur les grandes amours et passions homophiles des « sept disciples de l’anneau ».
Michel FOUCAULT nous dévoile aussi une réalité de la « légèreté » d’aimer dans son œuvre sur la sexualité lorsque le cœur s’oublie face aux pulsions animales.
Nous complétons donc les règles du jeu de la vie pour instaurer un respect de soi et de l’autre afin d’entrer dans une liberté partagée dans la considération… à la recherche de l’amour humain.
Résumons nos propos précédents :
Pour aimer, nous sommes sur une double rencontre ternaire qui ne fait qu’un, hors de l’espace-temps.
La première invitant à :
— La relation à soi par la phase narcissique.
— La relation au même par la phase homophile.
— La relation à l’autre par la phase hétérophile.
Et ces trois phases se réfèrent à trois espaces de notre être, donnant la seconde rencontre ternaire invitant à :
— La relation au corps : l’amour physique ; le ressenti pour l’autre qui ébranle notre être.
— La relation au cœur : l’amour affectif ; un élan du passionnel qui nous porte vers un autre être !
— La relation à l’esprit : l’amour intellectuel ; ce doux plaisir raisonné de la présence de l’autre à nos côtés.
Nous allons donc tenter de comprendre un peu mieux comment nous fonctionnons.
Mes recherches à ce jour me permettent de présenter l’amitié & l’amour sous une nouvelle harmonie.
Pour faire simple :
Je définirais « l’amour » comme un chemin de vie définissant notre humanité, jusque notre achèvement : la mort.
Et « l’amitié », comme une suite d’étapes constructrices sur ce chemin.
(La haine serait donc une étape destructrice qui ralentit, retarde ou fait reculer).
« L’amour » se présente comme un long apprentissage afin se libérer des peurs de nos peurs.
Michel de MONTAIGNE nous le conte en reprenant ce propos socratique de PLATON, expliquant le fait que si je me sais mortel, alors je puis commencer à vivre :
Sigmund FREUD ainsi que « ses amis » comme ses concurrents, détracteurs et prétendants à d’autres gloires, présentent deux voies principales dans la relation « d’amour ».
J’en ai ajouté une troisième — celle du cœur — retrouvée chez les philosophes antiques comme je l’ai expliqué dans ma première partie.
Chez les psychanalystes, nous en saurons peut-être un peu plus sur cette voie manquante d’ici une cinquantaine d’années, lorsque nous pourrons enfin étudier librement les « soi-disant 80.000 documents secrets » des sources freudiennes, notamment sur les grandes amours et passions homophiles des « sept disciples de l’anneau ».
Michel FOUCAULT nous dévoile aussi une réalité de la « légèreté » d’aimer dans son œuvre sur la sexualité lorsque le cœur s’oublie face aux pulsions animales.
Nous complétons donc les règles du jeu de la vie pour instaurer un respect de soi et de l’autre afin d’entrer dans une liberté partagée dans la considération… à la recherche de l’amour humain.
Résumons nos propos précédents :
Pour aimer, nous sommes sur une double rencontre ternaire qui ne fait qu’un, hors de l’espace-temps.
La première invitant à :
— La relation à soi par la phase narcissique.
— La relation au même par la phase homophile.
— La relation à l’autre par la phase hétérophile.
Et ces trois phases se réfèrent à trois espaces de notre être, donnant la seconde rencontre ternaire invitant à :
— La relation au corps : l’amour physique ; le ressenti pour l’autre qui ébranle notre être.
— La relation au cœur : l’amour affectif ; un élan du passionnel qui nous porte vers un autre être !
— La relation à l’esprit : l’amour intellectuel ; ce doux plaisir raisonné de la présence de l’autre à nos côtés.
Nous allons donc tenter de comprendre un peu mieux comment nous fonctionnons.
Mes recherches à ce jour me permettent de présenter l’amitié & l’amour sous une nouvelle harmonie.
Pour faire simple :
Je définirais « l’amour » comme un chemin de vie définissant notre humanité, jusque notre achèvement : la mort.
Et « l’amitié », comme une suite d’étapes constructrices sur ce chemin.
(La haine serait donc une étape destructrice qui ralentit, retarde ou fait reculer).
« L’amour » se présente comme un long apprentissage afin se libérer des peurs de nos peurs.
Michel de MONTAIGNE nous le conte en reprenant ce propos socratique de PLATON, expliquant le fait que si je me sais mortel, alors je puis commencer à vivre :
« Que
philosopher c’est apprendre à mourir ».
Je place « l’amour » dans une situation temporelle : il est le
mouvement du temps, en continuité : c’est vivre sur le même océan de la
pensée ; et naviguer parfois ensemble.
Savoir qu’il y a des îles où se retrouver, se poser, et repartir à l’aventure.
« L’amitié » serait pour sa part, hors du temps : c’est vivre dans l’instant, sur d’autres mondes ; se croiser en chemin, s’arrêter, cheminer : figer l’espace-temps… et repartir à l’aventure.
Notre part féminine fonctionne dans le temps : elle est gardienne de la mémoire, espace de l’apprentissage et de la transmission…
Notre part masculine fonctionne dans l’instant : C’est l’art de créer, de transformer, de révéler… ou hélas, de détruire !
« L’amour » alors n’est pas une raison d’être, un but, une finalité. C’est un moyen.
Nous sommes donc libres de lui donner une valeur constructrice ou destructrice.
« L’amitié » pourrait se présenter comme des petits « espaces-temps » d’étapes amoureuses plaisantes, conviviales, créatives, hors commun… sorties de soi pour l'aventure à deux ou à plusieurs.
« L’amitié » serait comme le moyen de vivre pleinement notre nature humaine en devenir, par des instants de vie, d’amour.
« L’amour » serait davantage une recherche de nous-même — de notre humanité — par la complémentarité des rencontres… la sélections d'êtres pouvant entrer en résonnance avec le nôtre.
En psychanalyse, se sont distingués deux chemins dits « d’amour » : la pulsion de vie, « l’Éros », la pulsion de mort, « Thanatos ».
Le corps et l'esprit se combattraient dans un jeu sans fin ?
Non.
C’est « l’amour du cœur » qui donne naissance à notre humanité puisqu’il nous différencie alors de l’animal libéré des notions dramatiquement régressives de jugements, de contraintes, d’idées sélectives de « bien » et de « mal » : notre raison d’être est au-delà de la reproduction, et se définit alors une capacité à aimer, à avoir du plaisir aussi par l'affect qui nous invite alors à vouloir donner du plaisir.
C’est toute la complexité de passer de l’état de fourmi, d’abeille ou de mouton — éviter l’abattoir — à celui d'humain…
La femme et l’homme peuvent donc exister au-delà de la nécessité de la survie de l’espèce… qu’une société régule.
« L’amitié » serait un grand signe d’évolution : une part d’humanité posée dans notre chemin d’amour.
« L’amitié & l’amour » sont donc intimement liés à L’amour humain.
Le mot « amour » est féminin et masculin.
Savoir qu’il y a des îles où se retrouver, se poser, et repartir à l’aventure.
« L’amitié » serait pour sa part, hors du temps : c’est vivre dans l’instant, sur d’autres mondes ; se croiser en chemin, s’arrêter, cheminer : figer l’espace-temps… et repartir à l’aventure.
Notre part féminine fonctionne dans le temps : elle est gardienne de la mémoire, espace de l’apprentissage et de la transmission…
Notre part masculine fonctionne dans l’instant : C’est l’art de créer, de transformer, de révéler… ou hélas, de détruire !
« L’amour » alors n’est pas une raison d’être, un but, une finalité. C’est un moyen.
Nous sommes donc libres de lui donner une valeur constructrice ou destructrice.
« L’amitié » pourrait se présenter comme des petits « espaces-temps » d’étapes amoureuses plaisantes, conviviales, créatives, hors commun… sorties de soi pour l'aventure à deux ou à plusieurs.
« L’amitié » serait comme le moyen de vivre pleinement notre nature humaine en devenir, par des instants de vie, d’amour.
« L’amour » serait davantage une recherche de nous-même — de notre humanité — par la complémentarité des rencontres… la sélections d'êtres pouvant entrer en résonnance avec le nôtre.
En psychanalyse, se sont distingués deux chemins dits « d’amour » : la pulsion de vie, « l’Éros », la pulsion de mort, « Thanatos ».
Le corps et l'esprit se combattraient dans un jeu sans fin ?
Non.
C’est « l’amour du cœur » qui donne naissance à notre humanité puisqu’il nous différencie alors de l’animal libéré des notions dramatiquement régressives de jugements, de contraintes, d’idées sélectives de « bien » et de « mal » : notre raison d’être est au-delà de la reproduction, et se définit alors une capacité à aimer, à avoir du plaisir aussi par l'affect qui nous invite alors à vouloir donner du plaisir.
C’est toute la complexité de passer de l’état de fourmi, d’abeille ou de mouton — éviter l’abattoir — à celui d'humain…
La femme et l’homme peuvent donc exister au-delà de la nécessité de la survie de l’espèce… qu’une société régule.
« L’amitié » serait un grand signe d’évolution : une part d’humanité posée dans notre chemin d’amour.
« L’amitié & l’amour » sont donc intimement liés à L’amour humain.
Le mot « amour » est féminin et masculin.
L’amitié et les désirs
Les amours et le désir.
Les amours et le désir.
— Peut-on désirer la femme ou
l’homme que l’on aime et aimer en même temps la femme ou l’homme que l’on désire ? sachant qu'ils peuvent être "pluriels" ?
Oui, si l’on différencie le mot : « désirer » des mots « envier », « posséder » ou « dominer » qui sont destructeurs.
La traduction et l’interprétation des écrits parfois intéressants de Sigmund FREUD nous donnent en fait une très mauvaise explication de ces mots.
Selon mes travaux — en résumé — une « envie » déclenche une attitude destructrice chez l’humain. Prononcé comme une grimace, ce mot nous fragilise : c’est se condamner à être malheureux ou frustré tant que l’on n’a pas obtenu quelque chose. L’avoir enfin — cet objet convoité — clôt hélas « l’envie » sans avoir procuré nécessairement « le plaisir ».
« L’envie » crée le mal-être et force à la consommation.
« L’envie » construit la peur, la jalousie, la colère et la honte, donc la soumission et le besoin de punition.
Un « désir » par contre, c’est un mot qui se prononce en forme de sourire. Il y a dans sa diction le bien-être d’espérer quelque chose jusqu’à son obtention. C’est ici l’importance du moyen de qualité pour arriver à la fin qui perd de son sens premier !
Si nous sommes tous assurés de mourir, même si notre orgueil nous contraint par les manipulations religieuses et scientifiques à espérer le contraire, combien d’entre nous ont réellement commencé à vivre ?
« Le désir », c’est le moyen qui prime sur la finalité, c’est construire l'humain dans une recherche du bonheur sans peur, jalousie, honte ou violence.
Oui, si l’on différencie le mot : « désirer » des mots « envier », « posséder » ou « dominer » qui sont destructeurs.
La traduction et l’interprétation des écrits parfois intéressants de Sigmund FREUD nous donnent en fait une très mauvaise explication de ces mots.
Selon mes travaux — en résumé — une « envie » déclenche une attitude destructrice chez l’humain. Prononcé comme une grimace, ce mot nous fragilise : c’est se condamner à être malheureux ou frustré tant que l’on n’a pas obtenu quelque chose. L’avoir enfin — cet objet convoité — clôt hélas « l’envie » sans avoir procuré nécessairement « le plaisir ».
« L’envie » crée le mal-être et force à la consommation.
« L’envie » construit la peur, la jalousie, la colère et la honte, donc la soumission et le besoin de punition.
Un « désir » par contre, c’est un mot qui se prononce en forme de sourire. Il y a dans sa diction le bien-être d’espérer quelque chose jusqu’à son obtention. C’est ici l’importance du moyen de qualité pour arriver à la fin qui perd de son sens premier !
Si nous sommes tous assurés de mourir, même si notre orgueil nous contraint par les manipulations religieuses et scientifiques à espérer le contraire, combien d’entre nous ont réellement commencé à vivre ?
« Le désir », c’est le moyen qui prime sur la finalité, c’est construire l'humain dans une recherche du bonheur sans peur, jalousie, honte ou violence.
« L’amour humain ».
Il faut alors se libérer des chemins
de traverse…
« L’amour d’amitié », par exemple, tant prônée par les religieux de tous poils est une folie destructrice ; pour un sexologue honnête, ce serait même une hérésie…
Largement développé notamment dans « La Somme Théologique » de saint Thomas d’AQUIN, surnommé par ses frères le « bœuf muet », ce concept repris par ses successeurs de l’Ordre des frères prêcheurs, les dominicains, présente une idée dramatique — dans son usage — d'une recherche exacerbée de l'idéal angélique des bipèdes qui se croient « humains supérieurs ». Les grandes religions comme les petites sectes veulent toujours et encore persuader leurs fidèles que le sexe peut-être, que dis-je, doit être sublimé… comme quoi il pourrait y avoir un amour sans corps… non sexué ?
N’est pas eunuque qui veut !
Nous ne sommes pas des créatures angéliques, Blaise PASCAL de MONS nous l’a pourtant bien rappelé :
« L’amour d’amitié », par exemple, tant prônée par les religieux de tous poils est une folie destructrice ; pour un sexologue honnête, ce serait même une hérésie…
Largement développé notamment dans « La Somme Théologique » de saint Thomas d’AQUIN, surnommé par ses frères le « bœuf muet », ce concept repris par ses successeurs de l’Ordre des frères prêcheurs, les dominicains, présente une idée dramatique — dans son usage — d'une recherche exacerbée de l'idéal angélique des bipèdes qui se croient « humains supérieurs ». Les grandes religions comme les petites sectes veulent toujours et encore persuader leurs fidèles que le sexe peut-être, que dis-je, doit être sublimé… comme quoi il pourrait y avoir un amour sans corps… non sexué ?
N’est pas eunuque qui veut !
Nous ne sommes pas des créatures angéliques, Blaise PASCAL de MONS nous l’a pourtant bien rappelé :
« Qui
veut faire l’ange fait la bête ».
Attention aussi au mot « adorer ».
On commence par adorer, puis l’on déteste, pour parfois enfin commencer à aimer.
« Adorer » : L’origine de ce mot est bien « porter à la bouche »… C’est l’acte de dévorer… comme l’ogre des contes ou l’attitude de certains fidèles buvant le sang de leur dieu, ou d’autres qui sont toujours prêts à sacrifier leur fils aîné par obéissance, qu’il soit celui de la servante ou de l’épouse « légitime » !
La mère qui adore ses enfants va finir par les croquer !
Un berger qui adore ses brebis les conduira cependant tôt ou tard à l’abattoir !
N’oublions pas que « l’amour humain » se voudrait totalement libre, hors des interdits, sans loi : « L’amour est enfant de Bohème ». Donc c’est bien à l’homme de lui donner sa noblesse, avec des règles de vie qui l’élèvent au-delà de l’animal qui lui, ne se pose pas de question sur la relation amoureuse lors d’un acte de reproduction !
Tarzan et Mowgli ne se savaient pas hommes, mais les animaux entre eux ont déjà les prémices de l’amour.
Robinson CRUSOE, esseulé, craignait de perdre sa nature humaine ! Sa rencontre avec Vendredi ouvre une nouvelle possibilité à l’amitié, avec un autre qui ne lui ressemble pas… brisant les obligations et les interdits des sociétés de castes… et annonce l’amour !
On commence par adorer, puis l’on déteste, pour parfois enfin commencer à aimer.
« Adorer » : L’origine de ce mot est bien « porter à la bouche »… C’est l’acte de dévorer… comme l’ogre des contes ou l’attitude de certains fidèles buvant le sang de leur dieu, ou d’autres qui sont toujours prêts à sacrifier leur fils aîné par obéissance, qu’il soit celui de la servante ou de l’épouse « légitime » !
La mère qui adore ses enfants va finir par les croquer !
Un berger qui adore ses brebis les conduira cependant tôt ou tard à l’abattoir !
N’oublions pas que « l’amour humain » se voudrait totalement libre, hors des interdits, sans loi : « L’amour est enfant de Bohème ». Donc c’est bien à l’homme de lui donner sa noblesse, avec des règles de vie qui l’élèvent au-delà de l’animal qui lui, ne se pose pas de question sur la relation amoureuse lors d’un acte de reproduction !
Tarzan et Mowgli ne se savaient pas hommes, mais les animaux entre eux ont déjà les prémices de l’amour.
Robinson CRUSOE, esseulé, craignait de perdre sa nature humaine ! Sa rencontre avec Vendredi ouvre une nouvelle possibilité à l’amitié, avec un autre qui ne lui ressemble pas… brisant les obligations et les interdits des sociétés de castes… et annonce l’amour !
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De l'Amitié & de l'Amour, une création originale par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©…
Auteur : Yves Philippe de Francqueville
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