Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène sixième
Yves Philippe Marie Joseph de FRANCQUEVILLE:
Yves Philippe Marie Joseph… quatre prénoms !
Pas si facile à décliner dans la cour de récréation.
Il faudra de longues années de recherches historiques ainsi qu’un sérieux travail orienté vers la psycho généalogie, pour tenter de comprendre la démarche inconsciente et consciente de vouloir alors porter au quotidien ses deux premiers prénoms. Ce fut loin d’être une sinécure de même, que de faire respecter sa volonté à un public peu complaisant, qu’il soit familial, éducatif, et plus généralement sociétal.
Voici à ce jour une première explication détaillée :
Ne nous attardons pas sur le Marie Joseph, tradition commune à un grand nombre de familles aristocratiques ayant conservé par croyance ou habitude, le rituel du baptême. Ce jour là était confié au dieu catholique la lourde tâche de protéger leurs enfants. C’était une chance de plus pour leur sanctification que de les associer aux prénoms de la Sainte Vierge et de son époux, parents idéaux pour les Catholiques : la Sainte Famille… presque au complet !
Que ce soit un acte symbolique ou formulé par conviction, la démarche semble élégante. Elle demanderait pour le spectateur non impliqué dans une telle procédure, davantage de considération que de dérision. Vouloir une protection divine pour l’enfant qui vient de naître est respectable. Bien entendu, les finalités du baptême avec ce jeu étrange où l’on parie que la faute d’un seul rend tous les autres coupables, ne sera pas développé cette fois…
Yves est un prénom d’origine germanique.
Ah, il n’y a pas que des voitures solides qui sont teutonnes…
La qualité Allemande… et qui dure… nous connaissons !
C’est bien vrai, quand on se rend compte que même le mot « France » vient d’Allémanie, terre d’un ancien temps, que les ancêtres de Clovis — petit chef barbare héritier d’une partie de la Belgique gagnée aux Romains en pleine décadence — et ses amis, avaient traversée…
Souvenons-nous aussi que notre Charlemagne national avait pour résidence principale Aix-la-Chapelle, c’est-à-dire aujourd’hui Aachen, près de Cologne. Tiens, deux jolies villes — si l’on aime les reconstructions d’après guerre — qui furent préfectures et sous préfectures françaises, du département français de Roer… à la fin du XVIII° siècle, après que les armées de la République eurent pris par les armes, possession de ces villes riches et… libres depuis des siècles.
Entre tyrans, c’est toujours une grande question que de s’intéresser au bonheur des peuples… à savoir — notamment ici, en ces terres — s’il est préférable de les inviter à perdre leur liberté afin d’être plus heureux sous domination d’un roi de Prusse ou d’un Bonaparte, d’un Führer ou d’un président…
Ah, pour ces cousins germains de toutes les Francies, que de guerres, que de morts et que d’oublis.
Ce n’est finalement pas désagréable d’avoir un prénom ayant pour origine les mêmes espaces de vie qu’un grand nombre de ses ancêtres.
Le découvrir ne fut pas simple car les recherches généalogiques outre-Rhin sont hélas difficiles, coûteuses et peu fructueuses en raison des politiques de destructions massives, voire totales, chères à tout vainqueur potentiel d’une bonne guerre.
Les hautes autorités des États-Unis d’Amérique sont les championnes en tous genres pour que, du passé, table rase soit faite…
Sans mémoire, un peuple est plus docile.
À quelques milliers de kilomètres de ces théâtres de souffrances vaines, ce fut la grande politique aussi de différentes dynasties chinoises, se plaisant à construire, au fil des millénaires, et reconstruire sans cesse, un mur — une muraille — pour enfermer (sous couvert de leur soi-disant sécurité) des peuples, au prix de plus de dix millions de morts… (Source du QUID reprise par Wikipédia) si l’on compte juste les ouvriers bâtisseurs… Et combien plus encore pour celles et ceux qui refusaient de se soumettre ?
Peut-être dix ou vingt fois plus de cadavres à ajouter sur la liste ?
Cette Grande Muraille de Chine — vestige honteux… à ce qu’il paraît non visible depuis la Lune malgré les propos déclamés par un voyageur de l’espace… mais contredit par un autre… et réfutés à ce jour par les résultats de savants calculs, réalisés par des chercheurs émérites — est quasi considérée aujourd’hui comme une des sept nouvelles « Merveilles du Monde ».
Quelle horreur aurait dit certainement Albert CAMUS… celui qui fut un des rares à oser trouver monstrueux le bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945… alors que tant d'autres se réjouissaient de ces centaines de milliers de morts !
Albert CAMUS était un journaliste de qualité puisqu'il ne travaillait pour personne… il écrivait tel un étranger aux morales du monde, en assumant ses valeurs humanistes, même si parfois, la philosophie de l'absurde le rejoignait ! Nous sommes souvent les victimes du mythe de Sisyphe…
D'autres murs furent bâtis… Les raisons premières seront toujours d'isoler et de séparer les peuples et d'en exiger obéissance et soumission…
Comme celui d'Hadrien ou celui d'Antonin, ils auront aussi leurs heures de gloires et leur reconnaissance architecturale mondiale, lorsque les victimes seront oubliées.
Aujourd'hui encore des murs se construisent aux portes de cités saintes avec du sang et des larmes… toujours pour de très bonnes causes géopolitiques et religieuses !
La terre se nourrit du sang de son histoire !
Ah, un autre petit poème semble le bienvenu pour résumer l’art de « laisser mourir » des régnants de ce monde, sur cette petite planète, aux soirs désirés — ou plutôt nécessaires, afin de réguler l’équilibre démographique et économique — de tempêtes humaines…
Pas si facile à décliner dans la cour de récréation.
Il faudra de longues années de recherches historiques ainsi qu’un sérieux travail orienté vers la psycho généalogie, pour tenter de comprendre la démarche inconsciente et consciente de vouloir alors porter au quotidien ses deux premiers prénoms. Ce fut loin d’être une sinécure de même, que de faire respecter sa volonté à un public peu complaisant, qu’il soit familial, éducatif, et plus généralement sociétal.
Voici à ce jour une première explication détaillée :
Ne nous attardons pas sur le Marie Joseph, tradition commune à un grand nombre de familles aristocratiques ayant conservé par croyance ou habitude, le rituel du baptême. Ce jour là était confié au dieu catholique la lourde tâche de protéger leurs enfants. C’était une chance de plus pour leur sanctification que de les associer aux prénoms de la Sainte Vierge et de son époux, parents idéaux pour les Catholiques : la Sainte Famille… presque au complet !
Que ce soit un acte symbolique ou formulé par conviction, la démarche semble élégante. Elle demanderait pour le spectateur non impliqué dans une telle procédure, davantage de considération que de dérision. Vouloir une protection divine pour l’enfant qui vient de naître est respectable. Bien entendu, les finalités du baptême avec ce jeu étrange où l’on parie que la faute d’un seul rend tous les autres coupables, ne sera pas développé cette fois…
Yves est un prénom d’origine germanique.
Ah, il n’y a pas que des voitures solides qui sont teutonnes…
La qualité Allemande… et qui dure… nous connaissons !
C’est bien vrai, quand on se rend compte que même le mot « France » vient d’Allémanie, terre d’un ancien temps, que les ancêtres de Clovis — petit chef barbare héritier d’une partie de la Belgique gagnée aux Romains en pleine décadence — et ses amis, avaient traversée…
Souvenons-nous aussi que notre Charlemagne national avait pour résidence principale Aix-la-Chapelle, c’est-à-dire aujourd’hui Aachen, près de Cologne. Tiens, deux jolies villes — si l’on aime les reconstructions d’après guerre — qui furent préfectures et sous préfectures françaises, du département français de Roer… à la fin du XVIII° siècle, après que les armées de la République eurent pris par les armes, possession de ces villes riches et… libres depuis des siècles.
Entre tyrans, c’est toujours une grande question que de s’intéresser au bonheur des peuples… à savoir — notamment ici, en ces terres — s’il est préférable de les inviter à perdre leur liberté afin d’être plus heureux sous domination d’un roi de Prusse ou d’un Bonaparte, d’un Führer ou d’un président…
Ah, pour ces cousins germains de toutes les Francies, que de guerres, que de morts et que d’oublis.
Ce n’est finalement pas désagréable d’avoir un prénom ayant pour origine les mêmes espaces de vie qu’un grand nombre de ses ancêtres.
Le découvrir ne fut pas simple car les recherches généalogiques outre-Rhin sont hélas difficiles, coûteuses et peu fructueuses en raison des politiques de destructions massives, voire totales, chères à tout vainqueur potentiel d’une bonne guerre.
Les hautes autorités des États-Unis d’Amérique sont les championnes en tous genres pour que, du passé, table rase soit faite…
Sans mémoire, un peuple est plus docile.
À quelques milliers de kilomètres de ces théâtres de souffrances vaines, ce fut la grande politique aussi de différentes dynasties chinoises, se plaisant à construire, au fil des millénaires, et reconstruire sans cesse, un mur — une muraille — pour enfermer (sous couvert de leur soi-disant sécurité) des peuples, au prix de plus de dix millions de morts… (Source du QUID reprise par Wikipédia) si l’on compte juste les ouvriers bâtisseurs… Et combien plus encore pour celles et ceux qui refusaient de se soumettre ?
Peut-être dix ou vingt fois plus de cadavres à ajouter sur la liste ?
Cette Grande Muraille de Chine — vestige honteux… à ce qu’il paraît non visible depuis la Lune malgré les propos déclamés par un voyageur de l’espace… mais contredit par un autre… et réfutés à ce jour par les résultats de savants calculs, réalisés par des chercheurs émérites — est quasi considérée aujourd’hui comme une des sept nouvelles « Merveilles du Monde ».
Quelle horreur aurait dit certainement Albert CAMUS… celui qui fut un des rares à oser trouver monstrueux le bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945… alors que tant d'autres se réjouissaient de ces centaines de milliers de morts !
Albert CAMUS était un journaliste de qualité puisqu'il ne travaillait pour personne… il écrivait tel un étranger aux morales du monde, en assumant ses valeurs humanistes, même si parfois, la philosophie de l'absurde le rejoignait ! Nous sommes souvent les victimes du mythe de Sisyphe…
D'autres murs furent bâtis… Les raisons premières seront toujours d'isoler et de séparer les peuples et d'en exiger obéissance et soumission…
Comme celui d'Hadrien ou celui d'Antonin, ils auront aussi leurs heures de gloires et leur reconnaissance architecturale mondiale, lorsque les victimes seront oubliées.
Aujourd'hui encore des murs se construisent aux portes de cités saintes avec du sang et des larmes… toujours pour de très bonnes causes géopolitiques et religieuses !
La terre se nourrit du sang de son histoire !
Ah, un autre petit poème semble le bienvenu pour résumer l’art de « laisser mourir » des régnants de ce monde, sur cette petite planète, aux soirs désirés — ou plutôt nécessaires, afin de réguler l’équilibre démographique et économique — de tempêtes humaines…
Poème de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Si j'écrivais l'Histoire
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil, au secret, dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir — de vaines illusions --
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer ! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire --
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
I
L’air du temps de ces jours semble étrange et me fuit.
Tout sature en ce monde : on construit, on élève
Un sordide univers où le fer et l’humain
S’entassent sans raison. J’imagine un demain
Les puissants de la terre… Et l’un d’entre eux se lève
Au cours du haut conseil, au secret, dans la nuit.
« Silence ! Écoutez-moi ! » S'écrit-il en grand frère ;
« Refusons tout espoir — de vaines illusions --
Qui donnerait sur l’heure à qui voudrait y croire,
Un retour de son dieu dans une immense gloire.
Il serait bon qu’enfin, sans crainte, nous osions
Reconnaître la mort comme point de repère !
II
Il est temps mes amis de nous entre-tuer.
Détruisons les nations, donnons du sens à l’homme ;
Il nous faut des martyrs, de prodigieux héros…
Mais aussi quelques vils et pauvres numéros :
Longue liste infernale de bêtes de somme,
Enfants, femmes, vieillards… Sachons sans fin tuer ! »
Alors qu’ils écoutaient — vénérable auditoire --
En un commun accord, au dernier mot lancé,
Tous ensemble debout, voici qu’on félicite
À l’unanimité l’offre sans plébiscite,
Où la guerre est pesée, où le mort est pensé…
La terre se nourrit du sang de son histoire.
La terre se nourrit du sang de son histoire…
La terre se nourrit du sang de son histoire !
La terre se nourrit du sang de son histoire…
Vers la
Scène septième
Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain ! Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville