Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène douzième
Il n’y a plus de justice…
Il n’y a pas de justice ?
Ah, C’est cependant dans cette introduction sur l’injustice qu’il nous semble juste de rendre hommage à toute une famille rencontrée en Alsace, où Madame comme Monsieur ont été pour le droit et la magistrature des valeurs notables. De ces conversations capitales et enrichissement merveilleux pour sa construction intellectuelle et affective, il ne cessera de les en remercier.
Leur fils — qui lui est très cher aussi — ayant suivi une route similaire à celle de ses parents, est de même pétri d’un idéal de justice ; il ne sera pas oublié. Qu’il reste, jusqu’au terme de sa carrière, honnête et sincère, afin de garder le cap de ces hommes de loi que la soif de pouvoir ou la cupidité, l’appât du gain ou le besoin de médaille, n’ont pas détournés du sens de leur charge.
Dans la parabole de la veuve et du juge inique, Luc, l’évangéliste, nous le rappelle comme quoi, certains magistrats n’ont d’égard pour personne…
D’autres ont certainement un sens un peu plus élevé de leurs responsabilités ?
Ah, C’est cependant dans cette introduction sur l’injustice qu’il nous semble juste de rendre hommage à toute une famille rencontrée en Alsace, où Madame comme Monsieur ont été pour le droit et la magistrature des valeurs notables. De ces conversations capitales et enrichissement merveilleux pour sa construction intellectuelle et affective, il ne cessera de les en remercier.
Leur fils — qui lui est très cher aussi — ayant suivi une route similaire à celle de ses parents, est de même pétri d’un idéal de justice ; il ne sera pas oublié. Qu’il reste, jusqu’au terme de sa carrière, honnête et sincère, afin de garder le cap de ces hommes de loi que la soif de pouvoir ou la cupidité, l’appât du gain ou le besoin de médaille, n’ont pas détournés du sens de leur charge.
Dans la parabole de la veuve et du juge inique, Luc, l’évangéliste, nous le rappelle comme quoi, certains magistrats n’ont d’égard pour personne…
D’autres ont certainement un sens un peu plus élevé de leurs responsabilités ?
Dans la galerie des ancêtres connus à ce jour d’ Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, le nombre de personnes ayant une charge ou responsabilité au sein des divers ordres respectifs se révèle impressionnant. Peut-être est-ce pour cette raison qu’il a songé — enfant — à se diriger tout d’abord vers la profession de juge, puis de juge pour enfants et finalement d’avocat… pour rejeter l’ensemble ?
Oui, se mélangent dans son sang, de grands messieurs comme Henry CHAUFFOUR en quête de justice, féru de littérature et mécène ; ou de terribles personnages, si convaincus de leur juste pouvoir — en semant la mort et la désolation au nom d’un dieu et d’un roi — pour ne citer que Nicolas REMY ce démonologue grand chasseur de sorcières.
Ah, il est plus sain de cousiner avec François LEFEBVRE de La BARRE, dit le Chevalier de La BARRE, condamné comme nous le relate Wikipédia : à subir la torture ordinaire et extraordinaire pour dénoncer ses complices, à avoir le poing et la langue coupés, à être décapité et brûlé avec l’exemplaire du Dictionnaire philosophique… Condamné simplement pour ne pas être dans la normalité religieuse et politique de l’époque !
Oh, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n’a pas été condamné à être brûlé vif comme sa tante Jeanne.
Cette jeune femme, aux légendes multiples, est encore considérée différemment selon l’intérêt des puissants, à calmer ou réveiller le peuple : comme bâtarde d’un grand seigneur d’ORLÉANS ou la jeune pucelle de petits nobliaux (si pauvres à vivre si simplement qu’ils étaient peut-être même défroqués), désargentés, mais très fiers, courageux et fort pieux (à aller même faire un pèlerinage à Rome pour la mère), cousinant cependant toujours avec quelques notables… ou à être simple bergère analphabète illuminée par la grâce, et prise du désir de martyr en brandissant l’épée retrouvée de Charles MARTEL (celui qui avait arrêté les Arabes à Poitiers — et non à moitié, dixit Pierre DESPROGES — en l’an 725) ou celle de Bertrand du GUESCLIN… pourfendeur d’ennemis de la nation… selon la légende de Sainte Catherine d’ALEXANDRIE ou de Sainte Catherine de FIERBOIS… (une sainte qui manque grandement de curriculum vitae). Tout cela sous les conseils de l’archange Saint-Michel dont une plume se trouverait en relique dans la cathédrale de Bruxelles…
Selon la mémoire historique et la généalogie familiale, cette sainte ancêtre (par son noble frère, bien sûr) a entendu son dieu par la voix de son ange préféré (ou l'un des préférés, car Gabriel bosse aussi beaucoup avec les différentes autres religions issues du grand Mahomet), lui dire qu’il lui fallait bouter l’Anglais hors de France…
Ah, donc il y a bien un dieu qui décide ce qui lui semble bien et ce qui lui semble mal, pour l'avenir de notre petite planète ?
Pierre GRIPARI est un écrivain illuminé aussi par la grâce lorsqu'il écrit l'Opération Pucelle.
Ce conte issu du recueil, Diable, Dieu et autres contes de menterie, nous assure que c'est le Diable qui s'est présenté à Jehanne, sous les traits de l'Archange Saint-Michel et d’une Sainte-Catherine, afin de manipuler la pucelle pour la convaincre de faire échec au projet divin de réaliser l'unification de l'Europe grâce au courage du peuple Anglais, un peu Normand par ses ancêtres.
C'est une idée qui n'est pas à négliger de penser que bon sens de la guerre de cent ans, déclenchée en 1337, était peut-être le retour sur le continent des descendants des armées de Guillaume le Conquérant, parties à la conquête de cette île en 1066.
Elle est finalement imbibée de multiples souvenirs historiques, cette chanson : J’irai revoir ma Normandie…
Oui, se mélangent dans son sang, de grands messieurs comme Henry CHAUFFOUR en quête de justice, féru de littérature et mécène ; ou de terribles personnages, si convaincus de leur juste pouvoir — en semant la mort et la désolation au nom d’un dieu et d’un roi — pour ne citer que Nicolas REMY ce démonologue grand chasseur de sorcières.
Ah, il est plus sain de cousiner avec François LEFEBVRE de La BARRE, dit le Chevalier de La BARRE, condamné comme nous le relate Wikipédia : à subir la torture ordinaire et extraordinaire pour dénoncer ses complices, à avoir le poing et la langue coupés, à être décapité et brûlé avec l’exemplaire du Dictionnaire philosophique… Condamné simplement pour ne pas être dans la normalité religieuse et politique de l’époque !
Oh, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n’a pas été condamné à être brûlé vif comme sa tante Jeanne.
Cette jeune femme, aux légendes multiples, est encore considérée différemment selon l’intérêt des puissants, à calmer ou réveiller le peuple : comme bâtarde d’un grand seigneur d’ORLÉANS ou la jeune pucelle de petits nobliaux (si pauvres à vivre si simplement qu’ils étaient peut-être même défroqués), désargentés, mais très fiers, courageux et fort pieux (à aller même faire un pèlerinage à Rome pour la mère), cousinant cependant toujours avec quelques notables… ou à être simple bergère analphabète illuminée par la grâce, et prise du désir de martyr en brandissant l’épée retrouvée de Charles MARTEL (celui qui avait arrêté les Arabes à Poitiers — et non à moitié, dixit Pierre DESPROGES — en l’an 725) ou celle de Bertrand du GUESCLIN… pourfendeur d’ennemis de la nation… selon la légende de Sainte Catherine d’ALEXANDRIE ou de Sainte Catherine de FIERBOIS… (une sainte qui manque grandement de curriculum vitae). Tout cela sous les conseils de l’archange Saint-Michel dont une plume se trouverait en relique dans la cathédrale de Bruxelles…
Selon la mémoire historique et la généalogie familiale, cette sainte ancêtre (par son noble frère, bien sûr) a entendu son dieu par la voix de son ange préféré (ou l'un des préférés, car Gabriel bosse aussi beaucoup avec les différentes autres religions issues du grand Mahomet), lui dire qu’il lui fallait bouter l’Anglais hors de France…
Ah, donc il y a bien un dieu qui décide ce qui lui semble bien et ce qui lui semble mal, pour l'avenir de notre petite planète ?
Pierre GRIPARI est un écrivain illuminé aussi par la grâce lorsqu'il écrit l'Opération Pucelle.
Ce conte issu du recueil, Diable, Dieu et autres contes de menterie, nous assure que c'est le Diable qui s'est présenté à Jehanne, sous les traits de l'Archange Saint-Michel et d’une Sainte-Catherine, afin de manipuler la pucelle pour la convaincre de faire échec au projet divin de réaliser l'unification de l'Europe grâce au courage du peuple Anglais, un peu Normand par ses ancêtres.
C'est une idée qui n'est pas à négliger de penser que bon sens de la guerre de cent ans, déclenchée en 1337, était peut-être le retour sur le continent des descendants des armées de Guillaume le Conquérant, parties à la conquête de cette île en 1066.
Elle est finalement imbibée de multiples souvenirs historiques, cette chanson : J’irai revoir ma Normandie…
Ah, c’est formidable de voir un président de la République, dans la suite des précédents et précurseur des suivants, vanter le mérite de cette héroïne super nationale… celle qui selon ses dires « serait considérée dans le monde entier » bien qu’il n’y ait guère — pour mémoire — de statues de la sainte dans les églises britanniques…
Cette histoire de Jeanne d’ARC, béatifiée puis canonisée juste après la Grande Guerre, permet finalement de donner un sens aux millions de morts tombés pour soi-disant récupérer l’Alsace et la Lorraine aux vilains Boches, ceux qui sont tantôt d’une rive ou de l’autre du fleuve… Jeanne est là aussi pour nous rappeler que d'autres cousins, tantôt ennemis, tantôt amis, sont juste séparés d'un petit bras de mer… qui pourrait disparaître simplement par un caprice de la nature !
Mais cela est déjà très agréablement conté par Maurice LEBLANC, dans son Formidable Événement.
Jeanne d'ARC, ajoutée à toute la collection des saintes et saints, sauveurs de notre nation face aux vilains… c'est une vraie Comédie Humaine !
Cela a fait même écrire à un sage Allemand, survivant de la seconde guerre mondiale, il y a quelques années, que :
"Si un dieu existe, il ne peut être que Français" !
Vers la
Scène treizième
Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain ! Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville