Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène onzième
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE : être fils de…
Être fils de…
Oui, ce qu’il osa dire au jeune et surtout arrogant Guy Auguste de ROHAN-CHABOT — à la vie toute tracée par sa lignée : tu seras général mon fils — l’apostrophant à la Comédie-Française : « Monsieur de VOLTAIRE, Monsieur AROUET, comment vous appelez-vous ? ». Sa réplique est cinglante : « VOLTAIRE ! Je commence mon nom et vous finissez le vôtre ». Cette histoire, reprise à Wikipédia qui est souvent bien informée pour relater quelques bons mots d’histoire, montre aussi en détail que le chevalier de ROHAN, vexé, fera battre VOLTAIRE à coup de bâtons, par ses laquais, regardant courageusement la scène de son carrosse… et surtout que personne, dans l’entourage des frères nobles de VOLTAIRE, n’aura le courage de soutenir leur cher ami dans sa demande de réparation… Car la peur d’affronter le père tout puissant de ce futur petit général était grande…
Entre nouveaux venus dans une famille, dans une fratrie, et les grands anciens, les privilèges ne sont pas les mêmes.
Être frère devrait faciliter la vie de tout homme, mais hélas, dans la mémoire de l'humanité imposée par les religions dites aux livres, l'art de vivre en famille commence par un fratricide avec la bénédiction du père tout puissant…
Abel l'aurait même bien mérité, de se faire exploser la tête par son frère Caïn, selon la thèse de la secte des Caïnites dont Hermann HESSE nous relate un pan de l'histoire dans Demian, ce très beau livre pour adolescents en mal de vivre.
Difficile aussi d'être le frère de… comme pour Xavier de MAISTRE, le frère du Grand Joseph, (pas le "de MAISTRE" qui aide Madame Liliane BETTENCOURT à donner du sens à l'argent de son père, gagné à la sueur et avec le sang d’ouvriers et de quelques opposants politiques… mais cet argent est si important pour que vivent les arrivistes de tout bord, que les médailles et diplômes d’honneur cachent quelques uns des dossiers les plus sombres de l’histoire de notre pays). Ah, Xavier de MAISTRE, l'écrivain (de grande valeur comme le harpiste, homonyme), il fait parti des êtres restés dans la traîne de leur frère, mais sans désir de gloire… ils ont juste brillés par leur talent et brillent toujours pour celles et ceux qui osent chercher et trouver quelques trésors !
Yves Philippe aura lui-même été initié… gamin de tout juste 18 ans, intéressant individu hors normalités pour une société dite secrète ! C'est certainement davantage en raison de ses origines, que pour sa soif d'apprendre et de mieux servir le monde : ses rêves d'enfants de suivre ses illustres ancêtres !
La fierté flirte souvent avec l'orgueil…
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE ne peut que se réjouir d'avoir été choisi — si jeune — à prêter serment, à préparer ses travaux, orchestrer des missions et former des novices : ses écuyers… lui si jeune chevalier !
Il sera donc même adoubé en grande pompes et construira avec art et courage sa route de frère Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte, membre d'une belle Observance… en façade !
Juste un peu (très peu) de temps pour apprendre encore — toujours — à être déçu et de comprendre que la liberté rend seul mais évite l'illusion de se croire bien entouré…
Les règles de vie de ces commanderies — ces loges fraternelles — sont malheureusement si peu respectées par ceux qui les dictent, et les maîtres sont davantage dominus minus plutôt que magisters magnus, et hélas, encore hélas… c'est la médiocritude qui règne en tyrannie !
Cette histoire sur une expérience passionnante avec la franc-maçonnerie fut vécue dans la mémoire de la lignée importante de ses nombreux ancêtres eux-mêmes initiés et acteurs aux seins de loges illustres ou plus sombres…
Toute cette aventure est relatée dans un récit intitulé : Du silence au mensonge. Cet écrit est disponible en ligne gratis, sur la toile de l'internet en sa version non censurée — dans l'idée de Michel TOURNIER, pour présenter son Vendredi !
Vous pourrez aussi l'acheter sur l'Internet dans la version papier… Quelques clics et il arrive chez vous en moins d'une semaine !
S'enfermer derrière des murs de pierres ou de certitudes ne sécurise qu'un temps…
Prendre son envol est une autre expérience délicate mais si riche !
Collage de Franck PASQUALINI pour le poème l'Envol, extrait du recueil Solitude Étrangère, écrit par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE :
Est-ce si facile d’être le fils de ?
C’est l’histoire aussi de cet ami — ce frère d'un temps — Serge D***, cet écrivain au prénom de Yves, qui préféra écrire sous quelques pseudonymes pour éviter de voir apparaître trop souvent dans la littérature adolescente engagée des Signes de Piste, le nom de son père — général — aide de camp du Maréchal Philippe PÉTAIN à des heures sombres de l'État français. Lui, ce Philippe qui venait d’être désigné légitimement par les plus hauts dirigeants de notre patrie à prendre la tête de cet État Français pour "le sauver"… alors que tout allait au plus mal… Lui, qui fera don de lui-même à la nation… et qui sera condamné à mort quand tout alla un peu mieux… (Finalement la peine capitale fut symboliquement — pour ce vieillard qui avait envoyé des centaines de milliers de gamins verser leur sang pour des causes certainement très justes comme imposer à des alsaciens le plaisir d'être français — commuée en un emprisonnement à fin de vie… mis sur une île « en exile » comme pour Napoléon, héros d’un jour, salaud d’un autre !)…
Ah, le sacrifice des autres ou de soi-même ne semble vraiment pas être la solution !
Plus difficile semble-t-il aussi de devenir SOI, que de simplement descendre, descendre, et descendre toujours !
Mais quand donc cesserez-vous de descendre ? répétait le maître de cérémonie au jeune apprenti lors du temps des épreuves…
Pendant quelques décennies, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE utilisa plusieurs pseudonymes afin de rendre compte de ses découvertes et réflexions, proposer à la lecture ses poèmes, contes, romans ou nouvelles… comme aussi ses critiques parfois acerbes mais certainement constructrices, vis-à-vis des pouvoirs politiques et religieux de tous bords.
Agir en anonyme… cela afin de protéger sa famille, de garder sa liberté de penser et pour s’exprimer sans trop de craintes quant aux menaces des censeurs à la botte des puissants, toujours inquiets des paroles des empêcheurs de dominer en paix…
C’est l’histoire aussi de cet ami — ce frère d'un temps — Serge D***, cet écrivain au prénom de Yves, qui préféra écrire sous quelques pseudonymes pour éviter de voir apparaître trop souvent dans la littérature adolescente engagée des Signes de Piste, le nom de son père — général — aide de camp du Maréchal Philippe PÉTAIN à des heures sombres de l'État français. Lui, ce Philippe qui venait d’être désigné légitimement par les plus hauts dirigeants de notre patrie à prendre la tête de cet État Français pour "le sauver"… alors que tout allait au plus mal… Lui, qui fera don de lui-même à la nation… et qui sera condamné à mort quand tout alla un peu mieux… (Finalement la peine capitale fut symboliquement — pour ce vieillard qui avait envoyé des centaines de milliers de gamins verser leur sang pour des causes certainement très justes comme imposer à des alsaciens le plaisir d'être français — commuée en un emprisonnement à fin de vie… mis sur une île « en exile » comme pour Napoléon, héros d’un jour, salaud d’un autre !)…
Ah, le sacrifice des autres ou de soi-même ne semble vraiment pas être la solution !
Plus difficile semble-t-il aussi de devenir SOI, que de simplement descendre, descendre, et descendre toujours !
Mais quand donc cesserez-vous de descendre ? répétait le maître de cérémonie au jeune apprenti lors du temps des épreuves…
Pendant quelques décennies, Yves Philippe de FRANCQUEVILLE utilisa plusieurs pseudonymes afin de rendre compte de ses découvertes et réflexions, proposer à la lecture ses poèmes, contes, romans ou nouvelles… comme aussi ses critiques parfois acerbes mais certainement constructrices, vis-à-vis des pouvoirs politiques et religieux de tous bords.
Agir en anonyme… cela afin de protéger sa famille, de garder sa liberté de penser et pour s’exprimer sans trop de craintes quant aux menaces des censeurs à la botte des puissants, toujours inquiets des paroles des empêcheurs de dominer en paix…
Être anonymous ne dure qu'un temps !
Tentatives toujours vaines pour espérer ne pas tomber trop vite sous le joug d’une justice aux yeux bandés, désespérément inique… ayant sur un des plateaux de sa balance, les financiers d’une société d’humains consommables…
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE avait pris conscience très tôt — déjà dans sa prime jeunesse — que nous ne sommes que de passage sur cette petite planète et que la gloire n’est pas l’illusion de notre immortalité réduite à quelques lignes perdues dans une encyclopédie.
Sa quête généalogique commencée dès son plus jeune âge lui a permis de croiser un nombre étonnant de femmes et d’hommes dont il est le fruit terminale.
C’est bien cette recette — qu’il complète chaque jours où le temps lui est donné — qui lui donne la saveur de son existence.
La mémoire ne lui fait pas défaut et il peut alors considérer l’univers et lui-même avec un recule sincère. Chaque découverte le construit davantage dans sa soif d’humanisme et de liberté… bien éloigné des faux juges et des petits maîtres de ce monde !
Hélas… eux ne sont jamais loin de celles et ceux qui osent braver l’autorité en s’interrogeant sur le bien-fondé des lois d’un jour !
Les siècles puis les millénaires se suivent et nous restons des moutons stupides, malgré les textes les plus anciens nous servant de faire mémoire, bien au-delà des Livres des Juges où déjà l’on nous relatais qu’un peuple supplia son dieu d’être gouverné par des rois tyrans plutôt que par des juges iniques…
Oui, ils sont toujours aussi désespérément injustes !
Par leurs attitudes iniques, ils en avaient à l’époque même, fait perdre aux Hébreux le sens propre du mot, ne rendant plus la justice, mais agissant comme maître après ou au nom de leur dieu, ayant tout pouvoir sur les hommes.
Ces juges n'étaient plus que des chefs de guerre, assoiffés de pouvoirs et de privilèges !
Vers la
Scène douzième
Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain ! Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville