Mémoires d'un vivant, deuxième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène seconde
L’écoute est un art humaniste.
Qui en détiendrait le monopole ?
Prendre du temps pour écouter l'autre… ce n'est pas un travail de magicien, de chirurgien ou de garagiste… Pas de solutions miracles, de doigts de fée infaillibles ou de pièces de rechanges standardisées !
Il n'y a surtout aucun diplôme permettant d'assurer la réussite dans l'écoute… Pas non plus de police d'assurance permettant de se dédouaner, ou de Conseil de l'Ordre pour se protéger !
Inventer des études de psychanalyse et accorder un diplôme de psychanalyste — après avoir sanctionné quelques connaissances par un examen, pourquoi pas reconnu par l’État — serait une énorme gageure…
En effet, cela donnerait à celle ou celui qui écoute une assurance dramatique…
Nous savons tous que l’obtention d’un diplôme est trop souvent associée à des tricheries, influences ou encore pressions… connivences, voire complaisances.
La compétence est malheureusement moins reconnue. Elle a beaucoup moins d’importance que la présentation d’un candidat !
Qui peut être aussi le digne successeur de quelqu'un ?
Un père peut être brillant… et son fils désespérant !
Il n'y a pas d'héritage ou de compétence à recevoir de manière explicite ou implicite. Il ne semble pas y avoir de valeur assurée d'un élève quelconque ou brillant dans la dimension complexe de l'écoute.
Certains sont aujourd'hui doués, d'autres ne le sont toujours pas… Le temps nous transforme, il nous permet de progresser ou nous fragilise pour nous rendre incapable à l’écoute.
Certains seront peut-être talentueux demain ?
Il n'y a surtout aucun diplôme permettant d'assurer la réussite dans l'écoute… Pas non plus de police d'assurance permettant de se dédouaner, ou de Conseil de l'Ordre pour se protéger !
Inventer des études de psychanalyse et accorder un diplôme de psychanalyste — après avoir sanctionné quelques connaissances par un examen, pourquoi pas reconnu par l’État — serait une énorme gageure…
En effet, cela donnerait à celle ou celui qui écoute une assurance dramatique…
Nous savons tous que l’obtention d’un diplôme est trop souvent associée à des tricheries, influences ou encore pressions… connivences, voire complaisances.
La compétence est malheureusement moins reconnue. Elle a beaucoup moins d’importance que la présentation d’un candidat !
Qui peut être aussi le digne successeur de quelqu'un ?
Un père peut être brillant… et son fils désespérant !
Il n'y a pas d'héritage ou de compétence à recevoir de manière explicite ou implicite. Il ne semble pas y avoir de valeur assurée d'un élève quelconque ou brillant dans la dimension complexe de l'écoute.
Certains sont aujourd'hui doués, d'autres ne le sont toujours pas… Le temps nous transforme, il nous permet de progresser ou nous fragilise pour nous rendre incapable à l’écoute.
Certains seront peut-être talentueux demain ?
Et oui ! Qui donnerait les cours, parmi tous ces psychologues, psychiatres, psychothérapeutes ou autres psychanalystes ?
En effet, dans cette longue liste de praticiens, il y a juste des femmes et des hommes avec leurs soucis et leurs épreuves, leur force vive et leurs souffrances. Devons-nous leur faire confiance lorsque nous prenons conscience qu’il se dévoile en leur sein une importante fange de malades et de médiocres parfois dangereux pour eux-mêmes… dangereux pour les autres.
Ils sont cependant tellement sûrs d’eux à être aptes à écouter… à soigner.
Qui donc penserait avoir l'autorité pour enseigner les méthodes sûres afin de soigner les blessures de l'âme ?
Oui, qui est vraiment capable, parmi celles et ceux qui pense peut-être qu'en sauvant les autres ils auraient une petite chance de se sauver eux-mêmes ?
S'il y en avait rien qu'une seule qui pût être efficace, cela se saurait !
Sigmund FREUD est toujours le Grand Maître spirituel de cette étrange secte que sont les psychanalystes, malgré des tentatives incessantes de la part de ses suivants pour le détrôner afin d'annoncer leurs nouvelles vérités plus vraies !
Quand donc les analystes laisseront leur égo surdimensionné pour juste comprendre qu'ils n'ont rien encore compris de l'humain ?
Difficile de remplacer un dieu par un autre, mais cela arrive !
Les dieux se succèdent comme les humains sur cette petite planète !
Certains ne font que passer furtivement… d'autres durent un peu… mais le temps use même les habitudes !
Jacques LACAN sera lui aussi vite oublié quand ses derniers esclaves auront quitté ce monde… ou seront sortis de la caverne !
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE n'a rien inventé avec la philanalyse… et ce mot ne devrait appartenir à personne, comme la couleur "orange" ou le paysage qui nous enchante !
Rien de nouveau sous le soleil aurait dit Quohelet (celui qui s'adresse à la foule)… La philanalyse est simplement une manière de proposer ce que de très nombreux philosophes ont tenté de développer : la communication entre les humains, au delà du simple langage qui limite l'homme dans l'art de se rencontrer.
Il trouve juste agréable — pour un pirate en quête d'aventure — de découvrir des individus hors normalités et partager avec celles et ceux qui passent quelques instants de plaisirs… L'art d'apprendre dans la rencontre, en développant toujours davantage la capacité à l'écoute grâce notamment à cette maxime socratique : "savoir que l'on ne sait rien".
Enfin un île, et repartir… plus riche d'idées, de questions, de sourire, de tendresse, d'amour !
Pas d'école de philanalyse, pas de maître psychanalyste… de guru, de cotisation, de dîme ou autre taxe de "bienvenue".
La philanalyse, c'est bien un "autre regard sur la vie", à travers l'écoute de l'autre. L'analyse de l'amour humain, serait la rencontre de chacun d'entre nous avec nous-mêmes pour alors trouver un sens à sortir de soi-même pour rencontrer l'autre. La philanalyse, c'est un regard libéré des morales étatiques et religieuses pour développer des valeurs humaines où les peurs de nos peurs sont progressivement abolies afin de jouir du plaisir de la connaissance sans s'inquiéter de ne pas savoir !
La philanalyse se comprend par un travail analytique sincère où l'on cherche à harmoniser tout d'abord pour soi-même, notre être en totalité : corps, cœur, esprit… chasser les peurs de ses peurs, développer la soif d'apprendre sans nécessairement comprendre… pour alors être disponible à la rencontre de l'autre. c'est un travail de chaque instant, car nous sommes en perpétuelle mutation !
Vers la
Scène troisième
Mémoires d'un vivant, deuxième acte, par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Tous droits réservés ©.
Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville