À la recherche du surhomme : page 8. Quelle est la finalité de l'homme ? La vie ? La mort ?
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Étude réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194 & X263 extraites de la première liasse,
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
Des réflexions de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
8. Quelle est la finalité de
l'homme ?
La vie ?
La mort ?
La fin n’existerait pas puisque c’est semble-t-il simplement l’idée de
la mort. Les fins que l’homme se donne, sont des non-morts… peut-être pour combattre
son idée d'être mortel ?
Dire : « je suis mort » ?
Ah ? C’est peut-être le syndrome de Jules COTARD ?
Dire : « il est mort » ?
Oh ? Que savons-nous de « l’immortalité de l’âme » écrivait PLATON ?
Deux propos qui n’ont finalement pas de sens.
Pour qu’il y ait une fin à comprendre et à affirmer, il serait intéressant d’en connaître l’origine ?
Dire : « je suis mort » ?
Ah ? C’est peut-être le syndrome de Jules COTARD ?
Dire : « il est mort » ?
Oh ? Que savons-nous de « l’immortalité de l’âme » écrivait PLATON ?
Deux propos qui n’ont finalement pas de sens.
Pour qu’il y ait une fin à comprendre et à affirmer, il serait intéressant d’en connaître l’origine ?
Dieu est mort ?
Ah oui ?
Mais ce dieu a-t-il vécu ?
« Au Commencement… Dieu créa les cieux et la terre »… Genèse 1.1.
Ce dieu, qui est-il et d’où vient-il ?
Et où est-il ?
Est-il juste une réincarnation ou simplement la mémoire de CTHULHU, très ancien dieu fantastique dont l’histoire et le mythe furent rapportés par le philosophe Howard Phillips LOVECRAFT ?
L’humain semble toujours à la poursuite de son immortalité. Le mot « fin » est tellement angoissant qu’il a construit ces tristes jeux aux règles trichées, voire truquées, accompagnant le « bipède » tout au long de sa sousvie.
Attendre et considérer la mort, c’est peut-être commencer à vivre. L’ignorer ou la repousser, c’est se mettre en perpétuel état de survie.
Mais ce dieu a-t-il vécu ?
« Au Commencement… Dieu créa les cieux et la terre »… Genèse 1.1.
Ce dieu, qui est-il et d’où vient-il ?
Et où est-il ?
Est-il juste une réincarnation ou simplement la mémoire de CTHULHU, très ancien dieu fantastique dont l’histoire et le mythe furent rapportés par le philosophe Howard Phillips LOVECRAFT ?
L’humain semble toujours à la poursuite de son immortalité. Le mot « fin » est tellement angoissant qu’il a construit ces tristes jeux aux règles trichées, voire truquées, accompagnant le « bipède » tout au long de sa sousvie.
Attendre et considérer la mort, c’est peut-être commencer à vivre. L’ignorer ou la repousser, c’est se mettre en perpétuel état de survie.
« Que philosopher, c’est apprendre à mourir ».
Cette phrase de Michel de MONTAIGNE, nous rappelle la prise de
conscience de PLATON à travers ses écrits socratiques sur le sens de la vie
terrestre de tout être.
Pour commencer à vivre, nous devons réaliser que nous sommes mortels.
Prendre considération de sa mortalité serait le premier pas vers une existence sans peur de la peur de la mort.
Pour commencer à vivre, nous devons réaliser que nous sommes mortels.
Prendre considération de sa mortalité serait le premier pas vers une existence sans peur de la peur de la mort.
L'image
Sois patiente, attends-moi !
Je serai du voyage...
Reste silencieuse, attentive à nos vies :
Compagne de toujours, tu sais, au fil de l’âge,
Nous prendre ou nous surprendre aux époques choisies.
Tu es la belle amie ouvrant le grand passage
Au vieillard avisé du jour enfin venu ;
Comme à l’enfant serein qui comprend le message
Et s’offre à ton appel, pour l’avoir reconnu.
Le soir souvent m’invite à suivre ton sillage
Où je rêverai seul à l’abri des jours gris
D’un séjour dans ton monde, avec ou sans nuage.
Ta présence me plaît, je ne suis point surpris
Par ton souffle discret sur un beau paysage :
Un vent glacial, ô Mort, au cœur de l’insensé...
Brise légère, aurore, un printemps chez le sage !
Je commence à t’aimer et parfois j’ai pensé
Donner sens à ton rôle, adopter ton visage
Et t’attendre à mon tour avant d’être lancé
Dans ce lointain secret vers lequel on s’engage.
Reste silencieuse, attentive à nos vies :
Compagne de toujours, tu sais, au fil de l’âge,
Nous prendre ou nous surprendre aux époques choisies.
Tu es la belle amie ouvrant le grand passage
Au vieillard avisé du jour enfin venu ;
Comme à l’enfant serein qui comprend le message
Et s’offre à ton appel, pour l’avoir reconnu.
Le soir souvent m’invite à suivre ton sillage
Où je rêverai seul à l’abri des jours gris
D’un séjour dans ton monde, avec ou sans nuage.
Ta présence me plaît, je ne suis point surpris
Par ton souffle discret sur un beau paysage :
Un vent glacial, ô Mort, au cœur de l’insensé...
Brise légère, aurore, un printemps chez le sage !
Je commence à t’aimer et parfois j’ai pensé
Donner sens à ton rôle, adopter ton visage
Et t’attendre à mon tour avant d’être lancé
Dans ce lointain secret vers lequel on s’engage.
De passage sur cette Terre, sans prise de conscience réussie pour
comprendre d’où nous venons et où nous allons, le nihilisme peut être un début
et une fin en soi : « l’absurde ».
« L’absurde », Albert CAMUS nous l’offre à la réflexion dans son essai sur « Le Mythe de Sisyphe », ou dans son roman « L’Étranger », mais il nous en révèle une projection plus constructrice dans « La Peste », avec le sens de la vie explicité à travers l’humanisme — l’amour humain — du Docteur Bernard RIEUX.
Puisqu’il nous faut mourir, plutôt que d’aspirer à devenir des dieux, pourquoi ne pas déjà se contenter de devenir femme ou homme ?
Ce serait accepter d’entrer dans l’idée relative d’ARISTOTE selon laquelle nous serions des « animaux politiques », qui se meuvent dans la rencontre humaniste !
De cet instant d’illusion qu’est notre existence — ce rêve matérialisé par notre histoire — il y a la possibilité d’une rencontre : l’autre !
L’autre, un être semblable à découvrir, à apprendre, à aimer, à aider, dans le plaisir du partage.
Dans la découverte de l’autre, la communication n’est pas cependant dans l’acte de donner de soi-même. Il faut peut-être oser seulement briller. Il y a danger de se perdre à vouloir user de soi-même.
Evitons surtout de nous perdre dans l'idée dramatique de « sacrifice », qui nous transformerait naturellement en martyr ou en tyran.
Cependant, comme la bougie qui éclaire, comme le feu qui brûle, tout acte de se poser, ainsi que chaque instant d’écoute et de fusion — de communion — nous enrichit et aussi : nous consume… La phrase de Merlin l’Enchanteur dans la chanson « La Légende du feu » peut être vécue comme une douloureuse réalité de vie :
« L’absurde », Albert CAMUS nous l’offre à la réflexion dans son essai sur « Le Mythe de Sisyphe », ou dans son roman « L’Étranger », mais il nous en révèle une projection plus constructrice dans « La Peste », avec le sens de la vie explicité à travers l’humanisme — l’amour humain — du Docteur Bernard RIEUX.
Puisqu’il nous faut mourir, plutôt que d’aspirer à devenir des dieux, pourquoi ne pas déjà se contenter de devenir femme ou homme ?
Ce serait accepter d’entrer dans l’idée relative d’ARISTOTE selon laquelle nous serions des « animaux politiques », qui se meuvent dans la rencontre humaniste !
De cet instant d’illusion qu’est notre existence — ce rêve matérialisé par notre histoire — il y a la possibilité d’une rencontre : l’autre !
L’autre, un être semblable à découvrir, à apprendre, à aimer, à aider, dans le plaisir du partage.
Dans la découverte de l’autre, la communication n’est pas cependant dans l’acte de donner de soi-même. Il faut peut-être oser seulement briller. Il y a danger de se perdre à vouloir user de soi-même.
Evitons surtout de nous perdre dans l'idée dramatique de « sacrifice », qui nous transformerait naturellement en martyr ou en tyran.
Cependant, comme la bougie qui éclaire, comme le feu qui brûle, tout acte de se poser, ainsi que chaque instant d’écoute et de fusion — de communion — nous enrichit et aussi : nous consume… La phrase de Merlin l’Enchanteur dans la chanson « La Légende du feu » peut être vécue comme une douloureuse réalité de vie :
« On ne fait rien sur Terre qu’en se consumant ».
Il est encore plus désagréable aussi de constater que celui qui ne fait
rien… est aussi condamné à disparaître.
A-t-il été seulement ?
Tout ne durerait qu’un temps ? Nos « réserves », nos « talents » si relatifs devant la puissance de l'univers, si massif, savent aussi s’épuiser ou se déprécier s’ils sont stockés trop longtemps. Antoine Laurent de LAVOISIER rappelait la théorie d’ANAXAGORE en affirmant que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », mais nous pourrions dire finalement qu’avec le temps qui nous dépasse, surtout pour l'humain :
A-t-il été seulement ?
Tout ne durerait qu’un temps ? Nos « réserves », nos « talents » si relatifs devant la puissance de l'univers, si massif, savent aussi s’épuiser ou se déprécier s’ils sont stockés trop longtemps. Antoine Laurent de LAVOISIER rappelait la théorie d’ANAXAGORE en affirmant que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », mais nous pourrions dire finalement qu’avec le temps qui nous dépasse, surtout pour l'humain :
« Tout se perd, tout est décret, tout se
déforme ».
Devenir humain, c’est vaincre la solitude de son propre mystère afin de
s’offrir à d’autres rencontres humaines… Aimer dans notre totalité comme
énergie libérée à travers un corps, en usant de l’affect — le cœur — comme
liant passionnel de l’esprit et du corps !
Devenir humain, c’est être en quête de « l’amour humain » : c’est saisir enfin l’harmonie formidable de notre être ternaire, comme PLATON l’écrivait pour expliquer le fonctionnement de la Cité. Un « corps », un « esprit »… mais aussi un « cœur », cet espace de guerre… ou d’amour lorsqu’il est bien géré.
PLATON est révélateur de la philanalyse, l'analyse de l'amour humain.
Devenir humain, c’est être en quête de « l’amour humain » : c’est saisir enfin l’harmonie formidable de notre être ternaire, comme PLATON l’écrivait pour expliquer le fonctionnement de la Cité. Un « corps », un « esprit »… mais aussi un « cœur », cet espace de guerre… ou d’amour lorsqu’il est bien géré.
PLATON est révélateur de la philanalyse, l'analyse de l'amour humain.
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Un corps supérieur ?
Un esprit supérieur ?
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Un corps supérieur ?
Un esprit supérieur ?
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Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots. Tous droits réservés ©.
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville