Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment Apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
Second chapitre
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment Apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
Second chapitre
L’humain
est un être sexué…
Bébé, enfant, adolescent, adulte ou
vieillard, pour tout humain, notre vie est une suite de rencontres plus ou
moins harmonieuses où se mêlent des mécanismes affectifs, physiques, et
intellectuels.
Les lois politiques, laïques ou religieuses, de la cohésion sociale, nous ont fait oublier parfois jusqu’à notre nature… sexuée !
C’est ce que nous allons nous plaire à retrouver maintenant.
Les lois politiques, laïques ou religieuses, de la cohésion sociale, nous ont fait oublier parfois jusqu’à notre nature… sexuée !
C’est ce que nous allons nous plaire à retrouver maintenant.
1.
L’amour et la sexualité
Dans la rencontre narcissique.
Dans la rencontre narcissique.
Peut-être est-il temps de
reconnaître enfin l’amour comme une raison propre à la vie personnelle et sociale
de l’humain.
Et l’humain a un corps… sexué !
Considérons maintenant dans la phase narcissique « d’amour de soi » la place prise par le corps, donc aussi par la sexualité.
Le bien-être de chacun est vécu en plénitude si le plaisir personnel est reconnu, corps compris. L’égoïsme est une qualité à retrouver : c’est un temps de ressourcement primordial.
C’est le terme « égocentrisme » qu’il est plus judicieux d’utiliser pour désigner le fait de ne pas (plus) aimer l’autre… en s’enfermant sur soi-même, sans s’aimer. C’est souvent ce qui arrive aux personnes qui refusent ou oublient de s’aimer en voulant trop aider les autres… et qui après tant d’efforts à s’être dévouées, à se sacrifier, finissent par détester les autres autant qu’elles-mêmes et leur font lourdement payer l’addition avec les intérêts : à trop vouloir faire le bien, on en oublie d’être bon.
Penser à soi, se reposer, se comprendre… permet d’aller vers l’autre avec efficacité, avec plaisir !
Le duc de SAINT-SIMON sut l’écrire avec art :
Et l’humain a un corps… sexué !
Considérons maintenant dans la phase narcissique « d’amour de soi » la place prise par le corps, donc aussi par la sexualité.
Le bien-être de chacun est vécu en plénitude si le plaisir personnel est reconnu, corps compris. L’égoïsme est une qualité à retrouver : c’est un temps de ressourcement primordial.
C’est le terme « égocentrisme » qu’il est plus judicieux d’utiliser pour désigner le fait de ne pas (plus) aimer l’autre… en s’enfermant sur soi-même, sans s’aimer. C’est souvent ce qui arrive aux personnes qui refusent ou oublient de s’aimer en voulant trop aider les autres… et qui après tant d’efforts à s’être dévouées, à se sacrifier, finissent par détester les autres autant qu’elles-mêmes et leur font lourdement payer l’addition avec les intérêts : à trop vouloir faire le bien, on en oublie d’être bon.
Penser à soi, se reposer, se comprendre… permet d’aller vers l’autre avec efficacité, avec plaisir !
Le duc de SAINT-SIMON sut l’écrire avec art :
« La
mère abbesse ayant beaucoup à faire,
Commença par se mettre au lit ».
Commença par se mettre au lit ».
Les femmes comme les hommes se
construisent nécessairement dans une quête de jouissances où les actes de s’alimenter,
de dormir, de déféquer ou d’uriner sont essentiels.
Se trouver belle, beau, prendre soin de son apparence et…
Et que faisons-nous de notre sexe ?
Quel plaisir nous procure-t-il ?
L’orgasme solitaire est fort important !
Les « tournantes » et autres viols collectifs ou non, sont les ondes de chocs des frustrations narcissiques !
La santé physique, affective et mentale des enfants, des adolescents comme des adultes s’avère réellement meilleure chez les « grands masturbateurs » : ceux qui ont libéré leur esprit des peurs, interdits et autres tabous d’une société castratrice permettant que l’autre ne devienne pas un « vide couille » de substitution ou « l’objet d’une jouissance personnelle »…
Une bonne sieste, une petite branlette et ça repart !
DIOGÈNE, philosophe grec fondateur de la grande école des Cyniques, pacifique et non violent, qui aimait se présenter comme « citoyen du monde », se masturbait très souvent, parfois même en public et disait :
Se trouver belle, beau, prendre soin de son apparence et…
Et que faisons-nous de notre sexe ?
Quel plaisir nous procure-t-il ?
L’orgasme solitaire est fort important !
Les « tournantes » et autres viols collectifs ou non, sont les ondes de chocs des frustrations narcissiques !
La santé physique, affective et mentale des enfants, des adolescents comme des adultes s’avère réellement meilleure chez les « grands masturbateurs » : ceux qui ont libéré leur esprit des peurs, interdits et autres tabous d’une société castratrice permettant que l’autre ne devienne pas un « vide couille » de substitution ou « l’objet d’une jouissance personnelle »…
Une bonne sieste, une petite branlette et ça repart !
DIOGÈNE, philosophe grec fondateur de la grande école des Cyniques, pacifique et non violent, qui aimait se présenter comme « citoyen du monde », se masturbait très souvent, parfois même en public et disait :
« Ah !
Si seulement en se frottant aussi le ventre,
On pouvait résoudre sa faim » !
Si seulement en se frottant aussi le ventre,
On pouvait résoudre sa faim » !
Il y a eu cette époque de la Grèce antique — hautement évoluée — une réelle prise de conscience sur le bien-être humain. Tout était pensé dans la recherche du beau, de l’apprentissage et du plaisir. Quelques instants de liberté et de paix — aux sublimes créations artistiques, et aux idées merveilleuses — que les « historiens d’État », à la solde des politiques et des religieux tentent encore de minimiser ou de déconsidérer par des propos mensongers…
Trop veulent nous faire oublier que s’aimer soi-même, se donner du plaisir par la quête du beau, du bon, c’est le fondement de l’amour de l’autre.
Et depuis, il y a le temps des conquêtes par les guerres et de l’esclavage par les peurs !
Les civilisations qui se suivent sont entrées en décadence.
La liberté sexuelle est devenue très vite un sujet source de polémiques, puis un moyen de discipline et enfin de châtiment. La masturbation notamment va être chez les religieux le thème de prédilection pour annoncer le feu des enfers ! L’outil idéal puisqu’il est utilisable dès la naissance : une force de répression posant des interdits sur le corps pour fragiliser les enfants, et les façonner en adultes soumis.
Avec l’aide de nombreux médecins dont les plus célèbres par leurs méfaits sont encore aujourd’hui les docteurs John Harvey KELLOGG, (médecin tortionnaire des orphelins en Amérique) et Samuel Auguste TISSOT, (bourreau spécialiste des enfants de princes en Europe) ce sont des massacres qui se poursuivent, et toujours l’on prône à travers le monde l’excision et la circoncision comme remède au péché !
Il y a eu des enfants martyrisés — qu’ils soient orphelins sous tutelle ou princes de sang — des rois qui ont perdu leur trône, des suicides très nombreux et des frustrés toujours là pour nous gouverner et nous conduire à la guerre. Aussi, des artistes, des « politiques humanistes » ou des poètes, des écrivains comme Jean-Jacques ROUSSEAU ou Ernest HEMINGWAY, furent rejetés par la société pour avoir été surpris à s’adonner au plaisir solitaire.
Il est préférable de se rappeler que notre corps nous appartient au-delà de « L’Ordre Moral ».
Il est très important de donner au corps la place qui lui est due.
Notre corps nous appartient… il n’est pas à la Patrie, à nos parents, à une religion, un dieu, ou même à un compagnon ou une compagne !
La masturbation permet de se « recentraliser ».
Chez l’homme, cette gestion personnelle de son sexe lui permet aussi de ne pas utiliser « l’autre » comme lieu d’épanchement !
La fréquence saine peut être de deux à trois fois par jour pour un presqu’adolescent, à une ou deux fois par semaine chez le vieillard.
S’aimer « soi-même » nous permet de considérer davantage l’autre, de ne pas être jaloux, envieux et guerrier !
Nous allons donc paisiblement vers l’autre qui nous ressemble sans vouloir sa mort, ses biens ou désirer le dominer ! Nous nous libérons ainsi du Syndrome de Caïn : nous n’écoutons plus la voix du « maître » qui a pour but de diviser la fratrie et lui faire perdre de sa force vive. Sachant par nous-mêmes ce que nous valons, l’autre ne nous fait plus peur… et nous pouvons apprendre à l’aimer.
Trop veulent nous faire oublier que s’aimer soi-même, se donner du plaisir par la quête du beau, du bon, c’est le fondement de l’amour de l’autre.
Et depuis, il y a le temps des conquêtes par les guerres et de l’esclavage par les peurs !
Les civilisations qui se suivent sont entrées en décadence.
La liberté sexuelle est devenue très vite un sujet source de polémiques, puis un moyen de discipline et enfin de châtiment. La masturbation notamment va être chez les religieux le thème de prédilection pour annoncer le feu des enfers ! L’outil idéal puisqu’il est utilisable dès la naissance : une force de répression posant des interdits sur le corps pour fragiliser les enfants, et les façonner en adultes soumis.
Avec l’aide de nombreux médecins dont les plus célèbres par leurs méfaits sont encore aujourd’hui les docteurs John Harvey KELLOGG, (médecin tortionnaire des orphelins en Amérique) et Samuel Auguste TISSOT, (bourreau spécialiste des enfants de princes en Europe) ce sont des massacres qui se poursuivent, et toujours l’on prône à travers le monde l’excision et la circoncision comme remède au péché !
Il y a eu des enfants martyrisés — qu’ils soient orphelins sous tutelle ou princes de sang — des rois qui ont perdu leur trône, des suicides très nombreux et des frustrés toujours là pour nous gouverner et nous conduire à la guerre. Aussi, des artistes, des « politiques humanistes » ou des poètes, des écrivains comme Jean-Jacques ROUSSEAU ou Ernest HEMINGWAY, furent rejetés par la société pour avoir été surpris à s’adonner au plaisir solitaire.
Il est préférable de se rappeler que notre corps nous appartient au-delà de « L’Ordre Moral ».
Il est très important de donner au corps la place qui lui est due.
Notre corps nous appartient… il n’est pas à la Patrie, à nos parents, à une religion, un dieu, ou même à un compagnon ou une compagne !
La masturbation permet de se « recentraliser ».
Chez l’homme, cette gestion personnelle de son sexe lui permet aussi de ne pas utiliser « l’autre » comme lieu d’épanchement !
La fréquence saine peut être de deux à trois fois par jour pour un presqu’adolescent, à une ou deux fois par semaine chez le vieillard.
S’aimer « soi-même » nous permet de considérer davantage l’autre, de ne pas être jaloux, envieux et guerrier !
Nous allons donc paisiblement vers l’autre qui nous ressemble sans vouloir sa mort, ses biens ou désirer le dominer ! Nous nous libérons ainsi du Syndrome de Caïn : nous n’écoutons plus la voix du « maître » qui a pour but de diviser la fratrie et lui faire perdre de sa force vive. Sachant par nous-mêmes ce que nous valons, l’autre ne nous fait plus peur… et nous pouvons apprendre à l’aimer.
2.
L’amour et la sexualité
Dans la rencontre homophile.
Dans la rencontre homophile.
C’est une rencontre complexe qui
commence généralement à la naissance dans la fratrie, dans la famille, en
regard de celles et ceux qui nous sont proches, puis dans notre entrée dans le
monde qui s’agrandit avec notre capacité à sortir de la maison pour découvrir
paisiblement de nouveaux espaces…
Il faut tout d’abord expliquer clairement cette rencontre : L’amour homophile est un amour entre deux êtres du même sexe, vécu de manière délibérée, d’égal à égal, sans dominant/dominé. Il est donc naturel et platonique et cependant il se présente sous un autre fonctionnement que lors de nos rencontres hétérophiles !
Voici un court extrait du « Petit dictionnaire de noms propres et plus communs aux définitions sans gravité » pour définir les amours platoniques :
« Les amours platoniques sont des amours harmonieuses. Il n’y a pas un « être maître » qui abuse un « être esclave » mais deux « êtres libres » qui vivent une union amoureuse, sexuelle ou non. Dans les amours platoniques, tout est possible, tout est permis entre des êtres libres où dans la rencontre il n’y a pas de notion de « dominant/dominé ».
Dans la rencontre homophile, je ne vais pas communiquer avec l’autre différent mais avec le même que moi… sans peur, sans envie, sans haine.
Je découvre donc petit à petit une mère ou un père… ou d’autres adultes ayant des rôles éducatifs, alors que je suis enfant… que je grandis !
Je m’intéresse plus facilement à la sœur ou au frère, à la voisine, au voisin, au camarade de classe, à la cousine ou au cousin… j’avance vers « qui me ressemble » davantage en fonction de l'évolution de mon état de bébé, d’enfant, d’adolescent à celui d’adulte !
Je me confronte aussi — au-delà de personnes du même sexe — à des êtres qui me ressemblent aussi au niveau de l’éducation, de la culture, des traditions de ma caste ou de ma religion, de ma province, de mon pays…
Ma rencontre avec l’autre qui me ressemble ne se construit pas sur une volonté de pouvoir ou de soumission : c’est le désir d’aimer et d’être aimé, de communiquer avec celle ou celui qui me conforte dans mon « moi » en évolution.
C’est comprendre l’autre qui s’apparente à moi comme une chance et non comme un être rival qui pourrait me prendre une part de mes biens, de ma liberté… Il me plaît alors de relever une phrase christique riche de sens, à savoir qu’il est nécessaire pour arriver à la paix, d’oser :
« aimer son prochain comme soi-même ».
Puisque je m’aime, quel plaisir vais-je découvrir à aimer « l’autre » qui prolonge mon « moi » ?
C’est une force vive pour pouvoir ensuite aller à la rencontre de tous les humains sans être inquiet des différentes traditions ethniques, culturelles, ou religieuses…
L’être libre, capable d’aimer, est sans frontière ! Il est — il faut le rappeler — comme DIOGÈNE :
Il faut tout d’abord expliquer clairement cette rencontre : L’amour homophile est un amour entre deux êtres du même sexe, vécu de manière délibérée, d’égal à égal, sans dominant/dominé. Il est donc naturel et platonique et cependant il se présente sous un autre fonctionnement que lors de nos rencontres hétérophiles !
Voici un court extrait du « Petit dictionnaire de noms propres et plus communs aux définitions sans gravité » pour définir les amours platoniques :
« Les amours platoniques sont des amours harmonieuses. Il n’y a pas un « être maître » qui abuse un « être esclave » mais deux « êtres libres » qui vivent une union amoureuse, sexuelle ou non. Dans les amours platoniques, tout est possible, tout est permis entre des êtres libres où dans la rencontre il n’y a pas de notion de « dominant/dominé ».
Dans la rencontre homophile, je ne vais pas communiquer avec l’autre différent mais avec le même que moi… sans peur, sans envie, sans haine.
Je découvre donc petit à petit une mère ou un père… ou d’autres adultes ayant des rôles éducatifs, alors que je suis enfant… que je grandis !
Je m’intéresse plus facilement à la sœur ou au frère, à la voisine, au voisin, au camarade de classe, à la cousine ou au cousin… j’avance vers « qui me ressemble » davantage en fonction de l'évolution de mon état de bébé, d’enfant, d’adolescent à celui d’adulte !
Je me confronte aussi — au-delà de personnes du même sexe — à des êtres qui me ressemblent aussi au niveau de l’éducation, de la culture, des traditions de ma caste ou de ma religion, de ma province, de mon pays…
Ma rencontre avec l’autre qui me ressemble ne se construit pas sur une volonté de pouvoir ou de soumission : c’est le désir d’aimer et d’être aimé, de communiquer avec celle ou celui qui me conforte dans mon « moi » en évolution.
C’est comprendre l’autre qui s’apparente à moi comme une chance et non comme un être rival qui pourrait me prendre une part de mes biens, de ma liberté… Il me plaît alors de relever une phrase christique riche de sens, à savoir qu’il est nécessaire pour arriver à la paix, d’oser :
« aimer son prochain comme soi-même ».
Puisque je m’aime, quel plaisir vais-je découvrir à aimer « l’autre » qui prolonge mon « moi » ?
C’est une force vive pour pouvoir ensuite aller à la rencontre de tous les humains sans être inquiet des différentes traditions ethniques, culturelles, ou religieuses…
L’être libre, capable d’aimer, est sans frontière ! Il est — il faut le rappeler — comme DIOGÈNE :
« Un
citoyen du monde ».
L’autre — aimable — est aussi comme
moi… avec un esprit, un cœur et bien entendu un corps sexué !
Il y a chez l’humain une réelle sexualité homophile.
Elle existe, même si elle est le plus souvent frustrée, sublimée, oubliée, rejetée ou bien enfouie dans notre « inconscient » (vous savez, cet espace de notre conscience, trop bien rangé au fond de notre esprit, là où s’entassent ces blessures, ces hontes, ces drames que l’on a fini par penser « oubliés », disparus ou rêvés, ou imaginés… bref, avec la certitude que tout cela n’est pas vrai, que cela n’existe pas)…
La sexualité homophile est plus complexe que la sexualité narcissique, mais elle s’avère être une grande source de plaisir constructeur pour celles et ceux qui s’offrent à la rencontre.
Bien entendu, puisque la « rencontre humaine » est amoureuse et non guerrière ou bestiale, s’il y a sexualité, il est naturel pour que nous ne parlions pas de perversion « dominant/dominé », que ce soit vécu formidablement entre des êtres de même « maturité sexuelle ».
Comme pour la sexualité hétérophile étudiée au paragraphe suivant, il faut signaler l’importance de l’évolution des corps, sachant que le livre « Enfance, Amours & Sexualité », toujours du même auteur, l’explique très bien, ce qui nous permet d’éviter les redites inutiles. La sexualité entre un être nubile et un être non nubile n’est pas concevable en toute honnêteté sans qu’il y ait — je pense — des destructions physiques, psychologiques et/ou affectives.
La rencontre amoureuse sexuée doit être vécue par deux êtres de maturité similaire, et comme il y a « amour » et non « animalité », ce n’est pas une pratique sexuelle dite « déviante » comme substitut, en cas de manque, de peur ou d’absence de l’autre sexe.
La « sexualité » “scolaire”, “marine”, “carcérale”, “militaire” ou “religieuse” est plus souvent subie comme une « sexualité hétérophile déviante », où l’homme, la femme, l’enfant, voire l’animal, sont des êtres de substitution, où l’on abuse de « l’autre » avec ruse, autorité ou violence, lui qui est alors considéré « comme une femme » ou « comme un homme ».
Donc, deux femmes ensemble qui « font l’amour », ce n’est pas une femme qui « joue » à l’homme avec une femme, ce sont deux femmes qui s’aiment !
De même pour deux hommes ensemble.
Dans « l’acte sexuel » entre un homme et une femme (acte hétérophile), la relation physique pourrait être pensée comme plus simple que lors d’une relation entre personnes de même sexe, surtout si l’on limite « l’acte sexuel » à l’acte reproductif animal qu’est la pénétration du vagin par le pénis.
Le plus souvent, la relation homophile est vécue sexuellement dans une forme inachevée, c’est-à-dire sans pénétration, raison première de la sexualité hétérophile dont nous parlerons dans le paragraphe suivant.
« Les amours homophiles » sont exprimées physiquement par des actes de tendresse, de caresses, et de multiples rencontres des corps pour atteindre parfois un orgasme commun, où se joignent le cœur et l’esprit.
La sexualité dans les amours homophiles se vit le plus souvent sublimée dans les pensées et les rêves érotiques, là où les interdits de la société ne se sont pas encore trop immiscés.
Parfois, certaines personnes trop fragiles, ayant honte de leurs rêves en « non-conformité » avec une morale sociétale ou religieuse vont avoir peur de s’endormir, de dormir, de se libérer dans leurs rêves… et deviendront dépendantes de l’industrie pharmaceutique : en croyant bien endormir le corps par des somnifères, elles détruisent leur esprit qui ne peut se libérer et perdent alors la mémoire de leur nuit, comme de chaque jour
Beaucoup de civilisations très anciennes et très évoluées ont vu chez ceux qui vivaient des amours homophiles, l’expression d’une sagesse supérieure, révélée par une minorité intellectuelle et artistique, pacifiste, prônant la « non-violence ».
L’être qui aime celui qui lui ressemble, prend conscience de l’évolution de l’humain — en regard des autres animaux — dans sa quête d’apprendre et de voir jaillir le beau. En effet, la recherche du plaisir, de la connaissance et de la création va bien au-delà de l’instinct de reproduction.
D’autres sociétés — celles dans lesquelles nous vivons aujourd’hui, hélas — sont construites sur la méfiance et l’envie, la peur, la guerre, la « propriété privée » et le principe de consommation. Elles estiment ce vécu sexuel comme dégénérescent et dangereux pour la « cohésion sociale » ou plutôt pour « l’Ordre moral ».
C’est étrange, de constater alors que l’un des fondements historiques des principales religions dites « aux livres » est un fratricide… en raison d’une jalousie provoquée par la « préférence » annoncée du « Maître » pour le chasseur, aux dépens du cueilleur ! Caïn, en tuant son frère Abel, devient lui même un « perdant », sous l’emprise du remord et de la honte… Alors que c’est le « maître » qui a divisé pour régner !
Ces religions cependant nous annoncent toutes aussi l’amour d’un dieu pour chaque individu de son peuple, qu’il a « créé à son image »…
LAO TSEU annonçait la sentence :
Il y a chez l’humain une réelle sexualité homophile.
Elle existe, même si elle est le plus souvent frustrée, sublimée, oubliée, rejetée ou bien enfouie dans notre « inconscient » (vous savez, cet espace de notre conscience, trop bien rangé au fond de notre esprit, là où s’entassent ces blessures, ces hontes, ces drames que l’on a fini par penser « oubliés », disparus ou rêvés, ou imaginés… bref, avec la certitude que tout cela n’est pas vrai, que cela n’existe pas)…
La sexualité homophile est plus complexe que la sexualité narcissique, mais elle s’avère être une grande source de plaisir constructeur pour celles et ceux qui s’offrent à la rencontre.
Bien entendu, puisque la « rencontre humaine » est amoureuse et non guerrière ou bestiale, s’il y a sexualité, il est naturel pour que nous ne parlions pas de perversion « dominant/dominé », que ce soit vécu formidablement entre des êtres de même « maturité sexuelle ».
Comme pour la sexualité hétérophile étudiée au paragraphe suivant, il faut signaler l’importance de l’évolution des corps, sachant que le livre « Enfance, Amours & Sexualité », toujours du même auteur, l’explique très bien, ce qui nous permet d’éviter les redites inutiles. La sexualité entre un être nubile et un être non nubile n’est pas concevable en toute honnêteté sans qu’il y ait — je pense — des destructions physiques, psychologiques et/ou affectives.
La rencontre amoureuse sexuée doit être vécue par deux êtres de maturité similaire, et comme il y a « amour » et non « animalité », ce n’est pas une pratique sexuelle dite « déviante » comme substitut, en cas de manque, de peur ou d’absence de l’autre sexe.
La « sexualité » “scolaire”, “marine”, “carcérale”, “militaire” ou “religieuse” est plus souvent subie comme une « sexualité hétérophile déviante », où l’homme, la femme, l’enfant, voire l’animal, sont des êtres de substitution, où l’on abuse de « l’autre » avec ruse, autorité ou violence, lui qui est alors considéré « comme une femme » ou « comme un homme ».
Donc, deux femmes ensemble qui « font l’amour », ce n’est pas une femme qui « joue » à l’homme avec une femme, ce sont deux femmes qui s’aiment !
De même pour deux hommes ensemble.
Dans « l’acte sexuel » entre un homme et une femme (acte hétérophile), la relation physique pourrait être pensée comme plus simple que lors d’une relation entre personnes de même sexe, surtout si l’on limite « l’acte sexuel » à l’acte reproductif animal qu’est la pénétration du vagin par le pénis.
Le plus souvent, la relation homophile est vécue sexuellement dans une forme inachevée, c’est-à-dire sans pénétration, raison première de la sexualité hétérophile dont nous parlerons dans le paragraphe suivant.
« Les amours homophiles » sont exprimées physiquement par des actes de tendresse, de caresses, et de multiples rencontres des corps pour atteindre parfois un orgasme commun, où se joignent le cœur et l’esprit.
La sexualité dans les amours homophiles se vit le plus souvent sublimée dans les pensées et les rêves érotiques, là où les interdits de la société ne se sont pas encore trop immiscés.
Parfois, certaines personnes trop fragiles, ayant honte de leurs rêves en « non-conformité » avec une morale sociétale ou religieuse vont avoir peur de s’endormir, de dormir, de se libérer dans leurs rêves… et deviendront dépendantes de l’industrie pharmaceutique : en croyant bien endormir le corps par des somnifères, elles détruisent leur esprit qui ne peut se libérer et perdent alors la mémoire de leur nuit, comme de chaque jour
Beaucoup de civilisations très anciennes et très évoluées ont vu chez ceux qui vivaient des amours homophiles, l’expression d’une sagesse supérieure, révélée par une minorité intellectuelle et artistique, pacifiste, prônant la « non-violence ».
L’être qui aime celui qui lui ressemble, prend conscience de l’évolution de l’humain — en regard des autres animaux — dans sa quête d’apprendre et de voir jaillir le beau. En effet, la recherche du plaisir, de la connaissance et de la création va bien au-delà de l’instinct de reproduction.
D’autres sociétés — celles dans lesquelles nous vivons aujourd’hui, hélas — sont construites sur la méfiance et l’envie, la peur, la guerre, la « propriété privée » et le principe de consommation. Elles estiment ce vécu sexuel comme dégénérescent et dangereux pour la « cohésion sociale » ou plutôt pour « l’Ordre moral ».
C’est étrange, de constater alors que l’un des fondements historiques des principales religions dites « aux livres » est un fratricide… en raison d’une jalousie provoquée par la « préférence » annoncée du « Maître » pour le chasseur, aux dépens du cueilleur ! Caïn, en tuant son frère Abel, devient lui même un « perdant », sous l’emprise du remord et de la honte… Alors que c’est le « maître » qui a divisé pour régner !
Ces religions cependant nous annoncent toutes aussi l’amour d’un dieu pour chaque individu de son peuple, qu’il a « créé à son image »…
LAO TSEU annonçait la sentence :
« Si
tu veux te venger, prépare deux tombes :
L’une pour ton ennemi, et l’autre pour toi ».
L’une pour ton ennemi, et l’autre pour toi ».
Il est préférable d’apprendre à
aimer sans daigner se soumettre à une quelconque autorité qui n’a jamais eu de
légitimité !
Même auprès du père ou de la mère, l’enfant doit s’instruire afin de pouvoir grandir en liberté !
La peur et l’interdit n’éduquent ni à la paix, ni à l’amour.
Il ne faut pas non plus tricher avec l’autre ou avec soi-même.
Même auprès du père ou de la mère, l’enfant doit s’instruire afin de pouvoir grandir en liberté !
La peur et l’interdit n’éduquent ni à la paix, ni à l’amour.
Il ne faut pas non plus tricher avec l’autre ou avec soi-même.
Une femme n’est pas un homme.
Un homme n’est pas une femme.
Un homme n’est pas une femme.
Parfois, lors d’une relation amoureuse où s’annonce un désir sexuel homophile, il se pratique une relation dite de « substitution » où l’homme est « pris comme une femme », ou lorsque la femme « s’invente » un pénis masculin. Cela devient alors, comme nous l’avons expliqué, une sexualité hétérophile… différente… que je tente de nommer avec un maximum de neutralité comme : une « sexualité hétérophile de sublimation », si les partenaires sont en réels accords pour vivre ainsi l’acte.
Sigmund FREUD écrivait que la sublimation n’est pas sexuée… mais si, si… si — selon lui — tout est sexe !
C’est dans notre situation l’idée d’un déplacement d’une pulsion hétérophile en projection mentale vers une pulsion homophile…
Je pense que « l’envie » conduit au mal-être, alors que « le désir » nous invite à la vie !
Et le rêve semble plus vrai que la réalité du quotidien de beaucoup.
La relation sexuelle devient « hétérophile déviante » lorsqu’il y a souffrances (physique et/ou psychologique, qu’elles soient dissimulées ou minimisées) de l’un des deux, devenant victime de l’acte.
Là, c’est une forme d’agression avec abus de faiblesse, et c’est destructeur… c’est même à considérer comme un viol !
Cette situation est rarement comprise en conscience par la victime, pas plus souvent par son agresseur… et encore moins par la société voulant toujours assimiler « l’homosexuel » à un « sodomite ».
Aimer vivre des amours homophiles n’implique absolument pas une pratique obligatoire de la sodomie !
Quand il y a plaisir à souffrir et/ou à faire souffrir, c’est du sadomasochisme… et entre adultes « consentants » le droit de s’abîmer et d’abîmer l’autre peut devenir la règle du jeu pour arriver à une jouissance.
Ce n’est pas constructeur, et parfois problématique. Nous avons tous des zones d’ombre dans notre libido qu’il n’est pas toujours souhaitable — pour un bien être durable et harmonieux de la personne — d’éveiller. Notre animalité cache parfois des espaces de violence et de domination qu’il n’est pas nécessairement heureux de mettre à jour.
Le sujet reste tabou, mais les langues commencent à se délier quant aux problèmes de santé plus ou moins graves, comme aux nombreux désagréments vécus à court et moyen terme, associés à cette pratique où le plaisir de l’instant entraîne de nombreux handicaps à venir. Les médecins qui « conseillent » la sodomie, comme une pratique sexuelle tout à fait banale, doivent être bien plutôt « actifs » que « passifs » ! Si l’anus est fort bien étudié pour l’évacuation des excréments… son usage pour un plaisir sexuel invite à la question quant aux séquelles possibles à venir !
Pourtant, si les « partenaires » sont en réelle entente, et souhaitent cette relation « par désir », « par plaisir », c’est leur vie. Nous avons le droit d’avoir un autre regard sur l’humain en devenir, sans pour autant juger !
Eh oui, il y a pour chaque personne une histoire propre dans l’attention que l’on porte à soi-même… et à l’autre.
Attention, il y a aussi dans notre monde la complexité du « transgenre »… et bien d’autres soucis d'identité affective, et physique !
Ce n’est pas encore une étiquette à s’ajouter pour nous mettre en boîtes… Le transgenre est une réalité parfois physique, parfois psychique… et souvent les deux à la fois !
Eh oui — malgré les très très difficiles possibilités d'informations non trichées par le système politico-religieux qui ne peut guère admettre que l'humain soit complexe et multiple — c'est probablement une naissance sur quatre cents qui présente des enfants de « sexe plus ou moins indéterminé » et une naissance sur mille où les deux sexes sont plutôt bien visibles sur une même personne : un dieu hermaphrodite !
Alors, certains « grands chirurgiens » — ces « demi-dieux » tyranniques — jouent avec leurs certitudes aux apprentis sorciers…
Alors, malheureusement pour l’existence d'un être « transformé malgré lui » ce ne sera que très rarement plaisant de vivre dans un monde qui ne peut pas le comprendre, qui le craint, qui se moque, le rejette, le méprise ou le maudit.
Comment doit-on considérer un « homme » qui se sent « femme » et qui tente de vivre l’amour comme s’il était une « femme » ?
Il est donc bien « femme ». Le corps n'est pas nécessairement en harmonie avec l'esprit… car le « visuel » n'est pas forcément la réalité !
L’inverse est bien entendu possible aussi : si une « femme » au niveau du corps physique se sent, se considère « homme », alors cette « femme » est un « homme » à part entière dans son désir de l'être.
Nous avons dans chaque situation de rencontre amoureuse, à considérer la relation humaine comme naturelle.
Pour la relation sexuelle, elle est hétérophile, si c'est une « femme » qui aime un « homme » ou homophile si les « sexes » sont les mêmes… « psychiquement » et/ou « d’apparence ».
Aussi, qu'il y ait souhait ou non d'une « transformation ou d'une restauration physique », pour se réaliser pleinement dans son ressenti, la construction affective d'un être « hors normalités » au regard de son corps et de son psychisme est à considérer avec attention.
L’identité sexuelle n’est pas simple à comprendre.
Élisabeth BADINTER a plutôt bien travaillé ce sujet notamment dans ses ouvrages « XY » et « Qu'est-ce qu'une femme ? ».
L’aspect physique extérieur du corps ne donne pas toujours la réponse s’avérant la plus vraie, la plus harmonieuse, sur ce que le cœur et l’esprit pensent, désirent… souhaitent vivre ensemble !
Il n’est pas possible de comprendre totalement cela lorsque l'on se sent bien « homme » dans un corps d'homme ou « femme » dans un corps de femme… donc encore moins pouvons-nous nous permettre de juger ce qui se passe chez l’autre car… nous ne sommes pas l’autre !
Notre liberté se construit dans la considération de nos différences.
Comprenant enfin cela, c’est un individu bien dans sa peau, dans son cœur et dans son esprit qui peut aller à la rencontre de l’autre, différent de lui, à cœur et pourquoi pas, à corps perdu !
Sigmund FREUD écrivait que la sublimation n’est pas sexuée… mais si, si… si — selon lui — tout est sexe !
C’est dans notre situation l’idée d’un déplacement d’une pulsion hétérophile en projection mentale vers une pulsion homophile…
Je pense que « l’envie » conduit au mal-être, alors que « le désir » nous invite à la vie !
Et le rêve semble plus vrai que la réalité du quotidien de beaucoup.
La relation sexuelle devient « hétérophile déviante » lorsqu’il y a souffrances (physique et/ou psychologique, qu’elles soient dissimulées ou minimisées) de l’un des deux, devenant victime de l’acte.
Là, c’est une forme d’agression avec abus de faiblesse, et c’est destructeur… c’est même à considérer comme un viol !
Cette situation est rarement comprise en conscience par la victime, pas plus souvent par son agresseur… et encore moins par la société voulant toujours assimiler « l’homosexuel » à un « sodomite ».
Aimer vivre des amours homophiles n’implique absolument pas une pratique obligatoire de la sodomie !
Quand il y a plaisir à souffrir et/ou à faire souffrir, c’est du sadomasochisme… et entre adultes « consentants » le droit de s’abîmer et d’abîmer l’autre peut devenir la règle du jeu pour arriver à une jouissance.
Ce n’est pas constructeur, et parfois problématique. Nous avons tous des zones d’ombre dans notre libido qu’il n’est pas toujours souhaitable — pour un bien être durable et harmonieux de la personne — d’éveiller. Notre animalité cache parfois des espaces de violence et de domination qu’il n’est pas nécessairement heureux de mettre à jour.
Le sujet reste tabou, mais les langues commencent à se délier quant aux problèmes de santé plus ou moins graves, comme aux nombreux désagréments vécus à court et moyen terme, associés à cette pratique où le plaisir de l’instant entraîne de nombreux handicaps à venir. Les médecins qui « conseillent » la sodomie, comme une pratique sexuelle tout à fait banale, doivent être bien plutôt « actifs » que « passifs » ! Si l’anus est fort bien étudié pour l’évacuation des excréments… son usage pour un plaisir sexuel invite à la question quant aux séquelles possibles à venir !
Pourtant, si les « partenaires » sont en réelle entente, et souhaitent cette relation « par désir », « par plaisir », c’est leur vie. Nous avons le droit d’avoir un autre regard sur l’humain en devenir, sans pour autant juger !
Eh oui, il y a pour chaque personne une histoire propre dans l’attention que l’on porte à soi-même… et à l’autre.
Attention, il y a aussi dans notre monde la complexité du « transgenre »… et bien d’autres soucis d'identité affective, et physique !
Ce n’est pas encore une étiquette à s’ajouter pour nous mettre en boîtes… Le transgenre est une réalité parfois physique, parfois psychique… et souvent les deux à la fois !
Eh oui — malgré les très très difficiles possibilités d'informations non trichées par le système politico-religieux qui ne peut guère admettre que l'humain soit complexe et multiple — c'est probablement une naissance sur quatre cents qui présente des enfants de « sexe plus ou moins indéterminé » et une naissance sur mille où les deux sexes sont plutôt bien visibles sur une même personne : un dieu hermaphrodite !
Alors, certains « grands chirurgiens » — ces « demi-dieux » tyranniques — jouent avec leurs certitudes aux apprentis sorciers…
Alors, malheureusement pour l’existence d'un être « transformé malgré lui » ce ne sera que très rarement plaisant de vivre dans un monde qui ne peut pas le comprendre, qui le craint, qui se moque, le rejette, le méprise ou le maudit.
Comment doit-on considérer un « homme » qui se sent « femme » et qui tente de vivre l’amour comme s’il était une « femme » ?
Il est donc bien « femme ». Le corps n'est pas nécessairement en harmonie avec l'esprit… car le « visuel » n'est pas forcément la réalité !
L’inverse est bien entendu possible aussi : si une « femme » au niveau du corps physique se sent, se considère « homme », alors cette « femme » est un « homme » à part entière dans son désir de l'être.
Nous avons dans chaque situation de rencontre amoureuse, à considérer la relation humaine comme naturelle.
Pour la relation sexuelle, elle est hétérophile, si c'est une « femme » qui aime un « homme » ou homophile si les « sexes » sont les mêmes… « psychiquement » et/ou « d’apparence ».
Aussi, qu'il y ait souhait ou non d'une « transformation ou d'une restauration physique », pour se réaliser pleinement dans son ressenti, la construction affective d'un être « hors normalités » au regard de son corps et de son psychisme est à considérer avec attention.
L’identité sexuelle n’est pas simple à comprendre.
Élisabeth BADINTER a plutôt bien travaillé ce sujet notamment dans ses ouvrages « XY » et « Qu'est-ce qu'une femme ? ».
L’aspect physique extérieur du corps ne donne pas toujours la réponse s’avérant la plus vraie, la plus harmonieuse, sur ce que le cœur et l’esprit pensent, désirent… souhaitent vivre ensemble !
Il n’est pas possible de comprendre totalement cela lorsque l'on se sent bien « homme » dans un corps d'homme ou « femme » dans un corps de femme… donc encore moins pouvons-nous nous permettre de juger ce qui se passe chez l’autre car… nous ne sommes pas l’autre !
Notre liberté se construit dans la considération de nos différences.
Comprenant enfin cela, c’est un individu bien dans sa peau, dans son cœur et dans son esprit qui peut aller à la rencontre de l’autre, différent de lui, à cœur et pourquoi pas, à corps perdu !
3.
L’amour et la sexualité
Dans la rencontre hétérophile.
Dans la rencontre hétérophile.
C’est pour l’humain — en tant
qu’animal — la rencontre qui annonce une sexualité achevée. Elle est la plus
extraordinaire dans ses capacités fusionnelles, bien sûr lorsque les deux
partenaires arrivent à un orgasme en même temps.
Pourquoi la présenter comme achevée, contrairement aux pratiques narcissiques et homophiles ?
Ce n’est pas pour minimiser ou dévaloriser les autres formes de sexualité qui ont elles aussi leurs nécessités, leurs suffisances et leurs beautés… mais dans la sexualité hétérophile, il y a le principe actif de reproduction. C’est le propre de tout animal, et l’humain ne déroge pas à cette règle. La survie de l’espèce est programmée dans nos gènes.
L’acte sexuel chez les animaux est essentiellement lié à la reproduction. Il doit être efficacement mené. La taille et la forme du sexe du mâle sont étudiées pour féconder au mieux la femelle. Aussi lors de l’accouplement, il est indispensable d’aller très vite, car c’est un temps où l’on n’est pas en mesure de se défendre d’un prédateur quelconque !
Cette mémoire animale donne à chaque homme le délicat inconvénient de devoir assumer des « éjaculations précoces ».
Comme Lucky Luke®, tirer plus vite que son ombre est un bien-fondé.
Lorsqu’il évolue, dans notre société, le mâle peut parfois observer que la femelle sait éprouver un certain plaisir à être « fécondée », bien qu’il lui faille du temps, des préliminaires.
S’il se sait en sécurité…
Alors, l’amour plaisir, l’amour du cœur, prend naissance et la jouissance des corps se détache progressivement de l’acte de reproduction, qui ne l'oublions pas, apporte la satisfaction universelle de perpétuer les générations.
La sexualité hétérophile présente un sens nouveau où le cœur et l’esprit s’associent pleinement au corps.
Un acte sexuel hétérophile a davantage de « chances » d’être bien vécu lors d’une pénétration vaginale, lorsque la femme prend elle-même le sexe de l’homme pour le mettre en elle…
C’est la femme qui sait parfaitement si elle est prête, disponible, désireuse de recevoir en elle ce sexe qui peut ainsi faciliter l’orgasme commun, la sublime rencontre amoureuse !
L’amour humain se construit donc toujours dans une réelle équité entre les êtres, sans dominant ni dominé.
Bien entendu, dans la rencontre hétérophile ou homophile, les femmes comme les hommes peuvent avoir le désir de plusieurs amours…
Comme pour le fait de constituer une fratrie au sein d’une famille : l’amour pour un enfant ne devrait pas faiblir à la naissance d’un autre… aussi désiré !
L’amour n’est pas réducteur dans sa propagation : il est exponentiel.
Aimer existe aussi au pluriel.
Aimer n’est pas un acte égoïste.
Plus un être est capable d’amour, plus il donne, plus il aime, plus il est aimé, plus il reçoit… plus il est disponible à aimer davantage. Aimer, c’est une force vive merveilleuse qui nous permet d’aller toujours plus loin dans la rencontre, et de vivre ! L’important est de ne pas se perdre, de ne pas se tromper avec soi-même : de ne pas tricher avec soi-même. Il faut pour cela trouver « ses îles », et en garder bien souvent les cartes secrètes !
Alors, l’univers est à nous pour aimer.
« Pour vivre heureux, vivons cachés »… écrivait Jean Pierre CLARIS de FLORIAN !
Oui, ne l’oublions pas :
Pourquoi la présenter comme achevée, contrairement aux pratiques narcissiques et homophiles ?
Ce n’est pas pour minimiser ou dévaloriser les autres formes de sexualité qui ont elles aussi leurs nécessités, leurs suffisances et leurs beautés… mais dans la sexualité hétérophile, il y a le principe actif de reproduction. C’est le propre de tout animal, et l’humain ne déroge pas à cette règle. La survie de l’espèce est programmée dans nos gènes.
L’acte sexuel chez les animaux est essentiellement lié à la reproduction. Il doit être efficacement mené. La taille et la forme du sexe du mâle sont étudiées pour féconder au mieux la femelle. Aussi lors de l’accouplement, il est indispensable d’aller très vite, car c’est un temps où l’on n’est pas en mesure de se défendre d’un prédateur quelconque !
Cette mémoire animale donne à chaque homme le délicat inconvénient de devoir assumer des « éjaculations précoces ».
Comme Lucky Luke®, tirer plus vite que son ombre est un bien-fondé.
Lorsqu’il évolue, dans notre société, le mâle peut parfois observer que la femelle sait éprouver un certain plaisir à être « fécondée », bien qu’il lui faille du temps, des préliminaires.
S’il se sait en sécurité…
Alors, l’amour plaisir, l’amour du cœur, prend naissance et la jouissance des corps se détache progressivement de l’acte de reproduction, qui ne l'oublions pas, apporte la satisfaction universelle de perpétuer les générations.
La sexualité hétérophile présente un sens nouveau où le cœur et l’esprit s’associent pleinement au corps.
Un acte sexuel hétérophile a davantage de « chances » d’être bien vécu lors d’une pénétration vaginale, lorsque la femme prend elle-même le sexe de l’homme pour le mettre en elle…
C’est la femme qui sait parfaitement si elle est prête, disponible, désireuse de recevoir en elle ce sexe qui peut ainsi faciliter l’orgasme commun, la sublime rencontre amoureuse !
L’amour humain se construit donc toujours dans une réelle équité entre les êtres, sans dominant ni dominé.
Bien entendu, dans la rencontre hétérophile ou homophile, les femmes comme les hommes peuvent avoir le désir de plusieurs amours…
Comme pour le fait de constituer une fratrie au sein d’une famille : l’amour pour un enfant ne devrait pas faiblir à la naissance d’un autre… aussi désiré !
L’amour n’est pas réducteur dans sa propagation : il est exponentiel.
Aimer existe aussi au pluriel.
Aimer n’est pas un acte égoïste.
Plus un être est capable d’amour, plus il donne, plus il aime, plus il est aimé, plus il reçoit… plus il est disponible à aimer davantage. Aimer, c’est une force vive merveilleuse qui nous permet d’aller toujours plus loin dans la rencontre, et de vivre ! L’important est de ne pas se perdre, de ne pas se tromper avec soi-même : de ne pas tricher avec soi-même. Il faut pour cela trouver « ses îles », et en garder bien souvent les cartes secrètes !
Alors, l’univers est à nous pour aimer.
« Pour vivre heureux, vivons cachés »… écrivait Jean Pierre CLARIS de FLORIAN !
Oui, ne l’oublions pas :
« Pour
vivre heureux, vivons cachés…
De celles et ceux qui ne peuvent pas,
Qui ne veulent pas comprendre notre bonheur » !
De celles et ceux qui ne peuvent pas,
Qui ne veulent pas comprendre notre bonheur » !
Libérons-nous des lois de ces maîtres politiques et religieux de notre société. Refusons d’obéir sur ce qui nous est imposé ! c
Cette mainmise sur le couple, la famille, la sexualité est avilissante. Ne nous méprenons pas : ce qu’ils nous interdisent, ils le pratiquent généralement tous — parfois même en public — mais leurs actes ne relèvent hélas que trop peu souvent d’amours sincères. Cela s’avère plutôt du pouvoir, de la domination par la tricherie… et ils créent des massacres, en toute impunité !
Soyons différents… agissons en humains…
Apprenons à aimer !
Ayons dans le plaisir de la rencontre amoureuse, cette règle du jeu à vivre :
Cette mainmise sur le couple, la famille, la sexualité est avilissante. Ne nous méprenons pas : ce qu’ils nous interdisent, ils le pratiquent généralement tous — parfois même en public — mais leurs actes ne relèvent hélas que trop peu souvent d’amours sincères. Cela s’avère plutôt du pouvoir, de la domination par la tricherie… et ils créent des massacres, en toute impunité !
Soyons différents… agissons en humains…
Apprenons à aimer !
Ayons dans le plaisir de la rencontre amoureuse, cette règle du jeu à vivre :
Ne pas s’abîmer,
Ne pas abîmer l’autre…
Chercher à grandir à la rencontre de l’autre, et…
Espérer que l’autre grandisse à notre rencontre !
Ne pas abîmer l’autre…
Chercher à grandir à la rencontre de l’autre, et…
Espérer que l’autre grandisse à notre rencontre !
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Amours & Sexualité, une création originale par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©…