À la recherche du surhomme : page 5, D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ?
La philanalyse encore s’annonce !
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
La philanalyse encore s’annonce !
Par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, philanalyste et pirate des mots.
Étude réalisée à partir des notes 22, 81, 411, 415, X49, X162, X194 & X263 extraites de la première liasse, des réflexions de
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, réunies, complétées et annotées.
Si ce nom d’auteur est rappelé souvent dans cette conférence, c’est pour permettre aux moteurs de recherche de l’Internet de se rappeler à son bon souvenir… et de lutter avec art contre la fange journalistique nauséeuse et médiocre qui n'aime pas les poètes !
Voici : à la recherche du surhomme ?
5. D'où venons-nous ?
Qui
sommes-nous ?
La philanalyse encore s’annonce !
Nous sommes — lors de notre conception — deux demi-mondes s’associant
pour créer un nouveau monde.
Comme l’ont expliqué les propos socratiques de PLATON, l’être qui naît a donc tout à apprendre du passé à « demi transmis » par les centaines de générations précédentes.
Naître, vivre et mourir… Pourquoi ?
Certains ont construit des hypothèses, des probabilités ; ils ont émis des inquiétudes et finalement établi des certitudes… pour que naissent alors des « sagesses », voire des « religions » afin de rassurer en premier lieu les peuples inquiets… d'un passé inconnu, et d’un avenir incertain. Puis, comme de bien entendu, ce fut l'occasion d’emprisonner les plus faibles et les plus crédules dans des illusions où la peur devient le maître d'un passé surveillé.
La foule grandissante pour une idée la rend crédible et petit à petit… elle fait force de loi !
Encore et toujours, la recherche de la connaissance, la soif d'apprendre, peuvent nous libérer des ombres projetées sur le mur de la Caverne ! Le terme de « réincarnation » est peut-être une mauvaise interprétation de la poursuite d'une histoire de chaque être vivant depuis l'union hasardeuse de deux demi-cellules. Nous possédons en nous une multitude de demi-mémoires — demi-histoires de demi-histoires — et la recherche de nos ascendances comme des descendances latérales sont autant de sources de réponses à notre réalité temporelle.
Comme l’ont expliqué les propos socratiques de PLATON, l’être qui naît a donc tout à apprendre du passé à « demi transmis » par les centaines de générations précédentes.
Naître, vivre et mourir… Pourquoi ?
Certains ont construit des hypothèses, des probabilités ; ils ont émis des inquiétudes et finalement établi des certitudes… pour que naissent alors des « sagesses », voire des « religions » afin de rassurer en premier lieu les peuples inquiets… d'un passé inconnu, et d’un avenir incertain. Puis, comme de bien entendu, ce fut l'occasion d’emprisonner les plus faibles et les plus crédules dans des illusions où la peur devient le maître d'un passé surveillé.
La foule grandissante pour une idée la rend crédible et petit à petit… elle fait force de loi !
Encore et toujours, la recherche de la connaissance, la soif d'apprendre, peuvent nous libérer des ombres projetées sur le mur de la Caverne ! Le terme de « réincarnation » est peut-être une mauvaise interprétation de la poursuite d'une histoire de chaque être vivant depuis l'union hasardeuse de deux demi-cellules. Nous possédons en nous une multitude de demi-mémoires — demi-histoires de demi-histoires — et la recherche de nos ascendances comme des descendances latérales sont autant de sources de réponses à notre réalité temporelle.
« Connais-toi
toi-même »
Le « connais-toi toi-même »
inscrit sur le fronton du temple d’Apollon à Delphes est une des premières
clefs pour ouvrir chez l’humain sa capacité créatrice originale. Il peut
cependant laisser cet espace de vie aux générations suivantes.
La légende de l'échiquier et des grains de riz nous donne la réponse généalogique par l'exemple, si nous voyons notre ascendance à l'époque de l'empereur Charlemagne : il est notamment « l'ancêtre » de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE à la 32ème génération — une fois — et aussi à la 66ème, une fois encore… Entre ces générations, c'est 14.489.070 de fois (pour le moment) que Charlemagne se présente par l'Histoire, comme ascendant direct… C'est beaucoup au regard de la plupart des habitants de la planète ne pouvant prouver une quelconque descendance historique — donc le plus souvent légendaire — de ce tyran à la barbe fleurie, mais c'est bien peu lorsque l'on doit considérer que le nombre d'ancêtres moyen pour chacun, à 45 générations, représente mathématiquement : 35.184.372.088.832 ascendants… pour une population terrestre estimée à moins de 250.000.000 d’humains vivants en l'an 800 de notre ère ! (Date du sacre de Charlemagne) Nous sommes donc bien la « réincarnation » « multiple » et « demi »… de mêmes ancêtres à redécouvrir… dans nos gènes !
Pour la génération 66, il n’y a pas de calculette capable de noter le chiffre de combinaisons d’ancêtres qui nous construisent, et selon la légende, à la génération 68, nous ne pourrions pas trouver suffisamment de grains de riz sur la planète pour les compter !
Ces « demi-mémoires » à l’infini fragilisent l'homme en question avec toujours davantage de solitude.
La légende de l'échiquier et des grains de riz nous donne la réponse généalogique par l'exemple, si nous voyons notre ascendance à l'époque de l'empereur Charlemagne : il est notamment « l'ancêtre » de Yves Philippe de FRANCQUEVILLE à la 32ème génération — une fois — et aussi à la 66ème, une fois encore… Entre ces générations, c'est 14.489.070 de fois (pour le moment) que Charlemagne se présente par l'Histoire, comme ascendant direct… C'est beaucoup au regard de la plupart des habitants de la planète ne pouvant prouver une quelconque descendance historique — donc le plus souvent légendaire — de ce tyran à la barbe fleurie, mais c'est bien peu lorsque l'on doit considérer que le nombre d'ancêtres moyen pour chacun, à 45 générations, représente mathématiquement : 35.184.372.088.832 ascendants… pour une population terrestre estimée à moins de 250.000.000 d’humains vivants en l'an 800 de notre ère ! (Date du sacre de Charlemagne) Nous sommes donc bien la « réincarnation » « multiple » et « demi »… de mêmes ancêtres à redécouvrir… dans nos gènes !
Pour la génération 66, il n’y a pas de calculette capable de noter le chiffre de combinaisons d’ancêtres qui nous construisent, et selon la légende, à la génération 68, nous ne pourrions pas trouver suffisamment de grains de riz sur la planète pour les compter !
Ces « demi-mémoires » à l’infini fragilisent l'homme en question avec toujours davantage de solitude.
« Et ainsi
commence le déclin de Zarathoustra »…
« Also sprach Zarathustra »…
Ainsi parla Zarathoustra : « Des
compagnons, voilà ce que cherche le créateur et non des cadavres, des troupeaux
ou des croyants. Des créateurs comme lui, voilà ce que cherche le créateur, de
ceux qui inscrivent des valeurs nouvelles sur des tables nouvelles. ».
Être « À la recherche du surhomme », être à la recherche d’un autre dieu… Pauvre Friedrich NIETZSCHE — lui, le génie du cœur — il cherchait peut-être des amis, des amours… qui lui ressemblent ?
Oui, comme « JÉSUS le Nazaréen » (qui veut dire consacré à Dieu, et non pas « de la ville de Nazareth » lieu sans identité géographique et historique légitimée à ce jour, avant le XI° siècle, et qui fut construite par les armées croisées), comme « SIDDHARTHA, le Bouddha » : ces êtres de fiction sont des projections idéalisées d’individus éveillés, attentifs à rencontrer des amis, à partager avec d’autres semblables quelques connaissances et un désir d’évoluer… ils étaient en quête d’amour, de « l’amour humain ».
Le Pape Pie XII osa affirmer que « La question de l'existence de Jésus relève de la foi et non de la science », il en est de même pour tous les prophètes, dieux et demi-dieux de nos légendes, que les historiens d’État ont toujours su placer au cœur de l’histoire géopolitique…
C’est ce qu’il est commun d’appeler encore aujourd’hui « la fraude pieuse », aisée à développer au milieu d’un peuple inculte, vivant dans la peur et l’esclavage.
La peur de l’esseulement pousse à nous trouver des dominus.
Et pourtant les enfants savent s'entendre entre eux, et même s'aimer, si les adultes ne les ont pas déjà formatés à avoir peur de l'étranger…
Être « À la recherche du surhomme », être à la recherche d’un autre dieu… Pauvre Friedrich NIETZSCHE — lui, le génie du cœur — il cherchait peut-être des amis, des amours… qui lui ressemblent ?
Oui, comme « JÉSUS le Nazaréen » (qui veut dire consacré à Dieu, et non pas « de la ville de Nazareth » lieu sans identité géographique et historique légitimée à ce jour, avant le XI° siècle, et qui fut construite par les armées croisées), comme « SIDDHARTHA, le Bouddha » : ces êtres de fiction sont des projections idéalisées d’individus éveillés, attentifs à rencontrer des amis, à partager avec d’autres semblables quelques connaissances et un désir d’évoluer… ils étaient en quête d’amour, de « l’amour humain ».
Le Pape Pie XII osa affirmer que « La question de l'existence de Jésus relève de la foi et non de la science », il en est de même pour tous les prophètes, dieux et demi-dieux de nos légendes, que les historiens d’État ont toujours su placer au cœur de l’histoire géopolitique…
C’est ce qu’il est commun d’appeler encore aujourd’hui « la fraude pieuse », aisée à développer au milieu d’un peuple inculte, vivant dans la peur et l’esclavage.
La peur de l’esseulement pousse à nous trouver des dominus.
Et pourtant les enfants savent s'entendre entre eux, et même s'aimer, si les adultes ne les ont pas déjà formatés à avoir peur de l'étranger…
Qui suis-je ?
D'où venons-nous ?
Pourquoi suis-je si seul ?
« Ô mon âme, n’aspire pas à la vie immortelle,
Mais épuise le champ du possible » !
D'où venons-nous ?
Pourquoi suis-je si seul ?
« Ô mon âme, n’aspire pas à la vie immortelle,
Mais épuise le champ du possible » !
Appuyons notre réflexion sur cette autre citation peut-être plus
facilement attribuable à PINDARE où il nous est proposé simplement d’apprendre,
d’aller là où notre esprit nous invite… et reprendre encore et toujours la
route afin d’espérer croiser « l’Humain ».
Jonathan Livingston, dans sa quête — ridicule, impossible, insensée aux yeux de ses parents et autres membres de son clan de misère — a peut-être réussi à donner sens à sa vie. C’est grâce à sa volonté, son audace, son courage et sa soif d’apprendre que Richard BACH est « humain »… il s’est levé, il a pris lui aussi son envol !
Ce précieux petit livre — « Jonathan Livingston le Goéland » — est un témoignage de la rencontre plaisante de « l’humain » avec lui-même. Il donne lui-aussi à Marguerite YOURCENAR la possibilité d'ajouter une ligne de plus sur cette courte liste de « bipèdes » à qui nous pouvons accorder le titre d'humain.
Il y a le désir de devenir…
Il y a l'action !
C’est pensé, c’est fait ?
Non.
Voyons l’illusion chez ceux qui ont mis le corps de côté : ils se cantonnent au « je pense, donc c’est fait » !
Ce drame stupide et destructeur, nous l’avons hérité de René DESCARTES pour qui penser, c’est être.
Jonathan Livingston, dans sa quête — ridicule, impossible, insensée aux yeux de ses parents et autres membres de son clan de misère — a peut-être réussi à donner sens à sa vie. C’est grâce à sa volonté, son audace, son courage et sa soif d’apprendre que Richard BACH est « humain »… il s’est levé, il a pris lui aussi son envol !
Ce précieux petit livre — « Jonathan Livingston le Goéland » — est un témoignage de la rencontre plaisante de « l’humain » avec lui-même. Il donne lui-aussi à Marguerite YOURCENAR la possibilité d'ajouter une ligne de plus sur cette courte liste de « bipèdes » à qui nous pouvons accorder le titre d'humain.
Il y a le désir de devenir…
Il y a l'action !
C’est pensé, c’est fait ?
Non.
Voyons l’illusion chez ceux qui ont mis le corps de côté : ils se cantonnent au « je pense, donc c’est fait » !
Ce drame stupide et destructeur, nous l’avons hérité de René DESCARTES pour qui penser, c’est être.
« Je pense donc je suis » ?
Penser ne permet pas nécessairement d’être et ne suffit pas totalement
à être. Pour cela — pour espérer être — il faut qu’il y ait acte : création.
L’homme, en se posant, devient créateur. C’est la part divine de son « moi » qui s’exprime. L’homme est alors son propre dieu, c’est-à-dire celui qui est par lui-même sans avoir besoin d’appeler, de supplier ou de se référer à un père… car il fait jaillir du néant une réalité ! (Cf. Jean-Paul SARTRE, « La Nausée » : le roman que j’ai en tête existe-t-il, même s’il n’est pas encore posé sur le papier ? C’est en opposition avec « Le Miracle Secret », de Jorge Luis BORGES où tout saurait exister, même avant le jaillissement. Friedrich Wilhelm von SCHELLING en aurait certainement apprécié l’idée et l’aurait alors probablement utilisée pour parfaire son étude sur « la philosophie de l’Art »).
Mais peut-être finalement ne suis-je que rêvé, comme Alice, dans le sommeil agité du « Valet de Cœur »… être d’imagination de ce jeune serviteur, éperdument amoureux de la fille de sa méchante maîtresse… cette odieuse marâtre sans cœur devenue « Dame de cœur » dans son pays des merveilles, qui exige la sanction expéditive pour celui ou celle qui s’oppose à elle : « qu’on lui coupe la tête »…
Il y a peut-être plus terrible encore — car ne pas exister semble plus cruel que d’être mis à mort — toujours chez Jorge Luis BORGES, dans l’insupportable absurde de sa nouvelle extraite du recueil « Fictions » : dans « Les ruines circulaires », l’être sombre au plus profond de l’abîme du « Labyrinthe », illusion de sa vie !
L’homme, en se posant, devient créateur. C’est la part divine de son « moi » qui s’exprime. L’homme est alors son propre dieu, c’est-à-dire celui qui est par lui-même sans avoir besoin d’appeler, de supplier ou de se référer à un père… car il fait jaillir du néant une réalité ! (Cf. Jean-Paul SARTRE, « La Nausée » : le roman que j’ai en tête existe-t-il, même s’il n’est pas encore posé sur le papier ? C’est en opposition avec « Le Miracle Secret », de Jorge Luis BORGES où tout saurait exister, même avant le jaillissement. Friedrich Wilhelm von SCHELLING en aurait certainement apprécié l’idée et l’aurait alors probablement utilisée pour parfaire son étude sur « la philosophie de l’Art »).
Mais peut-être finalement ne suis-je que rêvé, comme Alice, dans le sommeil agité du « Valet de Cœur »… être d’imagination de ce jeune serviteur, éperdument amoureux de la fille de sa méchante maîtresse… cette odieuse marâtre sans cœur devenue « Dame de cœur » dans son pays des merveilles, qui exige la sanction expéditive pour celui ou celle qui s’oppose à elle : « qu’on lui coupe la tête »…
Il y a peut-être plus terrible encore — car ne pas exister semble plus cruel que d’être mis à mort — toujours chez Jorge Luis BORGES, dans l’insupportable absurde de sa nouvelle extraite du recueil « Fictions » : dans « Les ruines circulaires », l’être sombre au plus profond de l’abîme du « Labyrinthe », illusion de sa vie !
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Auteur : Yves Philippe de Francqueville