Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain !
Scène septième
Yves Philippe de FRANCQUEVILLE…
Énormément d’énergie fut nécessaire pour relever le plus précisément possible les ascendances germaniques. Cette étude très laborieuse pour notre chercheur a permis néanmoins quelques résultats significatifs et anecdotiques que nous développerons plus tard, si cela nous semble agréable.
Plusieurs saints ont honoré ce prénom, dont les plus connus sont des aristocrates : précisément Yves de CHARTRES, ainsi que Yves HELORY de KERMARTIN ou Yves de TREGUIER.
Deux personnages à l’histoire mouvementée dans la quête impossible d’une justice équitable, détachée des intérêts politiques et religieux.
Deux êtres soucieux de voir l’homme libre et fier, porteurs de valeurs telles que la générosité et la volonté.
Leurs combats pour davantage d’équité, face aux légèretés des monarques, de leurs suivants et des juristes, leurs vaudront bien des soucis !
Plusieurs saints ont honoré ce prénom, dont les plus connus sont des aristocrates : précisément Yves de CHARTRES, ainsi que Yves HELORY de KERMARTIN ou Yves de TREGUIER.
Deux personnages à l’histoire mouvementée dans la quête impossible d’une justice équitable, détachée des intérêts politiques et religieux.
Deux êtres soucieux de voir l’homme libre et fier, porteurs de valeurs telles que la générosité et la volonté.
Leurs combats pour davantage d’équité, face aux légèretés des monarques, de leurs suivants et des juristes, leurs vaudront bien des soucis !
« Saint Yves était breton, avocat mais pas voleur, chose admirable pour le peuple ! »
Voilà comment se résumait le regard des simples au XIV° siècle.
Yves de FRANCQUEVILLE n’est pas avocat et ne se sent pas du même coup voleur ! Il n’est pas non plus breton par la naissance, et ce prénom ne semble être porté actuellement par aucun de ses ancêtres, après avoir décortiqué les prénoms connus des 5577 personnes différentes, en ascendance directe jusqu’à la 15ème génération. (au 23 juin 2013).
Pour sa mère, il lui fut donné en mémoire de ses parents à elle, nés tous les deux à Guingamp, petite ville des Côtes d'Armor.
Pour son père, ce prénom, c’était la communion naturelle avec son cousin germain — Yves de C*** — père Jésuite, exemple de réussite sociétale avec son frère, le général…
Comment ne pas aimer ce prénom ?
Cherchons un peu.
Pour la construction familiale maternelle, il faut donc comprendre que ses arrières grands parents ont été exilés en Bretagne profonde, victimes indirectes de l’affaire des fiches des officiers catholiques d’Emile COMBE en 1905.
Cette œuvre de papier, parmi les travaux du Grand Orient de France, avait été réalisée par des frères dociles, et engagés, pour le compte du gouvernement de l’époque.
Deux jeunes capitaines, aristocrates et catholiques (par conversion lors de son mariage pour l'un des deux), eurent donc leur carrière brisée, par une mise en exil : un départ pour Guingamp, sous les ordres du Commandant de FLOTTE. Ils ont préféré tout perdre, sauf l’honneur, en regard de valeurs qui leurs étaient chères.
La guerre mondiale de 14-18 leur permettra heureusement de mourir en héros, dès la fin août et le début septembre de l'année 1914.
Ils feront partie de ces tous premiers « morts pour la France » de la Grande Guerre : la der des der.
Deux soldats, parmi ces millions de cadavres bien alignés dans de beaux cimetières ou entassés grossièrement dans d'immenses fosses communes…
L'un est resté à côté de tous ces gosses, ces fils et/ou ces papas, ces amis, amours, amants, époux… tous tombés pour la bonne cause, que nos politiques honorent par de belles gerbes de fleurs au pied des monuments splendides qui font le prestige de nos villes et villages… Souvent de beaux phallus de pierre pour nous rappeler peut-être le sens à donner à notre devoir d'Etat ?
Mourir pour des idées, surtout pour celles des puissants qui nous en félicitent… d'accord mais de mort lente chantait Georges BRASSENS… Et s'il faut donner sa vie… allez donner la vôtre, monsieur le Président, chantait Boris VIAN dans le Déserteur.
L'autre arrière-grand père fut rapatrié dans un caveau familial à concession perpétuelle… dont il ne faut pas négliger l'entretien car même "perpète" c'est généralement pour moins de 30 ans ! Après, c'est la fosse commune… sauf sursis exceptionnel réservé à quelques nantis… les plus riches du cimetière !
Deux capitaines multi médaillés à titre posthume… dont notamment de la célèbre Légion d’Honneur.
Oui… La République reconnaissante à ces soldats… une fois morts ! Eux-mêmes à qui la vie fut brisée pour non conformité idéologique avec les mêmes politiciens de l’époque.
Voilà comment se résumait le regard des simples au XIV° siècle.
Yves de FRANCQUEVILLE n’est pas avocat et ne se sent pas du même coup voleur ! Il n’est pas non plus breton par la naissance, et ce prénom ne semble être porté actuellement par aucun de ses ancêtres, après avoir décortiqué les prénoms connus des 5577 personnes différentes, en ascendance directe jusqu’à la 15ème génération. (au 23 juin 2013).
Pour sa mère, il lui fut donné en mémoire de ses parents à elle, nés tous les deux à Guingamp, petite ville des Côtes d'Armor.
Pour son père, ce prénom, c’était la communion naturelle avec son cousin germain — Yves de C*** — père Jésuite, exemple de réussite sociétale avec son frère, le général…
Comment ne pas aimer ce prénom ?
Cherchons un peu.
Pour la construction familiale maternelle, il faut donc comprendre que ses arrières grands parents ont été exilés en Bretagne profonde, victimes indirectes de l’affaire des fiches des officiers catholiques d’Emile COMBE en 1905.
Cette œuvre de papier, parmi les travaux du Grand Orient de France, avait été réalisée par des frères dociles, et engagés, pour le compte du gouvernement de l’époque.
Deux jeunes capitaines, aristocrates et catholiques (par conversion lors de son mariage pour l'un des deux), eurent donc leur carrière brisée, par une mise en exil : un départ pour Guingamp, sous les ordres du Commandant de FLOTTE. Ils ont préféré tout perdre, sauf l’honneur, en regard de valeurs qui leurs étaient chères.
La guerre mondiale de 14-18 leur permettra heureusement de mourir en héros, dès la fin août et le début septembre de l'année 1914.
Ils feront partie de ces tous premiers « morts pour la France » de la Grande Guerre : la der des der.
Deux soldats, parmi ces millions de cadavres bien alignés dans de beaux cimetières ou entassés grossièrement dans d'immenses fosses communes…
L'un est resté à côté de tous ces gosses, ces fils et/ou ces papas, ces amis, amours, amants, époux… tous tombés pour la bonne cause, que nos politiques honorent par de belles gerbes de fleurs au pied des monuments splendides qui font le prestige de nos villes et villages… Souvent de beaux phallus de pierre pour nous rappeler peut-être le sens à donner à notre devoir d'Etat ?
Mourir pour des idées, surtout pour celles des puissants qui nous en félicitent… d'accord mais de mort lente chantait Georges BRASSENS… Et s'il faut donner sa vie… allez donner la vôtre, monsieur le Président, chantait Boris VIAN dans le Déserteur.
L'autre arrière-grand père fut rapatrié dans un caveau familial à concession perpétuelle… dont il ne faut pas négliger l'entretien car même "perpète" c'est généralement pour moins de 30 ans ! Après, c'est la fosse commune… sauf sursis exceptionnel réservé à quelques nantis… les plus riches du cimetière !
Deux capitaines multi médaillés à titre posthume… dont notamment de la célèbre Légion d’Honneur.
Oui… La République reconnaissante à ces soldats… une fois morts ! Eux-mêmes à qui la vie fut brisée pour non conformité idéologique avec les mêmes politiciens de l’époque.
Vers la
Scène huitième
Mémoires d'un vivant par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE, pirate des mots et philanalyste, à la découverte de soi-même, pour comprendre l'idée de la philanalyse… la recherche de l'Amour Humain ! Tous droits réservés ©.
Auteur : Yves Philippe de Francqueville