Yves Philippe de Francqueville
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment Apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
solide introduction.
Pirate des mots et philanalyste en herbe
Présente :
« Amours & Sexualité »
Comment Apprendre et même
Comprendre la sexualité
« Sous un autre regard ».
solide introduction.
SOLIDE
INTRODUCTION
(Là,
cela commence sérieusement)
Il y a près de trente-cinq ans, en
classe de 4ème — dans le collège laïque où j’étais enfermé — le tribunal m’a
sanctionné de trois heures de consigne pour avoir — le jour du 1er avril —
accroché un joli poisson dans le dos de mon camarade de classe préféré.
J’avais écrit sur le petit animal de papier cet énoncé criminel aux yeux de la justice scolaire :
J’avais écrit sur le petit animal de papier cet énoncé criminel aux yeux de la justice scolaire :
« Pédé
de nature ».
La punition subie, ce fut très
difficile d’expliquer cette situation complexe à mes parents, surtout aussi, de
réussir à formuler une bonne traduction de la phrase incriminée… ce que
signifiaient ces mots…
Que voulais-je exprimer par ce geste ?
Dénoncer, ou partager un sentiment ?
Annoncer un ressenti ou un désir ?
Était-ce une approche amoureuse ou une accusation ?
Avais-je des pulsions pour ce garçon de mon âge ?
Aurais-je dû noter plus précisément « homosexuel de nature » ou était-ce une hérésie ?
Que voulais-je exprimer par ce geste ?
Dénoncer, ou partager un sentiment ?
Annoncer un ressenti ou un désir ?
Était-ce une approche amoureuse ou une accusation ?
Avais-je des pulsions pour ce garçon de mon âge ?
Aurais-je dû noter plus précisément « homosexuel de nature » ou était-ce une hérésie ?
Amour ou pulsion ?
Amour et pulsion ?
Amour et pulsion ?
La sexualité serait partout…
cependant nous n’en parlons jamais librement.
Tout serait sexe… mais cela ne mènerait pas semble-t-il au bonheur.
Avons-nous une raison d’être, au-delà de notre sexualité animale ?
Nous sommes parfois sous la pulsion, maladroits, souvent dans la méconnaissance…
L’ignorance crée le danger, la peur, la soumission volontaire… l’échec, l’erreur… et la honte !
Voici maintenant un autre regard sur la rencontre humaine, où je tente de poser de nouvelles questions sur l’amour, la sexualité, et aussi — à notre époque plutôt confuse — une réflexion libre et sans gravité sur le « problème de la médiatisation à outrance de l’homosexualité », avec d’autres vues originales du monde autour de la procréation, du couple, et de la famille, du mariage.
Une vision de la vie peut-être plus harmonieuse à travers :
Tout serait sexe… mais cela ne mènerait pas semble-t-il au bonheur.
Avons-nous une raison d’être, au-delà de notre sexualité animale ?
Nous sommes parfois sous la pulsion, maladroits, souvent dans la méconnaissance…
L’ignorance crée le danger, la peur, la soumission volontaire… l’échec, l’erreur… et la honte !
Voici maintenant un autre regard sur la rencontre humaine, où je tente de poser de nouvelles questions sur l’amour, la sexualité, et aussi — à notre époque plutôt confuse — une réflexion libre et sans gravité sur le « problème de la médiatisation à outrance de l’homosexualité », avec d’autres vues originales du monde autour de la procréation, du couple, et de la famille, du mariage.
Une vision de la vie peut-être plus harmonieuse à travers :
Le
plaisir d’aimer…
Depuis que le Marquis de SADE est
classé parmi les auteurs considérés
de la littérature du XVIII° siècle, les mœurs se canalisent de mieux en mieux :
la raison économique prime maintenant sur le sentiment. Nos actes doivent
entrer dans des schémas précis et réglementés, qu’ils soient religieux,
politiques ou moraux.
Jusqu’à la fin du XIX° siècle, il n’y avait pas de qualification générique pour définir l’acte « d’aimer »… quelqu’un de l’autre sexe ou quelqu’un du même sexe. C’était davantage les pratiques, « la relation sexuelle » plutôt que l’état amoureux qui étaient reconnues ou incriminées : non pas l’homme ou la femme qui aime, mais ce qui était vécu physiquement.
Savoir que deux êtres du même sexe vivent une relation intime est toujours à notre époque — au regard de l’interprétation des textes religieux monothéistes de notre ère — une abomination !
Il faut aimer un dieu, l’adorer… et obéir à l’autorité représentant cette divinité ainsi qu’à ses lois politiques. « L’amour humain » n’est pas autorisé au peuple qui travaille, qui se reproduit et qui guerroie ! Cependant, à travers la mémoire des nombreuses « religions aux livres » qui mènent notre monde, l’on découvre parfois quelques écrits merveilleux où les amours quelles qu’elles soient narrées, semblent être des sources extraordinaires de plaisir.
Aujourd’hui, les « romans Harlequin » permettent toujours à l’esclave qui travaille à la chaîne ou qui est enchaîné à son travail, de rêver — sans y avoir droit — à un paradis où l’amour existe comme dans les Olympes où les dieux et les princes jouissent en liberté de toutes les passions et les pulsions possibles.
Il est notamment intéressant d’étudier les propos du jeune petit « roi » DAVID évoquant ses sentiments pour le beau JONATHAN étant comme « d’un amour plus grand que tous les amours possibles pour une femme »… et comme c’est plaisant de retrouver dans les écrits qui n’ont pas brûlé, les aventures (surtout pas picaresques) de ces grands « princes arabes » avec leurs cours féminines et… masculines !
Hélas, pour le peuple, c’est une manière de vie imposée avec d’autres obligations et bien des interdits : « désirs », « amours » et « plaisirs » seront-ils toujours incompatibles avec « travail » « famille » et « Patrie » ?
Le petit peuple semble aussi vouloir toujours se réserver le « tracas », la « famine » et les « patrouilles » ?
En revisitant les alliances passées dans ce qui nous est parvenu du « Livre des Jubilés » où les hommes qui s’aiment et se respectent ont l’habitude de s’attraper par les parties génitales pour sceller des alliances… oui, j’en suis convaincu, les grandes amitiés comme les grandes amours sont bien sexuées !
Mais « l’amour » n’entre semble-t-il pas dans le droit du peuple à disposer de lui-même.
L’animal sexué que nous sommes doit penser à sa descendance !
« La famille » ne se construit pas sur « l’amour », mais sur des contraintes, et des sacrifices.
Ce qui semble le plus « condamnable », au-delà des sentiments qu’un sujet doit surtout éviter d’avoir, à travers les textes fondateurs de ces « religions », est le fait « de prendre un homme comme on prend une femme ». Il y aurait encore beaucoup à discuter sur la raison de ce jugement, car le principe de donner une filiation reste la promesse des dieux aux peuples obéissant à leurs tyrans.
Et « si les tyrans nous semblent grands, c’est peut-être que nous sommes trop souvent à genoux devant eux », disait Étienne de La BOÉTIE.
Aussi ONAN fut-il condamné à mort pour avoir refusé de féconder la femme de son frère alors que ce dernier venait de mourir sans poursuivre la lignée. La dot risquait-elle de revenir à la famille de « Madame » ? La religion reste à ce jour intimement liée à la politique qui gère le droit à la reproduction… et non celui de la liberté au plaisir, au plaisir d’aimer !
Les puissants — eux — s’autorisent la jouissance… sans songer encore à l’amour…
En France, en souvenir de ses galipettes avec notamment le bel éphèbe Jean Andoche JUNOT, le petit empereur Napoléon BONAPARTE a laissé à son fidèle sujet Jean-Jacques de CAMBACÉRÈS — un homme qui s’adonnait lui-aussi, soi-disant, à des pratiques « contre-nature » — le droit à une place de tolérance réservée pour les « différences sexuelles », dans le Code Civil, sanctionné par un vote de l’Assemblée Constituante.
On ne parle pas d’amour dans les textes de loi !
Philippe PÉTAIN et son gouvernement de Vichy vont condamner les « dérives sociétales »…
François MITTERRAND, soucieux du bien-être de quelques grands amis survivants à son ascension au plus haut pouvoir français en 1981, souhaitera restaurer une paix des mœurs.
Charles PASQUA saura les limiter en 1995.
François HOLLANDE, de passage à la présidence — par le fait que le peuple qui vote encore, le fait généralement par défaut — remerciera ses amitiés particulières en imposant de nouvelles lois « de tolérances » qui brident finalement l’humain sans l’inviter à la liberté !
Et certains notables, parfois à peine émancipés… réclameront encore « moins de libertés » pour le petit peuple dont ils sont issus.
Et l’amour dans tout cela ?
La pratique sexuelle de chaque individu devrait-elle permettre de classifier les humains ?
Non.
C’est pourquoi il me semble judicieux, non pas d’oublier, mais d’éviter l’usage destructeur du mot « homosexuel » et d’arrêter de diviser les individus en fonction de leurs goûts, de leurs désirs, de leurs plaisirs temporels !
« Les bipèdes » — humains que nous sommes en devenir parfois — dans notre monde continuent à se fragiliser et à se diviser à cause notamment de ce triste mot : « homosexuel(le) ».
C’est un terme tardif de notre langue, construit il y a un peu plus d’une centaine d’années pour définir les personnes qui pratiqueraient « une certaine sexualité » hors des règles officielles de notre société. Ce vocable, par sa raison d’être, est une condamnation ferme. Les lesbiennes, gays, et autres qualifications sembleraient moins préjudiciables mais guère compréhensibles à tous et sont finalement encore utilisées pour ordonner, mettre en boîte, étiqueter.
Je propose donc de tenter de rétablir une certaine lumière sur cet état de vie en m’intéressant tout d’abord à « l’amour ».
Nous pourrions dire d’une femme qui aime une femme ou d’un homme qui aime un homme qu’elle ou il est « homophile ».
Jusqu’à la fin du XIX° siècle, il n’y avait pas de qualification générique pour définir l’acte « d’aimer »… quelqu’un de l’autre sexe ou quelqu’un du même sexe. C’était davantage les pratiques, « la relation sexuelle » plutôt que l’état amoureux qui étaient reconnues ou incriminées : non pas l’homme ou la femme qui aime, mais ce qui était vécu physiquement.
Savoir que deux êtres du même sexe vivent une relation intime est toujours à notre époque — au regard de l’interprétation des textes religieux monothéistes de notre ère — une abomination !
Il faut aimer un dieu, l’adorer… et obéir à l’autorité représentant cette divinité ainsi qu’à ses lois politiques. « L’amour humain » n’est pas autorisé au peuple qui travaille, qui se reproduit et qui guerroie ! Cependant, à travers la mémoire des nombreuses « religions aux livres » qui mènent notre monde, l’on découvre parfois quelques écrits merveilleux où les amours quelles qu’elles soient narrées, semblent être des sources extraordinaires de plaisir.
Aujourd’hui, les « romans Harlequin » permettent toujours à l’esclave qui travaille à la chaîne ou qui est enchaîné à son travail, de rêver — sans y avoir droit — à un paradis où l’amour existe comme dans les Olympes où les dieux et les princes jouissent en liberté de toutes les passions et les pulsions possibles.
Il est notamment intéressant d’étudier les propos du jeune petit « roi » DAVID évoquant ses sentiments pour le beau JONATHAN étant comme « d’un amour plus grand que tous les amours possibles pour une femme »… et comme c’est plaisant de retrouver dans les écrits qui n’ont pas brûlé, les aventures (surtout pas picaresques) de ces grands « princes arabes » avec leurs cours féminines et… masculines !
Hélas, pour le peuple, c’est une manière de vie imposée avec d’autres obligations et bien des interdits : « désirs », « amours » et « plaisirs » seront-ils toujours incompatibles avec « travail » « famille » et « Patrie » ?
Le petit peuple semble aussi vouloir toujours se réserver le « tracas », la « famine » et les « patrouilles » ?
En revisitant les alliances passées dans ce qui nous est parvenu du « Livre des Jubilés » où les hommes qui s’aiment et se respectent ont l’habitude de s’attraper par les parties génitales pour sceller des alliances… oui, j’en suis convaincu, les grandes amitiés comme les grandes amours sont bien sexuées !
Mais « l’amour » n’entre semble-t-il pas dans le droit du peuple à disposer de lui-même.
L’animal sexué que nous sommes doit penser à sa descendance !
« La famille » ne se construit pas sur « l’amour », mais sur des contraintes, et des sacrifices.
Ce qui semble le plus « condamnable », au-delà des sentiments qu’un sujet doit surtout éviter d’avoir, à travers les textes fondateurs de ces « religions », est le fait « de prendre un homme comme on prend une femme ». Il y aurait encore beaucoup à discuter sur la raison de ce jugement, car le principe de donner une filiation reste la promesse des dieux aux peuples obéissant à leurs tyrans.
Et « si les tyrans nous semblent grands, c’est peut-être que nous sommes trop souvent à genoux devant eux », disait Étienne de La BOÉTIE.
Aussi ONAN fut-il condamné à mort pour avoir refusé de féconder la femme de son frère alors que ce dernier venait de mourir sans poursuivre la lignée. La dot risquait-elle de revenir à la famille de « Madame » ? La religion reste à ce jour intimement liée à la politique qui gère le droit à la reproduction… et non celui de la liberté au plaisir, au plaisir d’aimer !
Les puissants — eux — s’autorisent la jouissance… sans songer encore à l’amour…
En France, en souvenir de ses galipettes avec notamment le bel éphèbe Jean Andoche JUNOT, le petit empereur Napoléon BONAPARTE a laissé à son fidèle sujet Jean-Jacques de CAMBACÉRÈS — un homme qui s’adonnait lui-aussi, soi-disant, à des pratiques « contre-nature » — le droit à une place de tolérance réservée pour les « différences sexuelles », dans le Code Civil, sanctionné par un vote de l’Assemblée Constituante.
On ne parle pas d’amour dans les textes de loi !
Philippe PÉTAIN et son gouvernement de Vichy vont condamner les « dérives sociétales »…
François MITTERRAND, soucieux du bien-être de quelques grands amis survivants à son ascension au plus haut pouvoir français en 1981, souhaitera restaurer une paix des mœurs.
Charles PASQUA saura les limiter en 1995.
François HOLLANDE, de passage à la présidence — par le fait que le peuple qui vote encore, le fait généralement par défaut — remerciera ses amitiés particulières en imposant de nouvelles lois « de tolérances » qui brident finalement l’humain sans l’inviter à la liberté !
Et certains notables, parfois à peine émancipés… réclameront encore « moins de libertés » pour le petit peuple dont ils sont issus.
Et l’amour dans tout cela ?
La pratique sexuelle de chaque individu devrait-elle permettre de classifier les humains ?
Non.
C’est pourquoi il me semble judicieux, non pas d’oublier, mais d’éviter l’usage destructeur du mot « homosexuel » et d’arrêter de diviser les individus en fonction de leurs goûts, de leurs désirs, de leurs plaisirs temporels !
« Les bipèdes » — humains que nous sommes en devenir parfois — dans notre monde continuent à se fragiliser et à se diviser à cause notamment de ce triste mot : « homosexuel(le) ».
C’est un terme tardif de notre langue, construit il y a un peu plus d’une centaine d’années pour définir les personnes qui pratiqueraient « une certaine sexualité » hors des règles officielles de notre société. Ce vocable, par sa raison d’être, est une condamnation ferme. Les lesbiennes, gays, et autres qualifications sembleraient moins préjudiciables mais guère compréhensibles à tous et sont finalement encore utilisées pour ordonner, mettre en boîte, étiqueter.
Je propose donc de tenter de rétablir une certaine lumière sur cet état de vie en m’intéressant tout d’abord à « l’amour ».
Nous pourrions dire d’une femme qui aime une femme ou d’un homme qui aime un homme qu’elle ou il est « homophile ».
« Philo » veut dire aimer.
« Homo » : c’est le même.
« Homo » : c’est le même.
La différence est notable :
vous laissez à chacun la liberté de vivre ce qu’il veut, de l’autre côté de la
porte de la chambre à coucher…
Votre boulanger est-il « hétérosexuel » ? Ou est-il plus exact de l’annoncer vivant avec une épouse, une compagne, une concubine, une maîtresse… dont il n’obtient plus (peut-être) avec elle(s) depuis fort longtemps de faveurs sexuelles ?
Votre boulanger « sans vie sexuelle connue » est donc « hétérophile » à ce qu’il paraît… mais son intérêt premier pour moi reste — je pense — le plaisir de savoir que son pain est bon !
Ce que l’autre vit amoureusement ne nous regarde pas.
Cela ne regarde d’ailleurs personne : médecins, politiques ou religieux… « l’amour humain » est une rencontre à vivre en liberté !
Votre boulanger est-il « hétérosexuel » ? Ou est-il plus exact de l’annoncer vivant avec une épouse, une compagne, une concubine, une maîtresse… dont il n’obtient plus (peut-être) avec elle(s) depuis fort longtemps de faveurs sexuelles ?
Votre boulanger « sans vie sexuelle connue » est donc « hétérophile » à ce qu’il paraît… mais son intérêt premier pour moi reste — je pense — le plaisir de savoir que son pain est bon !
Ce que l’autre vit amoureusement ne nous regarde pas.
Cela ne regarde d’ailleurs personne : médecins, politiques ou religieux… « l’amour humain » est une rencontre à vivre en liberté !
Mais la…
sexualité ?
Dès que l’humain parle de « sexualité »,
très vite, tout est déformé, sans que l'on ait réellement tenté de réfléchir à ce qui se cache derrière ce mot.
Réveillons-nous !
Nous sommes des animaux sexués.
La rencontre humaine passe aussi par le corps…
Cela n’est pas toujours vécu dans la construction, la considération, le respect de soi et de l’autre… hélas !
Mais l'amalgame est souvent dramatique : l’on ironise sur les enfants qui jouent « à touche pipi », ou « aux docteurs », l’on ridiculise et l’on complexe les adolescents masturbateurs, pour souvent leur faire peur et les abîmer dans la culpabilité et la honte…
L’on réfute nos propres frustrations par la vision générique de l’autre comme « obsédé sexuel » ; et tout le monde se projette sur le minable « pervers narcissique » en le condamnant par effet miroir… alors que le « prédateur pédosexuel » guette sa proie qui n’a pas les outils nécessaires pour se protéger.
Pendant ce temps, « la camionneuse », « l’inverti » ou « la grande folle », et autres désignés d’office « pédés » en tous genres… tentent de survivre sous les moqueries, les calomnies et les coups…
Et l’on en oublie alors le « fétichiste » ou le violeur (parfois mondain) en série, et le voyeur ou l'exhibitionniste… qui de victimes eux-mêmes le plus souvent, deviennent des massacreurs de l’amour humain.
Réveillons-nous !
Nous sommes des animaux sexués.
La rencontre humaine passe aussi par le corps…
Cela n’est pas toujours vécu dans la construction, la considération, le respect de soi et de l’autre… hélas !
Mais l'amalgame est souvent dramatique : l’on ironise sur les enfants qui jouent « à touche pipi », ou « aux docteurs », l’on ridiculise et l’on complexe les adolescents masturbateurs, pour souvent leur faire peur et les abîmer dans la culpabilité et la honte…
L’on réfute nos propres frustrations par la vision générique de l’autre comme « obsédé sexuel » ; et tout le monde se projette sur le minable « pervers narcissique » en le condamnant par effet miroir… alors que le « prédateur pédosexuel » guette sa proie qui n’a pas les outils nécessaires pour se protéger.
Pendant ce temps, « la camionneuse », « l’inverti » ou « la grande folle », et autres désignés d’office « pédés » en tous genres… tentent de survivre sous les moqueries, les calomnies et les coups…
Et l’on en oublie alors le « fétichiste » ou le violeur (parfois mondain) en série, et le voyeur ou l'exhibitionniste… qui de victimes eux-mêmes le plus souvent, deviennent des massacreurs de l’amour humain.
Stop ! Cela
suffit !
Arrêtons de tout mélanger.
Parlons sérieusement, sans complexes :
Sommes-nous tous « déviants » ?
Potentiellement oui, pour la société.
Sommes-nous tous « dangereux » ?
Potentiellement oui, pour nous-même et pour l’autre.
Sommes-nous « hors normalités » ?
Potentiellement oui.
(Pour une société qui se dit « raisonnable »).
Arrêtons de tout mélanger.
Parlons sérieusement, sans complexes :
Sommes-nous tous « déviants » ?
Potentiellement oui, pour la société.
Sommes-nous tous « dangereux » ?
Potentiellement oui, pour nous-même et pour l’autre.
Sommes-nous « hors normalités » ?
Potentiellement oui.
(Pour une société qui se dit « raisonnable »).
Parce que chaque être humain est
différent d’un autre, parce que nous nous ressemblons tous… parce qu’il y a en
chacun de nous la potentialité du meilleur comme du pire… Alors, notre animalité
ne peut pas être « canalisée », « gérée » uniquement par
notre raison… La peur, l’inconnu, l’instinct, l’envie, l’interdit, la punition,
la honte, l’orgueil, la haine… les réponses violentes à nos erreurs et à celles
des autres ne feront pas de « l’humain » un animal plus évolué que
les autres espèces : tôt ou tard, dans la souffrance ou l’incompréhension,
les pulsions gagneront sur le raisonnable… et ce sera trop souvent un drame de
plus !
C’est peut-être le cœur qui nous aidera à nous élever de notre animalité pour devenir enfin des humains… capables d’amour !
Tentons de mettre fin à cette confusion des sentiments : trouvons l’harmonie entre les pulsions du corps, les affects du cœur et la raison de l’esprit.
On en oublierait même alors toutes ces femmes violées chaque soir par leurs époux qui pensent légitimement « faire leur devoir conjugal ».
Il y a chez l’être humain, dès sa naissance, un mécanisme sexuel efficace où se mêlent le besoin naturel de reproduction (pour la survie de l’espèce) et cette étrange quête du plaisir qui se découvre progressivement chez les races animales évoluées. (L’on peut aussi lire l’essai plutôt médiocre intitulé « Corydon » d’André GIDE qui nous invite à croire ou à comprendre que certains animaux « évolués » aiment le sexe au-delà de l’instinct de reproduction).
J’ose penser que dès sa naissance, l’être humain se trouve guidé dans sa communication par un mécanisme ternaire.
Il lui faudra le gérer au mieux tout au long de sa vie.
L’harmonie ou le dysfonctionnement de cette « mécanique » sera le schéma de son existence paisible ou frustrée.
Avant de parler de « sexualité », je vais tenter d’expliquer mon idée sur le cycle de la « vie politique » des humains sous un autre regard que celui imposé par les traducteurs interprètes — probablement très très subjectifs — du philosophe ARISTOTE :
Ces « rapporteurs » nous offrent une suite de certitudes qui nous imposent de construire l’humain en « animal politique », sinon, il ne serait pas… ou serait (quelle horreur) un dieu déchu, esseulé, séparé de son Olympe.
Selon les écrits attribués à ARISTOTE, l’homme ne peut « que » vivre en société.
Parce qu’il est « supérieur à tout », parce qu’il est le « seul à avoir la parole »… sachant que « la nature est faite pour l’homme », et surtout que la nature (divine) « ne fait rien en vain »… et enfin que l’homme serait « le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales »…
Ah ?
Jean-Jacques ROUSSEAU n’était pas du tout d’accord avec l’idée d’une société fondée pour le « bonheur » de l’homme et il la considérait même comme le « malheur » de l’homme qu’il croyait vraiment bon à la naissance, et hélas corrompu par le système dans lequel il était condamné à vivre…
L’abeille, hors de sa ruche, peut-elle vivre ?
Qu’est-ce au juste que le « bien » et le « mal » pour elle, pour lui, pour vous, pour moi ?
Y a-t-il ne serait-ce qu’une seule « loi universelle » sur l’interprétation du bien et du mal ?
NON. « La morale » religieuse ou politique impose à sa manière des massacres.
Même le « tu ne tueras point » n’a semble-t-il jamais eu sa place essentielle dans les guerres « jugées justes » par quelques « philosophes » des « grandes causes » !
Ah, oui, je ne rends pas hommage à celui qui ose affirmer sans panache, à la suite de CICÉRON (sans en avoir le talent d’écriture) que « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre », le surnommé BHL !
J’ai étudié la philosophie de l’art, et j’ai compris que bien peu d’entre nous avaient l’art de philosopher… Pour ce qui est de « l’art de la philosophie », c’est comme pour « l’art de la guerre », cela n’existe pas.
Je pense que tout philosophe devrait davantage retenir le fait que « combattre est déjà une défaite » !
Les manuels de guerre psychologiques allant de Sun TZU à Nicholas de MACHIAVEL sont peut-être des œuvres philosophiques mais utiliser le mot « art » pour les définir reste une traduction libre qui dévoie son sens premier.
La lutte a du sens pour élever l’humain… la guerre le conforte dans son animalité et ses pulsions primaires !
Et devant « le tabou universel » de l’inceste ?
Que dire de NOÉ, « patriarche intermédiaire » des religions « aux Livres » qui — après le déluge décidé par un dieu miséricordieux — perpétue « la race humaine » en fécondant ses filles ?
Que dire de tous ces enfants dont le « père géniteur est caché » pour qu’ils gardent un grand-père ?
Que de mensonges, de souffrances, de massacres et de médiocrité au nom d’une « morale » sauve ?
L’interdit est source de défaillance.
La défaillance engendre l’échec.
L’échec crée la soumission.
Il est plus judicieux de se libérer de toute « morale » avilissante pour s’intéresser enfin aux « valeurs » qui nous construisent. Le sens des « valeurs », sans hiérarchie verticale, est à redécouvrir notamment à travers l’étude de « l’axiologie », nouvellement révélée sous un autre regard par un philosophe pirate du XXI° siècle, Cyril ARNAUD.
Quelques siècles avant lui, Jean-Jacques ROUSSEAU, malgré ses tourments, ses hontes et les pressions morales des « gens biens » pour le faire taire, préparait le terrain afin que nous puissions développer ses idées et les affiner…
Je vais poursuivre avec plaisir leurs recherches !
Cela ne me semble pas tout à fait exact de dire que « l’homme naît bon », sachant qu’il a construit lui-même la société corrompue et désespérante dans laquelle il se condamne à vivre…
Cependant… en reprenant la citation de Marguerite YOURCENAR comme quoi :
C’est peut-être le cœur qui nous aidera à nous élever de notre animalité pour devenir enfin des humains… capables d’amour !
Tentons de mettre fin à cette confusion des sentiments : trouvons l’harmonie entre les pulsions du corps, les affects du cœur et la raison de l’esprit.
On en oublierait même alors toutes ces femmes violées chaque soir par leurs époux qui pensent légitimement « faire leur devoir conjugal ».
Il y a chez l’être humain, dès sa naissance, un mécanisme sexuel efficace où se mêlent le besoin naturel de reproduction (pour la survie de l’espèce) et cette étrange quête du plaisir qui se découvre progressivement chez les races animales évoluées. (L’on peut aussi lire l’essai plutôt médiocre intitulé « Corydon » d’André GIDE qui nous invite à croire ou à comprendre que certains animaux « évolués » aiment le sexe au-delà de l’instinct de reproduction).
J’ose penser que dès sa naissance, l’être humain se trouve guidé dans sa communication par un mécanisme ternaire.
Il lui faudra le gérer au mieux tout au long de sa vie.
L’harmonie ou le dysfonctionnement de cette « mécanique » sera le schéma de son existence paisible ou frustrée.
Avant de parler de « sexualité », je vais tenter d’expliquer mon idée sur le cycle de la « vie politique » des humains sous un autre regard que celui imposé par les traducteurs interprètes — probablement très très subjectifs — du philosophe ARISTOTE :
Ces « rapporteurs » nous offrent une suite de certitudes qui nous imposent de construire l’humain en « animal politique », sinon, il ne serait pas… ou serait (quelle horreur) un dieu déchu, esseulé, séparé de son Olympe.
Selon les écrits attribués à ARISTOTE, l’homme ne peut « que » vivre en société.
Parce qu’il est « supérieur à tout », parce qu’il est le « seul à avoir la parole »… sachant que « la nature est faite pour l’homme », et surtout que la nature (divine) « ne fait rien en vain »… et enfin que l’homme serait « le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales »…
Ah ?
Jean-Jacques ROUSSEAU n’était pas du tout d’accord avec l’idée d’une société fondée pour le « bonheur » de l’homme et il la considérait même comme le « malheur » de l’homme qu’il croyait vraiment bon à la naissance, et hélas corrompu par le système dans lequel il était condamné à vivre…
L’abeille, hors de sa ruche, peut-elle vivre ?
Qu’est-ce au juste que le « bien » et le « mal » pour elle, pour lui, pour vous, pour moi ?
Y a-t-il ne serait-ce qu’une seule « loi universelle » sur l’interprétation du bien et du mal ?
NON. « La morale » religieuse ou politique impose à sa manière des massacres.
Même le « tu ne tueras point » n’a semble-t-il jamais eu sa place essentielle dans les guerres « jugées justes » par quelques « philosophes » des « grandes causes » !
Ah, oui, je ne rends pas hommage à celui qui ose affirmer sans panache, à la suite de CICÉRON (sans en avoir le talent d’écriture) que « L’art de la philosophie ne vaut que s’il est un art de la guerre », le surnommé BHL !
J’ai étudié la philosophie de l’art, et j’ai compris que bien peu d’entre nous avaient l’art de philosopher… Pour ce qui est de « l’art de la philosophie », c’est comme pour « l’art de la guerre », cela n’existe pas.
Je pense que tout philosophe devrait davantage retenir le fait que « combattre est déjà une défaite » !
Les manuels de guerre psychologiques allant de Sun TZU à Nicholas de MACHIAVEL sont peut-être des œuvres philosophiques mais utiliser le mot « art » pour les définir reste une traduction libre qui dévoie son sens premier.
La lutte a du sens pour élever l’humain… la guerre le conforte dans son animalité et ses pulsions primaires !
Et devant « le tabou universel » de l’inceste ?
Que dire de NOÉ, « patriarche intermédiaire » des religions « aux Livres » qui — après le déluge décidé par un dieu miséricordieux — perpétue « la race humaine » en fécondant ses filles ?
Que dire de tous ces enfants dont le « père géniteur est caché » pour qu’ils gardent un grand-père ?
Que de mensonges, de souffrances, de massacres et de médiocrité au nom d’une « morale » sauve ?
L’interdit est source de défaillance.
La défaillance engendre l’échec.
L’échec crée la soumission.
Il est plus judicieux de se libérer de toute « morale » avilissante pour s’intéresser enfin aux « valeurs » qui nous construisent. Le sens des « valeurs », sans hiérarchie verticale, est à redécouvrir notamment à travers l’étude de « l’axiologie », nouvellement révélée sous un autre regard par un philosophe pirate du XXI° siècle, Cyril ARNAUD.
Quelques siècles avant lui, Jean-Jacques ROUSSEAU, malgré ses tourments, ses hontes et les pressions morales des « gens biens » pour le faire taire, préparait le terrain afin que nous puissions développer ses idées et les affiner…
Je vais poursuivre avec plaisir leurs recherches !
Cela ne me semble pas tout à fait exact de dire que « l’homme naît bon », sachant qu’il a construit lui-même la société corrompue et désespérante dans laquelle il se condamne à vivre…
Cependant… en reprenant la citation de Marguerite YOURCENAR comme quoi :
« Depuis
Adam, très peu de bipèdes peuvent prétendre à l’appellation d’humains »…
Oui, je pense que le
« bipède » naît avec la potentialité de « l’amour humain »…
Adopter des règles du jeu de la vie en toute intelligence, permet certainement de nous élever de l’animalité et d’avoir du plaisir à éviter de nous abîmer. Alors, apprenant à nous aimer nous-même, nous pourrions tâcher d’éviter d’avoir peur de l’autre, de le jalouser, de le combattre ou de se soumettre à lui… et peut-être d’apprendre à l’aimer !
Ah, si l’homme ne s’obligeait pas à être « l'esclave volontaire » d’un système, s’il osait se découvrir libre de rencontres, solitaire sans être esseulé, solidaire sans être prisonnier ?
Il s’éloignerait alors du principe de ces sociétés animales — images projetées et idéalisées des ruches, fourmilières et autres termitières — où il survit par défaut, s’imposant, par la peur de ses peurs, une vie médiocre.
PLATON avec ses propos socratiques dont l’Allégorie de la Caverne, Michel de MONTAIGNE dans sa libre « découverte du désir amoureux de l’autre », François RABELAIS révélant l’utopie de Thélème, sans oublier Arthur SCHOPENHAUER qui n’a pas réussi à convaincre suffisamment malgré son excellente histoire philosophique sur les porcs-épics ; bien entendu Friedrich NIETZSCHE, le génie du cœur… et mon préféré : ce cher Anatole FRANCE, le poète qui allait enfin à la rencontre de l’humain non sans avoir eu besoin de s’interroger sérieusement sur la vaine idée d’un ou de plusieurs dieux créateurs… Ce sont quelques-uns des édifiants chercheurs qui ont essayé d’aider le « bipède » à s'élever de sa nature animale pour accéder à « l’état d’humain »…
Je tente donc de poursuivre la quête de ces humanistes… d’inviter toujours davantage les assoiffés de la vie à choisir avec audace les projets les plus beaux.
J’ai plaisir aussi à leur dévoiler mes trésors, à leur offrir ainsi de naviguer dans les mers à la quête d’îles nouvelles, de marcher sur les routes que j’ai découvertes et je les prie de m’aider à tracer celles que je cherche encore afin d’aller vers :
Adopter des règles du jeu de la vie en toute intelligence, permet certainement de nous élever de l’animalité et d’avoir du plaisir à éviter de nous abîmer. Alors, apprenant à nous aimer nous-même, nous pourrions tâcher d’éviter d’avoir peur de l’autre, de le jalouser, de le combattre ou de se soumettre à lui… et peut-être d’apprendre à l’aimer !
Ah, si l’homme ne s’obligeait pas à être « l'esclave volontaire » d’un système, s’il osait se découvrir libre de rencontres, solitaire sans être esseulé, solidaire sans être prisonnier ?
Il s’éloignerait alors du principe de ces sociétés animales — images projetées et idéalisées des ruches, fourmilières et autres termitières — où il survit par défaut, s’imposant, par la peur de ses peurs, une vie médiocre.
PLATON avec ses propos socratiques dont l’Allégorie de la Caverne, Michel de MONTAIGNE dans sa libre « découverte du désir amoureux de l’autre », François RABELAIS révélant l’utopie de Thélème, sans oublier Arthur SCHOPENHAUER qui n’a pas réussi à convaincre suffisamment malgré son excellente histoire philosophique sur les porcs-épics ; bien entendu Friedrich NIETZSCHE, le génie du cœur… et mon préféré : ce cher Anatole FRANCE, le poète qui allait enfin à la rencontre de l’humain non sans avoir eu besoin de s’interroger sérieusement sur la vaine idée d’un ou de plusieurs dieux créateurs… Ce sont quelques-uns des édifiants chercheurs qui ont essayé d’aider le « bipède » à s'élever de sa nature animale pour accéder à « l’état d’humain »…
Je tente donc de poursuivre la quête de ces humanistes… d’inviter toujours davantage les assoiffés de la vie à choisir avec audace les projets les plus beaux.
J’ai plaisir aussi à leur dévoiler mes trésors, à leur offrir ainsi de naviguer dans les mers à la quête d’îles nouvelles, de marcher sur les routes que j’ai découvertes et je les prie de m’aider à tracer celles que je cherche encore afin d’aller vers :
L’amour humain !
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Amours & Sexualité, une création originale par Yves Philippe de Francqueville, pirate des mots et philanalyste en herbe, tous droits réservés ©…
Auteur : Yves Philippe de Francqueville